Plus de 44.000 personnes ont fait l’objet d’un éloignement forcé en 2013, contre 39.000 environ en 2012.
Les associations s’inquiètent particulièrement de la « nette augmentation » du nombre de mineurs placés en rétention, qui étaient plus de 3.600 en 2013 (contre 2.674 l’année précédente), dont plus de 3.400 à Mayotte. Elles soulignent aussi que « 227 enfants ont été placés illégalement en local de rétention administrative », dans des conditions « dérogatoires au droit commun ».
Soulignant les difficultés pour les sans-papiers à faire valoir leurs droits, puisque 54% des personnes expulsées n’ont pas pu voir un juge en métropole (99% en outre-mer), les associations appellent sans trop d’illusions à revoir le projet de loi immigration, qui doit être examiné au premier semestre 2015.
Ce texte « offrait la possibilité de revenir sur la loi Besson » de juin 2011, affirme Lucie Feutrier-Cook de l’Ordre de Malte-France, « mais il conserve les mesures les plus dures et il va plus loin en renforçant les dispositifs existants ».
Plus de 44.000 personnes ont fait l’objet d’un éloignement forcé en 2013, contre 39.000 environ en 2012.
Les associations s’inquiètent particulièrement de la « nette augmentation » du nombre de mineurs placés en rétention, qui étaient plus de 3.600 en 2013 (contre 2.674 l’année précédente), dont plus de 3.400 à Mayotte. Elles soulignent aussi que « 227 enfants ont été placés illégalement en local de rétention administrative », dans des conditions « dérogatoires au droit commun ».
Soulignant les difficultés pour les sans-papiers à faire valoir leurs droits, puisque 54% des personnes expulsées n’ont pas pu voir un juge en métropole (99% en outre-mer), les associations appellent sans trop d’illusions à revoir le projet de loi immigration, qui doit être examiné au premier semestre 2015.
Ce texte « offrait la possibilité de revenir sur la loi Besson » de juin 2011, affirme Lucie Feutrier-Cook de l’Ordre de Malte-France, « mais il conserve les mesures les plus dures et il va plus loin en renforçant les dispositifs existants ».