Six jours après une grève du métro de Londres qui a été utilisée pour dresser les usagers contre les grévistes, le moment est jugé propice par le gouvernement Cameron. Il a présenté, mercredi 15 juillet, un projet de loi destiné à limiter le recours à la grève qui fait déjà l’objet, depuis les années Thatcher, d’une des législations les plus restrictives d’Europe. Depuis 1984, une grève n’est jugée légale au Royaume-Uni que si elle a été approuvée par une majorité des votants lors d’un plébiscite préalable à bulletins secrets. Le projet que le gouvernement conservateur va soumettre au Parlement impose une condition supplémentaire : que 50 % des salariés concernés participent au scrutin. Aujourd’hui, une grève peut être déclenchée même si une minorité des travailleurs a voté. Le projet de loi durcit aussi de façon spécifique les conditions de la grève dans les services publics (santé, éducation, sapeurs-pompiers, transports, sécurité aux frontières et énergie). Dans ces secteurs, il faudra en outre que 40 % de l’ensemble des salariés concernés aient approuvé l’arrêt de travail pour qu’il soit considéré comme légal.
Six jours après une grève du métro de Londres qui a été utilisée pour dresser les usagers contre les grévistes, le moment est jugé propice par le gouvernement Cameron. Il a présenté, mercredi 15 juillet, un projet de loi destiné à limiter le recours à la grève qui fait déjà l’objet, depuis les années Thatcher, d’une des législations les plus restrictives d’Europe. Depuis 1984, une grève n’est jugée légale au Royaume-Uni que si elle a été approuvée par une majorité des votants lors d’un plébiscite préalable à bulletins secrets. Le projet que le gouvernement conservateur va soumettre au Parlement impose une condition supplémentaire : que 50 % des salariés concernés participent au scrutin. Aujourd’hui, une grève peut être déclenchée même si une minorité des travailleurs a voté. Le projet de loi durcit aussi de façon spécifique les conditions de la grève dans les services publics (santé, éducation, sapeurs-pompiers, transports, sécurité aux frontières et énergie). Dans ces secteurs, il faudra en outre que 40 % de l’ensemble des salariés concernés aient approuvé l’arrêt de travail pour qu’il soit considéré comme légal.