Quelques textes sur la conception marxiste de l’Etat
4 mars 2013, 08:19, par RP
« Où est la patrie de ceux qui n’ont aucune propriété, qui ne peuvent prétendre à aucun emploi, qui ne retirent aucun avantage du pacte social ? Partout condamnés à servir, s’ils ne sont pas sous le joug d’un maître, ils sont sous celui de leurs concitoyens (…) Que pourraient-ils devoir à l’Etat qui n’a rien fait que cimenter leur misère et river leurs fers ; ils ne lui doivent que la haine et les malédictions. Ah ! Sauvez-le l’Etat, vous à qui il assure un sort tranquille et heureux ; n’exigez rien de nous, c’est bien assez que le destin cruel nous ait réduit à la cruelle nécessité de vivre parmi vous. »
Marat, novembre 1789
« Un jeune garçon pâtissier se donnait un jour les airs d’aimer sa patrie.
"Qu’entends-tu par ta patrie ?" lui dit un voisin : "Est-ce la rue où demeuraient ton père et ta mère, qui se sont ruinés, et qui t’ont réduit à enfourner des petits pâtés pour vivre ?" »
Voltaire dans son Dictionnaire philosophique
« Traîtres seraient les gouvernements qui, élevés sur les pavois prolétaires, ne feraient pas opérer à l’instant même :
1° - Le désarmement des gardes bourgeoises.
2° - L’armement et l’organisation en milice nationale de tous les ouvriers. »
« Où est la patrie de ceux qui n’ont aucune propriété, qui ne peuvent prétendre à aucun emploi, qui ne retirent aucun avantage du pacte social ? Partout condamnés à servir, s’ils ne sont pas sous le joug d’un maître, ils sont sous celui de leurs concitoyens (…) Que pourraient-ils devoir à l’Etat qui n’a rien fait que cimenter leur misère et river leurs fers ; ils ne lui doivent que la haine et les malédictions. Ah ! Sauvez-le l’Etat, vous à qui il assure un sort tranquille et heureux ; n’exigez rien de nous, c’est bien assez que le destin cruel nous ait réduit à la cruelle nécessité de vivre parmi vous. »
Marat, novembre 1789
« Un jeune garçon pâtissier se donnait un jour les airs d’aimer sa patrie.
"Qu’entends-tu par ta patrie ?" lui dit un voisin : "Est-ce la rue où demeuraient ton père et ta mère, qui se sont ruinés, et qui t’ont réduit à enfourner des petits pâtés pour vivre ?" »
Voltaire dans son Dictionnaire philosophique
« Traîtres seraient les gouvernements qui, élevés sur les pavois prolétaires, ne feraient pas opérer à l’instant même :
1° - Le désarmement des gardes bourgeoises.
2° - L’armement et l’organisation en milice nationale de tous les ouvriers. »
Auguste Blanqui – Le toast de Londres