Haïti a connu en 2009 un long mouvement social, le premier depuis longtemps. La revendication d’un salaire minimum quotidien de 200 gourdes – 3,50 euros [6] – dans un pays où les trois quarts de la population disposent de moins de 1,50 euro par jour. Le président René Préval, soucieux de préserver l’intérêt des investisseurs, a jugé que c’était trop. L’année précédente, son gouvernement avait laissé monter le prix du riz et de l’huile, provoquant des émeutes de la faim.
Dans la presse :
Haïti a connu en 2009 un long mouvement social, le premier depuis longtemps. La revendication d’un salaire minimum quotidien de 200 gourdes – 3,50 euros [6] – dans un pays où les trois quarts de la population disposent de moins de 1,50 euro par jour. Le président René Préval, soucieux de préserver l’intérêt des investisseurs, a jugé que c’était trop. L’année précédente, son gouvernement avait laissé monter le prix du riz et de l’huile, provoquant des émeutes de la faim.