"ils poursuivront le même combat insensé visant à l’établissement de « relations prudentes » avec la classe capitaliste, et en se servant toujours des mêmes armes inefficaces (le syndicalisme "pur et simple")" ! Mais un socialiste véritable ne s’arrête pas à pareil point de vue. Car une chose milite en votre faveur, une chose qui vous donne droit à la sympathie du socialiste ; c’est que malgré vos erreurs répétées envers les principes de base, les buts et les méthodes, malgré votre poursuite actuelle de pures illusions, malgré la pauvreté que vous attirez sur vous-mêmes et malgré la répétition cumulative de vos faillites, vous conservez encore assez de virilité pour résister à l’oppression et vous faites preuve de toute la rébellion nécessaire à la réalisation d’une grève. L’attitude des travailleurs engagés dans une grève de bonne foi, en est une qui commande l’admiration. Cette attitude est un gage de la défaite prévisible de l’esclavage."
Tout ce qui dit De Leon est très juste, dommage qui’il s’adresse aux ouvriers de "haut", car il se place à l’extérieur.
C’est vrai au sens ou, si j’ai bien compris, il n’est pas embauché et donc un militant en dehors des murs de l’usine.
Mais en même temps son combat et celui des grévistes est lié : si les ouvriers se laisse mener sans conscience de leur force, de leur classe, de l’internationalisme de celle ci, sans s’organiser eux même, alors c’est aussi De leon qui sera paralysé, y compris avec toutes les meilleurs idées du monde.
"ils poursuivront le même combat insensé visant à l’établissement de « relations prudentes » avec la classe capitaliste, et en se servant toujours des mêmes armes inefficaces (le syndicalisme "pur et simple")" ! Mais un socialiste véritable ne s’arrête pas à pareil point de vue. Car une chose milite en votre faveur, une chose qui vous donne droit à la sympathie du socialiste ; c’est que malgré vos erreurs répétées envers les principes de base, les buts et les méthodes, malgré votre poursuite actuelle de pures illusions, malgré la pauvreté que vous attirez sur vous-mêmes et malgré la répétition cumulative de vos faillites, vous conservez encore assez de virilité pour résister à l’oppression et vous faites preuve de toute la rébellion nécessaire à la réalisation d’une grève. L’attitude des travailleurs engagés dans une grève de bonne foi, en est une qui commande l’admiration. Cette attitude est un gage de la défaite prévisible de l’esclavage."
Tout ce qui dit De Leon est très juste, dommage qui’il s’adresse aux ouvriers de "haut", car il se place à l’extérieur.
C’est vrai au sens ou, si j’ai bien compris, il n’est pas embauché et donc un militant en dehors des murs de l’usine.
Mais en même temps son combat et celui des grévistes est lié : si les ouvriers se laisse mener sans conscience de leur force, de leur classe, de l’internationalisme de celle ci, sans s’organiser eux même, alors c’est aussi De leon qui sera paralysé, y compris avec toutes les meilleurs idées du monde.