Un exemple typique des erreurs d’interprétation du bon sens sur les changements d’état : la température de fusion ou de solidification. Quand on dit l’eau bout à 100° à la pression atmosphérique ou l’eau glace à 0°, on a tendance à penser qu’il suffit d’atteindre cette température pour ce changement d’état de la matière se produise. Cela laisse croire que le changement d’état serait produit par l’augmentation de température de 99° à 100° ou la diminution de température de 1° à 0°, soit un changement d’un degré. Mais on pourrait croire aussi que c’est causé par une augmentation ou une diminution d’un dixième de degré de 99,9° à 100° ou de 0,1° à 0°. Et pourquoi ne pas penser que c’est un centième de degré d’augmentation ou de diminution qui cause le saut d’un état à un autre. Ou encore moins… En fait, si on calcule pour une masse donnée d’eau ou de glace l’énergie qu’il a fallu pour opérer le changement d’état, on trouve comme équivalent l’énergie nécessaire pour chauffer ou refroidir la même quantité d’eau non de 1°, de 0,1° ni de 0,01° mais de… 80° !!!! Comme on le voit, le bon sens en prend un coup en thermodynamique et le changement d’état est un saut qui nécessite un bon élan et une quantité d’énergie pour effectuer ce saut !
Un exemple typique des erreurs d’interprétation du bon sens sur les changements d’état : la température de fusion ou de solidification. Quand on dit l’eau bout à 100° à la pression atmosphérique ou l’eau glace à 0°, on a tendance à penser qu’il suffit d’atteindre cette température pour ce changement d’état de la matière se produise. Cela laisse croire que le changement d’état serait produit par l’augmentation de température de 99° à 100° ou la diminution de température de 1° à 0°, soit un changement d’un degré. Mais on pourrait croire aussi que c’est causé par une augmentation ou une diminution d’un dixième de degré de 99,9° à 100° ou de 0,1° à 0°. Et pourquoi ne pas penser que c’est un centième de degré d’augmentation ou de diminution qui cause le saut d’un état à un autre. Ou encore moins… En fait, si on calcule pour une masse donnée d’eau ou de glace l’énergie qu’il a fallu pour opérer le changement d’état, on trouve comme équivalent l’énergie nécessaire pour chauffer ou refroidir la même quantité d’eau non de 1°, de 0,1° ni de 0,01° mais de… 80° !!!! Comme on le voit, le bon sens en prend un coup en thermodynamique et le changement d’état est un saut qui nécessite un bon élan et une quantité d’énergie pour effectuer ce saut !