Accueil > ... > Forum 25674

Des populations livrées sans défense au virus Ebola : un crime de non assistance à humanité en danger de la part des trusts et des Etats

7 octobre 2014, 07:47, par Robert Paris

Alors qu’une étude américaine prétend que la France serait le pays occidental le plus menacé par Ebola avec 75% de chances que le virus s’y implante, le virus continue son œuvre mortifère en Afrique, causant des milliers de morts et détruisant la société sur son passage. L’Etat est lui-même effondré par le virus au point que les Américains ont décidé d’y envoyer des troupes pour assurer la sécurité sous prétexte d’aide médicale. Mais il n’est toujours pas question pour les pays riches et leurs Etats de produire en masse les antiviraux dont ils disposent et qu’ils utilisent aux USA comme en France, comme on l’a vu dans les cas de malades dans ces pays. Il n’est pas question pour les Etats de débourser les sommes importantes qui amèneraient les trusts pharmaceutiques à se décider à produire ces antiviraux en grande quantité. Le prétexte, c’est que les antiviraux n’ont pas encore été testés sur l’homme ! Mais pourquoi alors les avoir administrés aux médecins américains et à l’infirmière française ? Et avec succès !

Les 3.000 soldats américains promis en renfort par le président Obama étaient vendredi en cours de déploiement au Liberia.Ils n’auront toutefois"pas de contact direct" avec les patients infectés par le virus, a assuré le porte-parole Pentagone. Cela n’a donc rien à voir avec une aide humanitaire. C’est une aide sécuritaire parce que les peuples touchés se révoltent de plus en plus contre les autorités qui les laissent mourir enfermés mais ne disposent pas de locaux médicalisés, ni d’équipes médicales, ni de médicaments pour les soigner…

Il s’agit donc là aussi de prévenir tout risque d’émeutes et de révoltes et pas d’aide médicale. Un peu comme en Haïti avec l’intervention militaire internationale….
Barack Obama a déclaré ce mercredi 6 août, que les États-Unis n’étaient pas du tout prêts à fournir le sérum anti-ebola, baptisé sérum Zmapp, aux pays touchés par la fièvre hémorragique.

« Il est trop tôt pour envoyer le médicament expérimental d’Ebola en Afrique » a-t-il dit.
Selon le Chef d’État, les États-Unis préfèrent rester prudents, car ce sérum serait encore « très expérimental », donc pas tout à fait sûre à 100%.

« Je pense que nous devons laisser les scientifiques nous guider. Et je ne pense pas que toutes les informations reçues approuvent l’utilité du médicament (…) Je pense que c’est prématuré pour moi de le dire parce que je n’ai pas assez d’informations. Je n’ai pas suffisamment de données à l’heure actuelle pour donner une opinion à ce sujet. Les pays touchés sont les premiers à admettre que ce qui s’est passé a dépassé les systèmes de santé publique. Ils n’étaient pas en mesure d’identifier et isoler les cas assez rapidement. Par conséquent, il s’est propagé plus rapidement que ce qui a été typique avec la flambée périodique Ebola qui a eu lieu auparavant. » a-t-il ajouté.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.