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Vive la révolution du 30 octobre ! Dehors Compaoré et sa clique de profiteurs et de dictateurs ! Après Moubarak et Ben Ali, c’est Compaoré ! Après l’Egypte et la Tunisie, c’est le Burkina Faso ! Vive la révolution pour renverser les dictateurs ! Mais ne remplaçons pas seulement un dictateur par un général renversons aussi définitivement la dictature, ses forces de l’ordre, son armée, ses classes dirigeantes ! Plus de Compaoré ni de son chien sanglant Kouamé Lougué !

31 octobre 2014, 07:25, par R.P.

Compaoré s’accroche au pouvoir sous l’égide d’une dictature militaire mais parviendra-t-il à y rester ?

L’armée a pris le pouvoir jeudi soir au Burkina Faso, où le président Blaise Compaoré a refusé de démissionner malgré des émeutes sanglantes contre son régime, un blocage faisant planer de lourdes incertitudes pour les journées à venir. Assemblée nationale incendiée, télévision publique prise d’assaut, violences en province, appels à la démission du président : le Burkina s’est enflammé jeudi, et cette crise a provoqué l’intervention des militaires. Les troubles ont fait une trentaine de morts et plus de cent blessés, a indiqué l’opposition, sans préciser si le bilan était national ou s’il ne concernait que Ouagadougou. L’AFP n’a pu confirmer que quatre victimes et six blessés graves, ces derniers étant tous soignés à l’hôpital... Blaise-Compaoré, le plus grand de la capitale.

Jeudi soir, des tirs ont résonné aux abords de la présidence, sans qu’il soit possible de s’en approcher, des soldats de la garde présidentielle très nerveux en interdisant l’accès, a constaté l’AFP. Le chef d’état-major des armées Nabéré Honoré Traoré, dans un communiqué lu par un officier, a annoncé la création d’un "organe de transition", chargé des pouvoirs exécutif et législatif, dont l’objectif est un retour à l’ordre constitutionnel "dans un délai de douze mois". Le président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir par un coup d’État en 1987, a déclaré au cours d’une allocution télévisée avoir "compris" le message de la population et pris "la juste mesure des fortes aspirations au changement". Il n’a toutefois pas évoqué une éventuelle démission, se disant à l’inverse "disponible" pour "ouvrir des pourparlers" pour "une période de transition" à l’issue de laquelle il "(transmettra) le pouvoir au président démocratiquement élu". Des propos qui ont fait bondir Bénéwendé Sankara, un ténor de l’opposition, pour qui le départ du président est "un préalable non négociable". "Pendant vingt-sept ans, Blaise Compaoré a roulé tout le monde dans la farine. Là, il est encore en train de duper, de ruser avec le peuple", a-t-il déploré.

Dehors Compaoré et dehors la dictature militaire !

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