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Quand la Suisse était à l’avant-garde de la révolution anti-féodale en Europe

8 février 2014, 12:57

Alors que sa croissance économique attire de plus en plus d’étrangers, les Suisses doivent se prononcer dimanche pour ou contre "l’immigration de masse".

L’Union démocratique du centre (UDC), le parti le plus à droite de l’échiquier politique suisse, n’a pas pour habitude de faire dans la dentelle. Pour dénoncer l’arrivée trop massive à son goût des étrangers, la formation politique présentait dans le passé trois gentils moutons blancs expulsant d’un pré bien gras un vilain mouton noir. Pour s’opposer aux naturalisations, elle placardait une photo d’Oussama Ben Laden sur une carte d’identité à croix blanche. Mais pour promouvoir son "initiative" (l’équivalent de notre référendum) contre "l’immigration de masse", l’UDC se contente aujourd’hui d’aligner des chiffres, qu’elle estime suffisamment parlants.

L’UDC part d’un constat : le solde migratoire moyen annuel est d’environ 80 000 nouveaux immigrants par an. Et de lister concrètement ce que cela signifie en termes d’infrastructures : 34 500 logements de plus par an, 72 écoles et 500 enseignants, 380 lits d’hôpitaux et 160 médecins supplémentaires. Des objectifs impossibles à atteindre. Résultat, davantage d’embouteillages sur les routes, des hausses de loyers, du temps d’attente chez le médecin, etc.

Et cela semble fonctionner ! Au début de la campagne, en décembre 2013, le référendum contre "l’immigration de masse" ne recueillait que 35 % des intentions de votes. À quelques semaines du vote, qui a lieu dimanche, les sondages lui en donnaient 43 %.

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