65 migrants de Grèce sont accusés de rébellion et de mise en danger de la vie d’autrui, et 25 sont actuellement en détention provisoire. Un dispositif de police important a été déployé pour les transférer au tribunal. Plusieurs associations de protection des droits de l’homme étaient là en soutien. « Ce qu’on veut savoir, c’est si cette façon de traiter les migrants dans les camps de détention continuera ou pas à servir de ligne directrice pour la cour ou pas », explique Michalis Vourekas, un des avocats de la défense, pour qui ce procès est un symbole.
Le procès a débuté malgré l’absence de traducteurs, une absence soulignée par la défense. Deux policières du camp ont témoigné. Elles ont parlé de feux et de jets de pierres, mais pas de danger pour la vie d’autrui. Un témoignage plutôt positif selon la défense. Mais Javied Aslam, le président de l’association des travailleurs migrants qui a déjà suivi plusieurs procès du même type reste sceptique : « Nous ne faisons pas confiance au gouvernement, car c’est ce gouvernement qui a donné des ordres pour créer ces conditions strictes pour les immigrés. »
65 migrants de Grèce sont accusés de rébellion et de mise en danger de la vie d’autrui, et 25 sont actuellement en détention provisoire. Un dispositif de police important a été déployé pour les transférer au tribunal. Plusieurs associations de protection des droits de l’homme étaient là en soutien. « Ce qu’on veut savoir, c’est si cette façon de traiter les migrants dans les camps de détention continuera ou pas à servir de ligne directrice pour la cour ou pas », explique Michalis Vourekas, un des avocats de la défense, pour qui ce procès est un symbole.
Le procès a débuté malgré l’absence de traducteurs, une absence soulignée par la défense. Deux policières du camp ont témoigné. Elles ont parlé de feux et de jets de pierres, mais pas de danger pour la vie d’autrui. Un témoignage plutôt positif selon la défense. Mais Javied Aslam, le président de l’association des travailleurs migrants qui a déjà suivi plusieurs procès du même type reste sceptique : « Nous ne faisons pas confiance au gouvernement, car c’est ce gouvernement qui a donné des ordres pour créer ces conditions strictes pour les immigrés. »