2014, année de l’amiante en France : dix tués par jour sans condamnation, est-ce un crime d’Etat ?
24 mars 2016, 07:24
C’est dans une ambiance tendue qu’une juge professionnelle des prud’hommes a entamé jeudi dans une salle bondée de Forbach (Moselle) l’examen de 834 dossiers de "gueules noires", qui demandent la reconnaissance de leur préjudice d’anxiété pour l’exposition à des substances cancérogènes.
C’est la seule manière de faire reconnaitre actuellement la nuisance des cancérogènes.
En février 2015, la justice prud’homale avait déjà reconnu pour la première fois à d’autres mineurs lorrains, employés dans des mines de fer, un préjudice d’anxiété face au risque de développer de graves maladies professionnelles. L’ancien exploitant de mines de fer en Lorraine, Lormines, a fait appel de cette décision.
C’est dans une ambiance tendue qu’une juge professionnelle des prud’hommes a entamé jeudi dans une salle bondée de Forbach (Moselle) l’examen de 834 dossiers de "gueules noires", qui demandent la reconnaissance de leur préjudice d’anxiété pour l’exposition à des substances cancérogènes.
C’est la seule manière de faire reconnaitre actuellement la nuisance des cancérogènes.
En février 2015, la justice prud’homale avait déjà reconnu pour la première fois à d’autres mineurs lorrains, employés dans des mines de fer, un préjudice d’anxiété face au risque de développer de graves maladies professionnelles. L’ancien exploitant de mines de fer en Lorraine, Lormines, a fait appel de cette décision.
Le délibéré est attendu le 30 juin.