L’origine de la famille et de l’oppression des femmes
29 janvier 2013, 17:04, par abraham
« Avec le mariage conjugal apparaissent constamment deux personnages sociaux caractéristiques, qui étaient inconnus jusqu’alors : l’amant régulier de la femme et le cocu. Les hommes avaient remporté la victoire sur les femmes, mais les vaincues se chargèrent généreusement de couronner leurs vainqueurs. A côté du mariage conjugal et de l’hétaïrisme, l’adultère devint une institution sociale inéluctable, - proscrite, sévèrement punie, mais impossible à supprimer. La certitude de la paternité reposa, comme par le passé, tout au plus sur une conviction morale ; et pour résoudre l’insoluble contradiction, le Code Napoléon décréta : « Art. 312. L’enfant conçu pendant le mariage a pour père le mari. »
« Avec le mariage conjugal apparaissent constamment deux personnages sociaux caractéristiques, qui étaient inconnus jusqu’alors : l’amant régulier de la femme et le cocu. Les hommes avaient remporté la victoire sur les femmes, mais les vaincues se chargèrent généreusement de couronner leurs vainqueurs. A côté du mariage conjugal et de l’hétaïrisme, l’adultère devint une institution sociale inéluctable, - proscrite, sévèrement punie, mais impossible à supprimer. La certitude de la paternité reposa, comme par le passé, tout au plus sur une conviction morale ; et pour résoudre l’insoluble contradiction, le Code Napoléon décréta : « Art. 312. L’enfant conçu pendant le mariage a pour père le mari. »