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Editorial - Tunisie, Algérie, Jordanie, Mauritanie, Egypte, Oman..., tout le Maghreb et le monde arabe veut se débarrasser de ses Ben Ali ! Débarrassons-nous aussi de la domination impérialiste et capitaliste qui les a mis au pouvoir et fait prospérer !

28 janvier 2011, 02:07, par RP

Dans la lignée de la Tunisie et de l’Egypte, le Yémen est en colère. Des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté dans la capitale Saana et à travers tout le pays jeudi 26 janvier pour réclamer la départ du présient, Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

Le président tunisien Ben Ali "est parti après 20 ans, 30 ans au Yémen, ça suffit" ont scandé les manifestants en colère qui s’inspirent directement de la "Révolution du Jasmin" tunisienne et sont dans la même situation que les Egyptiens dont une partie de la population veut elle aussi le départ du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis trois décennies.

Multiplier les manifestations pour diviser la police
"Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir", "l’heure du changement a sonné" ont répété les milliers de manifestants pendant près de deux heures dans la capitale Saana où ils défilaient en quatre manifestations distinctes pour rendre la tache plus difficile à la police.

La révolte est menée à la fois par les membres de l’opposition parlementaire et par de jeunes activistes. "Nous nous rassemblons aujourd’hui pour demander le départ du président Saleh et de son gouvernement corrompu", a affirmé devant la foule un député du parti islamiste Al-Islah, Abdelmalik al-Qasuss, indique l’AFP.

Le pouvoir tente de calmer les esprits
Depuis plusieurs jours déjà, des manifestations ont lieu dans le pays mais elles n’avaient jamais atteint de telles proportions. Pour calmer les esprits, le gouvernement yéménite a annoncé en début de semaine une hausse des salaires, sans succès.

Dimanche dernier, 23 janvier, Ali Abdallah Saleh avait pris la parole à la télévision pour affirmer qu’il n’avait aucunement l’intention de transmettre le pouvoir à son fils aîné Ahmad, chef de la garde républicaine."Nous sommes une république, et je suis contre la transmission du pouvoir", a-t-il dit.

En outre, aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur, Motahar Rachad al-Masri, a déclaré à l’AFP : "Le Yémen ne ressemble pas à la Tunisie", précisant que le Yémen "est un pays démocratique". C’est ce qu’on appelle la méthode Coué...

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