Les Montagnards, Robespierre et les Jacobins étaient-ils l’aile marchante de la révolution française ?
4 février 2022, 15:09, par Éphraïm
« [...] il fut le lien vivant entre la bourgeoisie et la plèbe. Cet homme unique, irremplaçable, sut éviter la scission latente au sein du tiers état.
« Il fut l’écran qui dissimula aux masses populaires le visage de classe du Comité de Salut public.
« Ses origines, son passé politique le prédisposaient à ce jeu double.
« Robespierre était issu d’une « bonne famille ». Par son aspect extérieur, par son genre de vie, par le choix de son entourage, il était fort peu plébéien.
« A Arras, « son existence, écrit Gérard Walter, est celle d’un bourgeois moyen, rangé, très ordonné, vivant confortablement, en dehors de tout souci d’ordre matériel ».
« A Paris, il vécut, note Jaurès, « dans un large bien-être et dans une sorte de sécurité raffinée. »
« Il n’avait ni le langage ni les manières du peuple. « Jamais, observe Michelet, il ne se montra dans les foules. Sa correcte tenue de ci-devant l’eût fait paraître prodigieusement déplacé ».
« Une aversion physique l’éloignait de la foule dont il redoutait la violence élémentaire. Toute sa vie, il a craint d’être débordé par le torrent populaire. »
« [...] il fut le lien vivant entre la bourgeoisie et la plèbe. Cet homme unique, irremplaçable, sut éviter la scission latente au sein du tiers état.
« Il fut l’écran qui dissimula aux masses populaires le visage de classe du Comité de Salut public.
« Ses origines, son passé politique le prédisposaient à ce jeu double.
« Robespierre était issu d’une « bonne famille ». Par son aspect extérieur, par son genre de vie, par le choix de son entourage, il était fort peu plébéien.
« A Arras, « son existence, écrit Gérard Walter, est celle d’un bourgeois moyen, rangé, très ordonné, vivant confortablement, en dehors de tout souci d’ordre matériel ».
« A Paris, il vécut, note Jaurès, « dans un large bien-être et dans une sorte de sécurité raffinée. »
« Il n’avait ni le langage ni les manières du peuple. « Jamais, observe Michelet, il ne se montra dans les foules. Sa correcte tenue de ci-devant l’eût fait paraître prodigieusement déplacé ».
« Une aversion physique l’éloignait de la foule dont il redoutait la violence élémentaire. Toute sa vie, il a craint d’être débordé par le torrent populaire. »