Balzac et Daumier, peintres de la bourgeoisie française
19 avril 2015, 09:20, par R.P.
« Dans trois jours, l’année 1819 finissait, et, dans trois jours devait commencer une terrible action, une tragédie bourgeoise sans poison, ni poignard, ni sang répandu, mais, relativement aux acteurs, plus cruelle que tous les drames accomplis dans l’illustre famille des Atrides. »
« Maintenant, place, silence et admiration ! découvrez-vous. Voici le pâle vieillard, le roi des hommes forts, il ne vend ni pâte stomachique, ni abonnés, ni petites ou grandes idées, il vend un pays en bloc, et ne se baisse pas pour ramasser une province. Ce vieux chat se sert toujours du roi qu’il sert, il tend un sac à une monarchie, à une dynastie ; il le tend pendant dix années ; un jour il en tire les cordons… »
« Dans trois jours, l’année 1819 finissait, et, dans trois jours devait commencer une terrible action, une tragédie bourgeoise sans poison, ni poignard, ni sang répandu, mais, relativement aux acteurs, plus cruelle que tous les drames accomplis dans l’illustre famille des Atrides. »
« Maintenant, place, silence et admiration ! découvrez-vous. Voici le pâle vieillard, le roi des hommes forts, il ne vend ni pâte stomachique, ni abonnés, ni petites ou grandes idées, il vend un pays en bloc, et ne se baisse pas pour ramasser une province. Ce vieux chat se sert toujours du roi qu’il sert, il tend un sac à une monarchie, à une dynastie ; il le tend pendant dix années ; un jour il en tire les cordons… »
Balzac, « L’illustre Gaudissart »