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17 janvier 2011 14:36, par Robert Paris
La révolution tunisienne est observée à la fois avec passion et inquiétude dans le monde arabe. Si les opinions publiques, ce qu’on appelle « la rue arabe », ont suivi les événements avec une empathie parfois très démonstrative, les pouvoirs en place, eux, de Rabat à Bagdad en passant par Le Caire, sont restés silencieux ou très prudents dans leurs réactions. Une réserve qui traduit manifestement leur propre peur de soulèvements populaires. Significative à cet égard, la réaction de la Ligue arabe qui s’est bornée, samedi, à inviter à la fois les autorités politiques et les forces vives de la Tunisie à faire (...)