L’oppression de la femme, ce n’est pas autrefois ni ailleurs : c’est maintenant et chez nous !
9 mars 2014, 23:05, par Lyne
Ouvrières discriminées, direction désavouée
La Snecma-Gennevilliers a été condamnée vendredi 15 janvier par le tribunal des prud’hommes de Nanterre pour discrimination à l’égard de huit ouvrières. Ces dernières avaient attaqué la direction en 2005. Elles considéraient que leurs carrières et salaires évoluaient de manière tout à fait inégalitaire comparé à celles des hommes.
C’est donc avec une immense satisfaction que les ouvrières ont appris qu’elles obtenaient près de 280 000 euros d’indemnisation pour elles toutes, les versements s’échelonnant selon les cas entre 8 000 et 60 000 euros.
Leur satisfaction était d’autant plus forte que la directrice des ressources humaines ne s’était pas privée d’ironiser sur ces discriminations. En tout cas, le retour de bâton que vient de lui infliger le tribunal lui a fait ravaler sa morgue, pour le plus grand plaisir de tous ceux qui combattent les discriminations hommes-femmes à l’usine.
jeudi 28 janvier 2010
Extrait du journal Lutte ouvrière.
Ouvrières discriminées, direction désavouée
La Snecma-Gennevilliers a été condamnée vendredi 15 janvier par le tribunal des prud’hommes de Nanterre pour discrimination à l’égard de huit ouvrières. Ces dernières avaient attaqué la direction en 2005. Elles considéraient que leurs carrières et salaires évoluaient de manière tout à fait inégalitaire comparé à celles des hommes.
C’est donc avec une immense satisfaction que les ouvrières ont appris qu’elles obtenaient près de 280 000 euros d’indemnisation pour elles toutes, les versements s’échelonnant selon les cas entre 8 000 et 60 000 euros.
Leur satisfaction était d’autant plus forte que la directrice des ressources humaines ne s’était pas privée d’ironiser sur ces discriminations. En tout cas, le retour de bâton que vient de lui infliger le tribunal lui a fait ravaler sa morgue, pour le plus grand plaisir de tous ceux qui combattent les discriminations hommes-femmes à l’usine.
jeudi 28 janvier 2010
Extrait du journal Lutte ouvrière.