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Editorial – Où mène le syndicalisme dit « responsable » de dialogue social ? A la fin de tout syndicalisme !

21 mai 2015, 11:32, par Robert Paris

Des journées d’action qui ne bloqueront pas les attaques

Le 21 mai, c’est la journée d’action des syndicats contre les suppressions de RTT alors que la précédente action en avril ne les mettait pas en avant et qu’on a assisté durant des mois à des actions hôpital par hôpital ou encore il n’y a pas si longtemps à une action générale du secteur de la psychiatrie qui a été laissé à lui-même. Pourquoi ne pas unir l’ensemble des attaques et l’ensemble des revendications et l’ensemble des secteurs en lutte ? Parce que les centrales syndicales ne combattent pas vraiment les projets gouvernementaux ! Pourquoi ne pas unir l’action sur les effectifs et celle dur nos salaires bloqués, l’action contre les suppressions de RTT et celle contre les fermetures de lits, l’action contre la suppression de l’indemnité exceptionnelle liée à la CSG et celle contre la généralisation forcée de la grande équipe, l’action contre la chute du taux de promotion et celle contre le blocage de l’indice, l’action contre l’augmentation du prix des crèches et celle contre les regroupements d’hôpitaux avec diminution des moyens et de l’offre de soins ? Parce que les syndicats ne veulent que montrer qu’ils ont de l’influence mais pas s’en servir pour attaquer les plans antisociaux du gouvernement et du patronat. Il faudra le décider et le faire nous-mêmes en nous organisant pour cela.

On voudrait nous faire croire qu’il y a une lutte spécifique pour les RTT, une autre pour les salaires, une troisième pour les emplois, une quatrième pour la titularisation des précaires, etc. Et une lutte dans chaque hôpital, dans chaque service, dans chaque corporation, et tout cela séparément, isolément. Comme il y aurait une lutte dans le secteur public qui n’aurait rien à voir avec la lutte dans le secteur privé. Tout cela est faux. L’attaque est générale et la riposte doit l’être également. Les réformistes nient devoir mener une lutte contre le capitalisme depuis sa dernière crise catastrophique et pourtant c’est bel et bien une lutte de classe qu’il faut mener et il ne faut pas compter pour cela sur les dirigeants syndicaux, partisans de la concertation, pour défendre cette lutte de classe !

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