Accueil > ... > Forum 25045

Ce que nous apprennent les anciens climats de la Terre

11 juillet 2014, 10:43

Succédant à ce long épisode glaciaire, bien que la luminosité solaire fut « relativement faible », approximativement 20 % de moins qu’en ces débuts du XXI° siècle, l’effet de serre paraissant lui-même réduit, de 2,1 Milliards à 900 Millions d’années, l’écorce terrestre resta sans glace. De 900 à 600 Millions d’années, au Cryogénien, - 850 à 630 Millions d’années, deuxième époque du Néoprotérozoïque, - 1.000 à 543 Millions d’années -, regroupées sous l’entité « glaciation de Varanger », la Terre a subi trois glaciations, - glaciations sturtienne, Varanger et sinienne -, d’environ 100 Millions d’années chacune, échelonnées du Sturtien, - 850 à 630 Millions d’années -, au Varangien, - 650 à 630 Millions d’années -. Au cours de ces glaciations sévères, selon certains scientifiques s’appuyant sur les variations du rapport des deux isotopes du carbone C12 et C13 contenus dans des roches élaborées lors de la formation du super-continent Rodinia, la planète Terre fut totalement englacée, - la Terre boule de neige -, et, selon d’autres, seule la bande équatoriale resta libre de glace. Cette situation exceptionnelle ne peut trouver ses causes que dans la diminution importante des gaz à effet de serre, - entre autres vapeur d’eau, H2O, dioxyde de carbone ou gaz carbonique ou anhydride carbonique, CO2, dioxyde de soufre ou anhydride sulfureux, SO2, méthane, CH4, protoxyde d’azote, N2O, ozone, O3,... -, tout particulièrement de la vapeur d’eau et du gaz carbonique contenus dans l’atmosphère, une diminution due à la tectonique et à la dérive des plaques entraînant le mouvement des continents et, pour le super continent qui s’était formé au niveau de l’Équateur, sous l’effet de points chauds, la fracturation et la fragmentation. D’énormes expansions de laves basaltiques, - laves de plateaux ou Grandes Provinces Magmatiques -, les Trapps(13), recouvrirent d’immenses étendues continentales bien supérieures à celles recouvertes par les Trapps de Sibérie et du Dekkan, - 1.500.000 kilomètres carrés jusqu’à 2.400 mètres d’épaisseur pour le Trapps du Dekkan -, réunies, et leur érosion fut grosse consommatrice de dioxyde de carbone. Et, les précipitations devenant plus importantes, piégeant les anhydrides carboniques dans les carbonates des sédiments marins, la température terrestre s’était abaissée, les glaces étaient descendues en latitude et avaient entraîné l’augmentation de l’albédo terrestre.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.