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Le peuple travailleur d’Egypte ne s’est pas battu pour remplacer Moubarak par une dictature militaire, par les mêmes chefs de l’armée que sous Moubarak, même si celle-ci promet le retour du pouvoir aux civils dans six mois mais "en maintenant l’ordre" (social ancien) "et la sécurité" (des riches et des profits capitalistes) ainsi que des liens avec les grandes puissances impérialistes..

13 février 2011, 21:06, par Mourad

Au Caire, toute la place Tahrir est évacuée. Toute ? Non, plusieurs milliers de manifestants résistent encore à la pression de l’armée. Sur ce rond-point, épicentre du soulèvement populaire déclenché le 25 janvier contre le régime d’Hosni Moubarak, un petit campement de protestataires refusait encore dimanche de quitter les lieux.

Autour de ce bivouac contestataire, la place de la Libération a repris son animation pré-révolutionnaire. Après la démission de Moubarak vendredi, la circulation y a repris ses droits, accompagnée d’opérations de nettoyage et de démontage des tentes.

Mais alors que les militaires tentaient dimanche matin de disperser les derniers manifestants, des milliers sont revenus en force place Tahrir. Ils sont venus soutenir ceux qui refusent toujours de partir avant que l’armée ne tiennent « ses promesses », à savoir la mise en œuvre d’un processus d’élections libres, la levée de l’état d’urgence, la libération de la presse. En somme la garantie de protéger les « acquis » de la Révolution.

« L’armée est la colonne vertébrale de l’Égypte. La solution n’est pas de nous faire quitter la place. Elle doit répondre à nos demandes », a déclaré un manifestant dans un haut-parleur. Un peu plus tôt, le chef de la police militaire, Mohamed Ibrahim Moustafa Ali, avait appelé les contestataires à démonter leur tentes et à quitter la place pour permettre à la vie de reprendre son cours normal.

Dimanche, le gouvernement a indiqué par la voix de son porte-parole qu’il resterait en place jusqu’à la fin de la période de transition. Un nouveau gouvernement sera alors nommé « sur la base de principes démocratiques ». Le calendrier de cette période de transition, entre les mains du Conseil suprême des forces armées (le véritable organe du pouvoir désormais) et de son chef Mohamed Hussein Tantaoui, reste toutefois à déterminer.

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