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Editorial 6-12-2010 - Les banques nous jettent dans la misère - Devons-nous les frapper au coffre-fort ?

12 décembre 2010, 10:11, par Max

" Avec l’aggravation de la crise, ce qui guette la majorité d’entre nous, c’est la paupérisation."

Quelle aggravation de la crise ? La crise systèmique est là . On peut parler de réplique quand un tremblement de terre fait des "petits", c’est à dire qu’après le séisme il y a d’autres secousses moins fortes, mais la rupture elle a déjà eu lieu.
Par contre les conséquences, elles, ne sont pas toujours visibles ou détectées immédiatement par tous les "observateurs" et plus généralement l’environnement.
L’exemple le plus flagrant est le Tsunami qui suit un séisme sous marin.

Les phénomèmes de tectoniques des plaques, sont en tous cas responsables du chevauchement des plaques continentals, océaniques et ces chocs sont une discontinuité d’un mouvement qui a atteint une limite élastique des matériaux soumis à des pressions collosalles.

La crise du système capitaliste est de même une rupture, qui marque un changement fondamental de comportement du système. L’ancien est mort .

La séparation des continents qui constituaient la Pangée, n’est pas un phénomème réversible : La Pangée est "morte" et son enterrement n’était pas une erreur mais une réalité. La transformation n’était pas plus ou moins grave : elle était définitive et fondamentale.

Dans notre cas, il est clair que nous n’avons encore rien vu du choc systèmique de notre vieux monde ; mais tous les indicateurs montrent que le risque est largement au delà de la paupérisation que connaissent déjà les 4/5 des prolétaires du globe.

La réalité est la paupérisation des classes moyennes et le risque, le fascisme.

La réalité est la croissance des industries et de la vente d’armement, et avec elles l’enrôlement de millions de jeunes au chomage : le risque est la guerre mondiale.

La réalité est la reprise des idéologies de type front populaire : le risque est le détournement de mouvement révolutionnaire et la voie au fascisme.

Les élections sont à nouveau un piège mais la grève n’est pas la réponse en soi, sans une perspective claire des enjeux en ce moment.

L’onde de choc du séisme économique a été ralenti volontairement ppar l’intervention massive des états, mais comme une digue a des limites, celles de l’endettement des états aussi.
En France en décembre 2010, les profs ont peur réellement de ne pas être payés à la fin du mois, de la même façon que les ouvriers de l’automobile au chomage technique.

A cette peur bien réelle et justifiée, il est nécessaire de voir non pas juste certains effets de la crise mais ses causes.
Sinon on peut penser comme la semaine dernière qu’il neige un peu plus fort que d’habitude mais bon ce n’est pas si grave : on ne voit pas la véritable tempête et l’environnement (densité de circulation routière) dans lequelle elle frappe.
Du coup des gens vont abandonner leur voiture et faire 40 km à pied pour aller rejoindre leur maison (et risquer leur vie parfois) : ils n’habitent pas la Norvège mais l’Ile de France !

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