Comment éviter de se retrouver avec des nanoparticules dans les produits que vous utilisez ?
15 juillet 2015, 08:34
Certaines nanoparticules peuvent atteindre le système nerveux central, voire même endommager le cerveau. C’est ce qu’a démontré une étude[4] publiée en 2011 et réalisée par une équipe de chercheurs du CEA de Gif-sur-Yvette et de Grenoble. Ils ont reconstitué un modèle cellulaire de la barrière hémato-encéphalique - barrière qui protège le cerveau des éléments toxiques - associant des cellules endothéliales (cellules de la paroi des vaisseaux sanguins), cultivées sur une membrane semi-perméable, et des cellules gliales (pour le système nerveux). Ils ont ensuite exposé ce modèle à des nanoparticules de dioxyde de titane (nano-TiO2). Les chercheurs ont alors constaté qu’une exposition in vitro aux nano-TiO2 entraîne leur accumulation dans les cellules endothéliales. Il en résulte aussi une rupture de la barrière de protection, associée à une inflammation cérébro-vasculaire. Les résultats de cette étude ont montré qu’une exposition chronique à ces nanoparticules pourrait entraîner leur accumulation dans le cerveau avec un risque de perturbation de certaines fonctions cérébrales.
Certaines nanoparticules peuvent atteindre le système nerveux central, voire même endommager le cerveau. C’est ce qu’a démontré une étude[4] publiée en 2011 et réalisée par une équipe de chercheurs du CEA de Gif-sur-Yvette et de Grenoble. Ils ont reconstitué un modèle cellulaire de la barrière hémato-encéphalique - barrière qui protège le cerveau des éléments toxiques - associant des cellules endothéliales (cellules de la paroi des vaisseaux sanguins), cultivées sur une membrane semi-perméable, et des cellules gliales (pour le système nerveux). Ils ont ensuite exposé ce modèle à des nanoparticules de dioxyde de titane (nano-TiO2). Les chercheurs ont alors constaté qu’une exposition in vitro aux nano-TiO2 entraîne leur accumulation dans les cellules endothéliales. Il en résulte aussi une rupture de la barrière de protection, associée à une inflammation cérébro-vasculaire. Les résultats de cette étude ont montré qu’une exposition chronique à ces nanoparticules pourrait entraîner leur accumulation dans le cerveau avec un risque de perturbation de certaines fonctions cérébrales.