En juin 1937 paraît le compte-rendu de voyage en URSS d’André Gide intitulé « Retour de l’URSS » où Gide rapporte le développement de la bureaucratie stalinienne telle qu’il l’a vue. Louis Guilloux faisait partie du voyage à l’invitation de Gide. En janvier 1937, Aragon avait demandé à Louis Guilloux de devenir journaliste au journal stalinien « Ce Soir ». Aragon fait donc pression sur Guilloux pour qu’il dénonce Gide. Guilloux refuse et se contente d’écrire que « Le reproche qu’on pourrait lui faire, c’est de n’avoir pas quitté l’URSS dès qu’il s’est rendu compte qu’il n’était plus d’accord. » Résultat : Guilloux est viré du journal « Ce Soir », annonce faite par Jean-Richard Bloch. Voilà ce qu’était la belle époque des intellectuels staliniens et de leurs « compagnons de route » et autres « amis de l’URSS »….
En juin 1937 paraît le compte-rendu de voyage en URSS d’André Gide intitulé « Retour de l’URSS » où Gide rapporte le développement de la bureaucratie stalinienne telle qu’il l’a vue. Louis Guilloux faisait partie du voyage à l’invitation de Gide. En janvier 1937, Aragon avait demandé à Louis Guilloux de devenir journaliste au journal stalinien « Ce Soir ». Aragon fait donc pression sur Guilloux pour qu’il dénonce Gide. Guilloux refuse et se contente d’écrire que « Le reproche qu’on pourrait lui faire, c’est de n’avoir pas quitté l’URSS dès qu’il s’est rendu compte qu’il n’était plus d’accord. » Résultat : Guilloux est viré du journal « Ce Soir », annonce faite par Jean-Richard Bloch. Voilà ce qu’était la belle époque des intellectuels staliniens et de leurs « compagnons de route » et autres « amis de l’URSS »….