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Catastrophe nucléaire au Japon : capitalistes et gouvernement japonais ont une grave responsabilité dans ce qui est un véritable crime contre l’humanité

21 mars 2011, 21:49, par RP

le principal risque sanitaire lié aux accidents en cascade survenus dans la centrale Fukushima-Daiichi 1 : la contamination des produits alimentaires. "Des niveaux de radioactivité anormaux ont été détectés" sur des échantillons de lait, d’épinards et de kakina, un légume japonais à feuilles vertes, a reconnu, lundi, le porte-parole du gouvernement. Il a jugé la situation suffisamment grave pour "ordonner" à quatre préfectures du nord-est (Ibaraki, Tochigi, Gunma et Fukushima) de suspendre la distribution de ces deux légumes. La préfecture de Fukushima interdira également les ventes de lait, rapidement contaminé lors d’une pollution radioactive.

La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) s’inquiète particulièrement des niveaux d’iode 131 - un radionucléide qui se fixe sur la glande thyroïde et provoque des cancers - et pas uniquement à proximité immédiate de la centrale de Fuskushima, mais aussi au nord de la préfecture d’Ibaraki, c’est-à-dire entre 80 et 120 kilomètres de là... Selon des relevés effectués, l’iode 131 y a atteint 7 fois la limite de contamination ! "C’est bien plus grave que ce qu’on pensait les premiers jours lorsqu’on croyait que ce genre de problème pouvait être cantonné dans un rayon de 20 à 30 kilomètres", a estimé Peter Cordingley, porte-parole de l’OMS pour la région Pacifique ouest.

La contamination était même plus élevée à Hitachi, toujours dans la préfecture d’Ibaraki, où des prélèvements du 18 mars sur les épinards ont révélé des concentrations supérieures à 54 100 becquerels par kilo, "soit 27 fois la limite en vigueur au Japon", écrit la Criirad. La glande thyroïde jouant un rôle essentiel pour la croissance, les jeunes sont encore plus sensibles que les adultes à l’iode 131. "Avec 300 grammes d’épinards contaminés, un enfant (de 7 à 12 ans) encaisse la dose maximale autorisée sur toute une année, soit 300 becquerels par kilo", s’alarme Roland Desbordes, son président. Pour un bébé de moins d’un an, il suffit d’un peu plus de 100 grammes !

Des conséquences pendant "des années et des années" (ASN)

Ce qui n’empêche pas les autorités de tenir des discours rassurants.

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