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Air France : quand le DRH perd sa chemise, les syndicats se dévoilent

18 octobre 2015, 11:28, par Max

Ce qui désarme les travailleurs en lutte , ce ne sont pas les sales coups du patronat , qu’il faut dénoncer. En effet, quand la bataille s’engage par la grève, avec 1 détermination suffisante pour mettre en péril les attaques des patrons & gouvernements, le principal obstacle à la lutte est,sera, a toujours été les tactiques syndicales. L’ambiguité est toujours : quand le prolétariat reçoit les coups sans réagir collectivement et surtout sans organisation autonome de sa classe, les organisations ouvrières traditionnelles syndicales & politiques usent d’un langage faussement radical et peuvent illusionner les travailleurs sur leur capacité à résister à l’offensive patronale. Surtout dans 1 période de croissance économique, ou dans certains secteurs stratégiques pendant une guerre, le réformisme retarde cette prise de conscience que seule la lutte de classe auto organisée peut faire aboutir les revendications ouvrières. Mais actuellement ,dans tous les secteurs de l’industrie, du tertiaire, de l’agriculture, du privé ou du publique, les syndicats encaissent reculs sur reculs, avec des déceptions à la clé pour ceux qui les ont suivi.
Oui les syndicalistes professionnels ont raison d’avoir peur ...de la réaction des salariés en colère car les masques de la collaboration tombent à la même vitesse que les annonces de licenciements et surtout cela montre qu’il manque une alternative de classe à ses organisations syndicales, car elles ne peuvent pas plus se réformer...que le capitalisme.
Construire des organisations de collaboration ne peut pas être un objectif et pourtant c’est celui et l’unique de l’extrème gauche .
Préparer les exploités a diriger leur propre lutte et leur classe à renverser ce système barbare pour en finir avec le salariat, c’est préparer la domination non pas des bureaucrates mais celle du prolétariat.
Ce sont les réformistes et les dirigeants syndicaux qui ont voté en 1914 pour mener la classe ouvrière à l’abattoir et ce sont eux qui ont fait tourner les usines d’armement , jusqu’au menaces de révolution mondiale en 1917.
ce sont encore les dirigeants syndicaux et réformistes, qui ont écrasé les ouvriers/ere en allemagne en 1919 en créant les milices fascistes .
L’adversaire le plus dangereux n’est pas celui qui tient le baton devant nous, mais celui qu’on néglige, et qui sort le couteau par derrière.

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