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Le virus Ebola frappe l’Afrique et menace le monde : une conséquence catastrophique de la santé au service du profit

19 octobre 2014, 09:53, par Robert Paris

La « mobilisation contre Ebola », c’est du pipeau !

Affolement savamment entretenu sur Ebola à l’échelle mondiale ne signifie pas mobilisation pour le soigner à la source… Les Etats refusent de produire et de livrer les millions de doses d’antivirus dont ils disposent. Ebola, ils ne le combattent pas : ils l’instrumentalisent pour servir de dérivatif à la crise de leur système.

Les classes dirigeantes se servent de la crainte d’Ebola pour mettre en place des dispositifs de contrôle policier des populations mais cela ne signifie pas qu’elles se mobilisent et qu’elles financent les médicaments pour en finir avec Ebola en Afrique !
La psychose mondiale face à la menace d’Ebola commence à être installée par les média et les gouvernements. Mais les mesures qu’ils prennent sont parfaitement ridicules. On n’arrêtera pas une épidémie par des contrôles.

L’épidémie prend un tour tellement massif dans les pays d’Afrique que ce n’est pas des interdictions et des contrôles qui pourront l’arrêter.

Or, les soins dans les pays africains gravement atteints ne sont pas prêts d’être produits et d’être distribués. Les USA ou l’Europe et autres pays riches n’en prennent pas le chemin.

Une partie du personnel de santé a cessé le travail au Liberia depuis hier, lundi. Difficile de dire si cette grève est très suivie, mais le mouvement de contestation, lui, est bien réel. Les grévistes demandent notamment des primes spécifiques et des équipements de protection. Et déplorent le manque de réactivité du côté du gouvernement.

Georges Williams, le secrétaire général de la National health workers association of Liberia (Association du personnel de santé au Liberia), critique l’inaction du gouvernement.
« En réalité, le personnel de santé ne souhaitait pas faire la grève, explique-t-il. Mais nous avons été poussés à la faire. Depuis avril, nous avons réclamé des équipements de protection, nous avons aussi proposé au gouvernement de s’assoir avec nous pour entamer un dialogue. Les gens continuent à mourir, et notre gouvernement ne veut toujours pas faire face à ce problème. Le gouvernement a refusé de s’assoir à la table des négociations, il ne s’attendait pas à ce qu’on aille aussi loin et qu’on crée autant de problème dans ce pays.
Georges Williams prévient : la grève va continuer jusqu’à ce qu’une personne valable vienne discuter et trouve une solution à ce problème. Nous faisons appel à la communauté internationale, ces pays amis qui ont envoyé tant d’argent. On leur demande de faire entendre raison au gouvernement afin que leurs efforts ne soient pas vains. Ils devraient venir et inciter le gouvernement à entamer un dialogue sur ce problème aussi vite que possible ».

A Waterloo, en banlieue de Freetown, en Sierra Leone, des volontaires ramassent quotidiennement des cadavres infectés par le virus Ebola. Souvent mal équipés, au péril de leur vie, ces hommes enterrent, pour une centaine de dollars par semaine, les victimes du virus tueur. En contact avec les victimes, la population se défie de ces fossoyeurs. Par ailleurs, ces derniers ont décidé de faire la grève, faute d’être payés régulièrement par le gouvernement. Avec plus de 600 morts pour quelque 2 300 cas dans cette épidémie, la Sierra Leone est l’un des trois pays d’Afrique de l’Ouest le plus touché par Ebola.

Face à Ebola, comme face aux autres maux du capitalisme, une seule solution, la révolution !

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