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Edito- La terreur mondiale du grand capital au nom de ... la lutte contre le terrorisme

9 mars 2015, 07:33

Comme Al-Qaïda avant lui, l’EI est une création de l’impérialisme américain et occidental, lancée contre les peuples de la région dans la poursuite d’objectifs stratégiques bien précis. En Libye, les islamistes désormais affiliés à EI ont fourni les forces terrestres principales de la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN pour renverser Mouammar Kadhafi. En Syrie, l’EI, le Front Al Nusra affilié à al-Qaïda et des milices islamistes de même type ont joué un rôle similaire dans une guerre de changement de régime soutenu par Washington et ses alliés.

Toutes les informations s’accordent pour dire que les soi-disant « combattants étrangers » constituent la plus grande composante des forces « rebelles » ayant cherché à renverser le président syrien Bachar al-Assad au cours des trois dernières années. On les estime à plus de 20 000, leurs recrues venant de toute l’Europe, de l’Amérique du Nord, de l’Asie centrale et d’ailleurs encore.

Les médias présentent le flux de ces combattants vers la Syrie comme un mystère mais il est facile de dire comment ils y sont arrivés. La CIA, le MI5 et d’autres agences de renseignement occidentales ont non seulement fermé les yeux sur les islamistes allant vers le champ de bataille syrien depuis leurs pays respectifs, mais elles les ont encore activement encouragés. La Turquie, un allié clé des États-Unis, a facilité l’acheminement de ces éléments vers la Syrie à travers sa frontière.

Il convient de rappeler que les gouvernements et les médias occidentaux ont dépeint des forces telles que l’EI en Syrie comme des ‘révolutionnaires’ démocrates menant une lutte progressiste contre un tyran. On a utilisé la guerre, alimentée par des provocations orchestrées, pour justifier une intervention « humanitaire. »

Armes et finances ont coulé à flots pour soutenir des ‘rebelles’, islamistes pour la plupart, alors même que Washington et ses alliés intensifiait constamment la menace d’une intervention directe. L’administration Obama fut à deux doigts de lancer un bombardement sauvage de la Syrie en Septembre 2013 et opéra une retraite tactique face à une opposition inattendue.

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