Des populations livrées sans défense au virus Ebola : un crime de non assistance à humanité en danger de la part des trusts et des Etats
25 février 2015, 05:27, par R.P.
Alors qu’on atteint dix mille morts en Afrique tués par le virus Ebola, la presse lance des grands titre encourageants comme : « Ebola : premiers vaccins de Merck et GSK testés à grande échelle au Libéria » (titre de La Tribune)
La réalité est beaucoup plus sombre…
Les premiers essais des deux vaccins contre l’Ebola jugés les plus prometteurs ont débuté lundi au Liberia, l’un des pays les plus touchés par le virus, a annoncé le projet de coopération américano-libérien Prevail, qui les conduit.
Il s’agit du ChAd3, développé par la firme britannique GSK (GlaxoSmithKline) avec l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), et du rVSV-ZEBOV de l’agence de santé publique du Canada (PHAC), dont le laboratoire américain Merck a acquis les droits et coopère avec la société américaine NewLink Genetics.
Mais le vaccin fabriqué par la firme britannique GSK est testé avec 12 personnes qui vont être vaccinées chaque jour contre Ebola au Libéria. Pour le vaccin Brincidofovir, un traitement fabriqué par l’américain Chimerix, l’essai clinique mené au Liberia a pris fin. Et il n’y a pas de suite… C’est pourtant un pays fortement touché par l’épidémie, avec plus de 3 700 morts.
Alors qu’on atteint dix mille morts en Afrique tués par le virus Ebola, la presse lance des grands titre encourageants comme : « Ebola : premiers vaccins de Merck et GSK testés à grande échelle au Libéria » (titre de La Tribune)
La réalité est beaucoup plus sombre…
Les premiers essais des deux vaccins contre l’Ebola jugés les plus prometteurs ont débuté lundi au Liberia, l’un des pays les plus touchés par le virus, a annoncé le projet de coopération américano-libérien Prevail, qui les conduit.
Il s’agit du ChAd3, développé par la firme britannique GSK (GlaxoSmithKline) avec l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), et du rVSV-ZEBOV de l’agence de santé publique du Canada (PHAC), dont le laboratoire américain Merck a acquis les droits et coopère avec la société américaine NewLink Genetics.
Mais le vaccin fabriqué par la firme britannique GSK est testé avec 12 personnes qui vont être vaccinées chaque jour contre Ebola au Libéria. Pour le vaccin Brincidofovir, un traitement fabriqué par l’américain Chimerix, l’essai clinique mené au Liberia a pris fin. Et il n’y a pas de suite… C’est pourtant un pays fortement touché par l’épidémie, avec plus de 3 700 morts.