Contre les bonnets rouges et les drapeaux rouges : la gauche réformiste, politique et syndicale
22 décembre 2013, 05:43
Rejeter le mouvement des bonnets rouges au prétexte que le mouvement rassemble au delà des secteurs ouvriers, c’est se détourner des ouvriers eux-mêmes qui se sont mobilisés, c’est se détourner des autres couches du peuple travailleur, c’est laisser le terrain libre à la propagande pro-patronale, c’est trahir le projet d’alliance entre les différentes couches exploitées et opprimées, c’est encourager le jeu de division bourgeoise entre catégories populaires, c’est replier le mouvement ouvrier sur lui-même, c’est marginaliser le mouvement ouvrier et l’exclure du mouvement populaire, c’est laisser la direction idéologiques aux calculateurs bourgeois, c’est laisser passer l’occasion de marquer des points contre la droite et le Medef.
Le prolétariat révolutionnaire n’ignore pas la difficulté des transporteurs menacés de faillites, ni la souffrance des éleveurs qui peinent à dégager l’équivalent d’un Smic pour tous leurs efforts. Le prolétariat révolutionnaire dénonce le grand patronat qui veut maintenir le système d’anarchie du marché, qui joue la concurrence sans frontière entre producteurs, qui exploite et le salarié, et le travailleur indépendant. ARS
Rejeter le mouvement des bonnets rouges au prétexte que le mouvement rassemble au delà des secteurs ouvriers, c’est se détourner des ouvriers eux-mêmes qui se sont mobilisés, c’est se détourner des autres couches du peuple travailleur, c’est laisser le terrain libre à la propagande pro-patronale, c’est trahir le projet d’alliance entre les différentes couches exploitées et opprimées, c’est encourager le jeu de division bourgeoise entre catégories populaires, c’est replier le mouvement ouvrier sur lui-même, c’est marginaliser le mouvement ouvrier et l’exclure du mouvement populaire, c’est laisser la direction idéologiques aux calculateurs bourgeois, c’est laisser passer l’occasion de marquer des points contre la droite et le Medef.
Le prolétariat révolutionnaire n’ignore pas la difficulté des transporteurs menacés de faillites, ni la souffrance des éleveurs qui peinent à dégager l’équivalent d’un Smic pour tous leurs efforts. Le prolétariat révolutionnaire dénonce le grand patronat qui veut maintenir le système d’anarchie du marché, qui joue la concurrence sans frontière entre producteurs, qui exploite et le salarié, et le travailleur indépendant. ARS