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L’homme cherche souvent à le nier et pourtant l’amitié entre animaux, ça existe bel et bien !

27 juin 2014, 12:24, par Robert Paris

Des auteurs qui reconnaissent les sentiments chez les animaux :

Totem et tabou de Sigmund Freud

« L’attitude de l’enfant à l’égard des animaux présente de nombreuses analogies avec celle du primitif. L’enfant n’éprouve encore rien de cet orgueil propre à l’adulte civilisé qui trace une ligne de démarcation nette entre lui et tous les autres représentants du règne animal. Il considère sans hésitation l’animal comme son égal ; par l’aveu franc et sincère de ses besoins, il se sent plus proche de l’animal que de l’homme adulte qu’il trouve sans doute plus énigmatique. »

Pascal Picq

 :

« L’animal n’est pas une machine. Les grands singes sont comme nous, ils souffrent,ils ont des sentiments, de l’empathie.. »

Et aussi : « Si on fait le bilan de ce que l’on a observé depuis 30 ans chez les chimpanzés, on s’aperçoit que tout ce que l’on avait cru voir se manifester en termes d’adaptation uniquement chez les hommes, c’est-à-dire la bipédie, l’outil, la chasse, le partage de la nourriture, la sexualité, les systèmes sociaux, le rire, la conscience, l’empathie, la sympathie, les chimpanzés le font aussi. Donc, soit ils ont tout acquis indépendamment, soit cela vient du dernier ancêtre commun, ce qui est plus plausible. Cela veut dire que déjà dans le monde des forêts, il y a 6 à 7 millions d’années, toutes ces caractéristiques que l’on a cru propres à l’homme existaient et font partie d’un bagage ancestral commun. »

Des auteurs qui ont nié les sentiments chez l’animal

Le livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa

« Les animaux ne savent pas ce qu’ils font : ils naissent, grandissent, vivent et meurent sans pensée, sans réflexion, sans véritable avenir. Mais combien d’hommes vivent différemment des animaux ? »

Gilbert Cesbron

« Le monde des pauvres – comme celui des animaux, comme celui des enfants – est le monde de l’immédiat. »

Yves Coppens :

« Ceux qui prétendent que l’homme est un singe et, vice versa le singe un homme, sont pour moi de la provocation. N’ayons pas peur des mots, nous sommes un organisme supérieur. L’homme est au sommet de l’échelle du vivant. (...) Je constate en permanence un progrès dans l’évolution biologique... comme d’ailleurs dans l’espèce humaine. »

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