En réponse à :
20 janvier 2011 00:34, par Toufik
Ben Ali.
Il fallait le voir, s’adressant aux Tunisiens dans son allocution télévisée du 10 janvier, arc-bouté dans ses certitudes, visage fermé, air grave, regard noir. Il fallait l’entendre stigmatiser ces « criminels », ces « délinquants », ces « voyous cagoulés » qui ont « vendu leur âme au terrorisme et à l’extrémisme ».
Il fallait l’entendre confondre dans sa vindicte paranoïaque les islamistes et les gauchistes, et dénoncer ces « agents à la solde de l’étranger », érigés en seuls responsables des émeutes qui secouent le pays depuis 25 jours maintenant. Il fallait l’entendre encore, menacer à mots à peine (...)