Contre-espionnage et antiterrorisme : des failles ou la politique de l’Etat français ?
10 janvier 2016, 14:44
“Trois mois avant l’attaque contre Charlie Hebdo, Stéphane Peu, maire adjoint de Saint-Denis, a fait une découverte troublante. La ville avait l’intention d’indemniser une fondation saoudienne après une expropriation dans le cadre d’un plan de réaménagement urbain, jusqu’à ce que le ministère des Finances l’informe que les actifs de cet organe de bienfaisance étaient gelés en raison de ses liens présumés avec Al-Qaida.”
Ce qui a le plus déconcerté M. Peu fut de découvrir que même les services de renseignement en charge de la zone de Saint-Denis ne savaient rien de cette affaire. ‘La fondation figurait sur la liste noire de l’ONU, mais ils n’avaient jamais enquêté sur quoi que ce soit à son sujet’, dit-il.”
“Trois mois avant l’attaque contre Charlie Hebdo, Stéphane Peu, maire adjoint de Saint-Denis, a fait une découverte troublante. La ville avait l’intention d’indemniser une fondation saoudienne après une expropriation dans le cadre d’un plan de réaménagement urbain, jusqu’à ce que le ministère des Finances l’informe que les actifs de cet organe de bienfaisance étaient gelés en raison de ses liens présumés avec Al-Qaida.”
Ce qui a le plus déconcerté M. Peu fut de découvrir que même les services de renseignement en charge de la zone de Saint-Denis ne savaient rien de cette affaire. ‘La fondation figurait sur la liste noire de l’ONU, mais ils n’avaient jamais enquêté sur quoi que ce soit à son sujet’, dit-il.”