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Edito - Capitalisme : destination Mars ?!!!

22 juillet 2019, 16:22

À l’occasion du 50e anniversaire du premier pas sur la Lune, Donald Trump a profité vendredi 19 juillet d’une rencontre avec les astronautes d’Apollo 11 pour faire une nouvelle fois la leçon au patron de la Nasa sur les projets de l’agence spatiale.

“Pour aller sur Mars, il paraît qu’il faut d’abord atterrir sur la Lune”, a ainsi lancé avec contrariété le président américain dans le Bureau ovale, assis et entouré de Buzz Aldrin et de Michael Collins, les deux astronautes de la mission Apollo 11 encore en vie - Neil Armstrong est mort en 2012.

“On ne peut vraiment pas aller directement sur Mars, sans passer par la Lune ?”, a-t-il demandé, inquisiteur, à l’administrateur de la Nasa (le patron), Jim Bridenstine, qui se tenait debout non loin. “La Lune est le banc d’essai”, lui a alors répondu Jim Bridenstine, expliquant que l’expérience lunaire permettrait de mieux concevoir les véhicules et équipements nécessaires pour une future mission martienne (plusieurs années contre une dizaine de jours pour la Lune).

Mais Donald Trump ne l’a pas entendu de cette oreille. Déjà au début du mois, il avait tweeté : “Avec tout l’argent que l’on dépense, la Nasa ne devrait PAS parler d’aller sur la Lune - nous l’avons fait il y a 50 ans. Ils devraient se concentrer sur les choses plus grandes que nous faisons, y compris Mars”. La Nasa avait alors justifié que le plan était la Lune en 2024, avant Mars la décennie suivante.

Peu convaincu par l’explication du responsable de l’agence spatiale américaine, Donald Trump s’est ensuite tourné vers Buzz Aldrin, puis Michael Collins, les deux astronautes vivants de la première mission sur la Lune : “Qu’en pensez-vous ?”, leur a-t-il demandé. “Pour moi, c’est Mars directement”, a répondu Michael Collins, sans hésiter.

“Pour moi aussi, c’est plutôt Mars directement”, a repris le président des États-Unis, visiblement enthousiaste de la réponse de l’ancien astronaute. “Après tout, qui en sait plus que ces deux-là ?”, a-t-il ajouté, déclenchant un rire collectif.

Jim Bridenstine n’a pas eu d’autre choix que de reprendre patiemment ses explications. “Le problème d’une mission directe vers Mars est qu’il y aura beaucoup de problèmes qu’on n’aura pas résolus...”

En face de lui, Jim Bridenstine a préféré céder. “Oui monsieur”, entendra-t-on de sa part pour clore une conversation lunaire...

Pour tout scientifique sérieux, Mars n’est pas pour demain !

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