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La Révolution française contre le christianisme

25 novembre 2018, 06:51

Pas étonnant que Robespierre, qui allait refabriquer une religion dans la révolution, ait déclaré le 5 décembre 1792 aux Jacobins :

« Helvétius était un brigand, un misérable bel-esprit, un être immoral, un des plus cruels persécuteurs de ce bon Jean-Jacques, le plus digne de nos hommages. Si Helvétius avait existé de nos jours, n’allez pas croire qu’il eût embrassé la cause de la liberté. »

A sa suite, l’assemblée a été détruire le buste d’Helvétius, l’athée !!!

Le 7 mai 1794, dans son rapport à la société des Jacobins, Robespierre s’en prit à l’Encyclopédie :

« L’Encyclopédie renfermait quelques hommes estimables et un plus grand nombre de charlatans ambitieux… Cette secte, en matière politique, resta toujours au-dessous des droits du peuple, en matière de morale, elle alla beaucoup au-delà de la destruction des préjugés religieux… Cette secte propagea avec un grand zèle l’opinion du matérialisme qui prévalut parmi les grands et parmi les beaux esprits. »

Le 13 novembre 1792, Robespierre, dans sa « Lettre à ses commettants » :

« Si le peuple est dégagé de la plupart des préjugés superstitieux, il n’est point disposé à regarder la religion en elle-même comme une institution indifférente… Attaquer directement ce culte, c’est attenter à la moralité du peuple. »

Le 21 novembre 1793, Robespierre proclame que « Dieu est une grande idée protectrice de l’ordre social ».

Le 5 décembre 1793, il s’écrie à la Convention :

« Quel peuple rendit jamais un culte plus pur que le nôtre à ce grand Etre, que celui sous les auspices duquel nous avons proclamé les principes immuables de toutes les sociétés humaines. »

Dans son rapport du 7 mai 1794 sur le culte de l’Etre suprême, Robespierre conclut :

« Le fondement unique de la société civile c’est la morale… Malheur à celui qui cherche à éteindre le sublime enthousiasme et à étouffer par de désolantes doctrines cet instinct moral du peuple qui est le principe de toutes les grandes actions ! »

Le 28 novembre 1794, Robespierre déclarait aux Jacobins attaquant les radicaux déchristianiseurs :

« Nous saurons démontrer au peuple quel est le moral de ces hommes qui ont voulu extirper toute idée de religion, qui ont dit au peuple : « Tu n’auras pas de religion, un peuple religieux ne peut pas être républicain »… Voyez-vous jusqu’où ils ont porté leur audace et leurs desseins criminels ? Ceux-là porteront la peine de leur perfidie ! »

La Convention, suivant Robespierre, affirmait par décret :

« La Convention nationale défend toutes violences ou menaces contraires à la liberté de cultes. »

Robespierre déclarait aux Jacobins :

« Le fanatisme ! Il expire ; je pourrais même dire qu’il est mort. »

Bonaparte, lui, a parfaitement compris Robespierre :

« La société ne peut exister sans inégalités de fortunes, et l’inégalité des fortunes ne peut exister sans la religion. Quand un homme meurt de faim à côté d’un autre qui regorge, il lui est impossible d’accéder à cette différence s’il n’y a pas là une autorité qui lui dise : « Dieu le veut ainsi ». (Bonaparte, Conversations à la Malmaison, 30 Thermidor an VIII)

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