Discussion sur un éditorial de l’organisation française Lutte Ouvrière concernant la montée de l’extrême droite
1er mars 2014, 07:55, par Robert Paris
Faire entendre la voix du monde du travail, dit l’éditorial de LO, et ce n’est pas nous, « Voix des Travailleurs, qui dirons le contraire. Mais cela reste dans le vague. De qui faut-il se faire entendre ? Des patrons et de l’Etat comme le prétendent les dirigeants syndicaux ? Ne faut-il pas d’abord que la classe ouvrière se fasse entendre d’elle-même dans des comités, des assemblées, des élections de délégués non soumises au système patronal de délégation ? Ne faut-il pas que cette voix ouvrière soit porteuse d’une perspective claire, clairement distincte de celle réformiste du capitalisme ? Ne faut-il pas qu’elle s’adresse à la jeunesse, aux petits paysans, aux petits commerçants, aux petits artisans, aux petits pêcheurs, aux petits épargnants, aux étudiants et leur tienne un discours clair sur l’absence d’avenir avec le capitalisme ? L’extrême gauche est trop proche de la conception terre à terre des militants syndicalistes selon lesquels « on n’en est pas là » pour être, en avant-garde, cette voix des travailleurs.
Faire entendre la voix du monde du travail, dit l’éditorial de LO, et ce n’est pas nous, « Voix des Travailleurs, qui dirons le contraire. Mais cela reste dans le vague. De qui faut-il se faire entendre ? Des patrons et de l’Etat comme le prétendent les dirigeants syndicaux ? Ne faut-il pas d’abord que la classe ouvrière se fasse entendre d’elle-même dans des comités, des assemblées, des élections de délégués non soumises au système patronal de délégation ? Ne faut-il pas que cette voix ouvrière soit porteuse d’une perspective claire, clairement distincte de celle réformiste du capitalisme ? Ne faut-il pas qu’elle s’adresse à la jeunesse, aux petits paysans, aux petits commerçants, aux petits artisans, aux petits pêcheurs, aux petits épargnants, aux étudiants et leur tienne un discours clair sur l’absence d’avenir avec le capitalisme ? L’extrême gauche est trop proche de la conception terre à terre des militants syndicalistes selon lesquels « on n’en est pas là » pour être, en avant-garde, cette voix des travailleurs.