Quand Diderot anticipait la notion d’évolution des espèces et de passage de l’inerte au vivant...
13 décembre 2017, 06:36
Voltaire répondait à l’idée géniale de Diderot qu’il prétendait ainsi enfoncer définitivement :
« L’imagination se complaît d’abord à voir le passage imperceptible de la matière brute à la matière organisée, des plantes aux zoophytes, de ces zoophytes aux animaux, de ceux-ci à l’homme, de l’homme aux génies, de ces génies revêtus d’un petit corps aérien à des substances immatérielles ; et… à Dieu même… Mais le plus parfait des génies créés par l’Etre Suprême peut-il devenir Dieu ? N’y a-t-il pas l’infini entre Dieu et lui ?... N’y a-t-il pas visiblement un vide entre le singe et l’homme ? »
Extrait de Voltaire, dans sa « Philosophie Générale » (article « Chaîne des êtres créés »)
Voltaire répondait à l’idée géniale de Diderot qu’il prétendait ainsi enfoncer définitivement :
« L’imagination se complaît d’abord à voir le passage imperceptible de la matière brute à la matière organisée, des plantes aux zoophytes, de ces zoophytes aux animaux, de ceux-ci à l’homme, de l’homme aux génies, de ces génies revêtus d’un petit corps aérien à des substances immatérielles ; et… à Dieu même… Mais le plus parfait des génies créés par l’Etre Suprême peut-il devenir Dieu ? N’y a-t-il pas l’infini entre Dieu et lui ?... N’y a-t-il pas visiblement un vide entre le singe et l’homme ? »
Extrait de Voltaire, dans sa « Philosophie Générale » (article « Chaîne des êtres créés »)