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39- Quelle est la structure de la matière et du vide - ou comment la matière est virtuelle et le virtuel est matière

18 février 2015, 16:11, par Vidovic

VIRTUALITE N’EST PAS ILLUSION !

Le thème : L’homme primitif était-il doué de bon sens ?
Le cadre : Un amnésique (ou ignorant) peut etre comparé à une aiguille à coudre : sa tete ’creuse’ peut servir à y passer un fil pour le rendre utile.
La question subsidiaire : Le monde, est-il un miroir pour l’Homme’ ?
L’Homme - s’est-il fait ou est-il en voie de se réaliser ?

Préambule :

Parmi grand nombre de vestiges archéologiques attestant de l’état mental de l’humanité du début de son histoire, certains de ces vestiges trouvés le long de la rive droite du Danube Moyen (de l’embouchure de la Drave, jusqu’à l’embouchure de la Morava), on peut remarquer, parmi d’autres cryptogrammes , l’un plus proche de nous que d’autres : deux cercles parfaits, l’un dans l’autre - soit sur une surface plane, soit autour d’un récipient utilitaire. Pour comprendre la signification de ces messages qui émane la pensée du commun mortel initié à cette époque (d’il y a jusqu’ a sept mille ans), on est censé prendre en considération d’autres objets marqués de ce signe, dont la ’Vinkovacki lonac’ - une potiche autour de laquelle est gravé un complexe message d’une simplicité résumant la conception du monde environnant "l’homme de Vucedol" : Un calendrier solaire très précis et cohérent meme pour notre époque. Le premier calendrier annuel solaire rédigé en succession des symboles dans la protologique de la géométrie analytique prime bien que primitive - nous situant dans la marge de grandes probabilités.

En effet, l’interprétation du cercle parfait dans plusieurs fonctions, nous aide à y découvrir le symbole des confins de l’espace : du cercle attestant le pourtour de l’horizon - l’exstérieur du ciel et intérieur des confins de la terre. Le cercle extérieur atteste la stabilité de la ’coupole’ céleste tandis que le cercle intérieur la succession des variables des horizons terrestres en fonction du cercle céleste. Or on y remarque l’association des rares mais éloquents symboles à l’intérieur de l’horizon terrestre et des ’penchants’ des corps célestes . L’immuabilité du ciel sert d’interprétation du foisonnement des saisons terrestres subdivisées en six parties à la base et au sommet, celles-ci subdivisée en quatre parties horizontales (saisons) et celles là en douze carrés de surface inégale et aux bords ’ciselés’ - indiquant les longueurs des insolations saisonières et diurnes. Tout cela étant ’lisible’ grace à l’indication de la dispositions des corps célestes en mouvance très régulière. Les changements terrestres interprétés selon la mouvance parfaite du ciel sert à des fins pragmatiques : s’adapter au rythme naturel des saisons et de l’eau qui fait ’lien’ entre le ciel et la terre, d’ou les inondations et les cours d’eau sur la surface des champs des surfaces les plus anciennes de labourage et du paturage - organisés dans cette partie de l’Europe.

Parmi ces signes et gravures (sur lesquels on peut découvrir quelques lettres significatives) on découvre un signe intrigant : gravure d’un triangle parfait dans un carré parfait. Ailleurs que dans cette nature plate et sujette aux inondations saisonnières des champs utilitaires, on aurait cherché d’autres explications, mais la, ou alternaient les surfaces de la plaine proche des habitations, les surfaces labourables avec les surfaces de paturages, ce signe avait une importance capitale pour limiter et redéfinir après inonadation - les surfaces exactes des parcelles appartenant à d’aucuns.

Cet idéogramme montrant un triangle parfait dans un carré parfait semble etre la toute première amorce de la ’géometrie analytique’ qui interprete logiquement une illusion optique dans la nature des choses résumé dans la formule : a2 = a.b+ a2:10. C’est ainsi que la vieille civilisation a compris comment calculer la surface du sol plane vu d’une ’perspective de grenouille’ (taille d’homme dans la plaine) dans un triangle - vu de la surface d’une parcelle qui finit, à l’autre bout, en se retrécissant jusqu’à la rencontre des deux cotés du carré offrant la vision d’un triangle.

C’est là que s’est amorcée la claire différenciation entre ILLUSION et VIRTUALITE de l’état réel dans la nature humaine face à la nature des choses..

Besoin de certitude :

Dans cette epreuve que l’homme ancien était parfois aussi intelligent que l’homme contemporain, - dans la capacité de faire la différence entre l’optique et réalité comprise INTUITIVEMENT, qu’a commencé - dès l’éveil de la conscience humaine, la libération des illusions fort décevantes et appelant le conscient à chercher la certitude dans tout ce qui est pure impression.

C’est là qu’il faut concevoir la preuve que le doute est bon conseiller des certitudes : le monde n’est pas la projection de notre imagination ni de l’imagination de personne. Meme à prime abord, l’esprit humain a opté vers l’indubitable pour se libérer de la terrible ignorance qui empèche le bon sens de bien guider les pas et les gestes des humains. Tout un chacun voit le mirage dans la plaine mais la réflexion faite nous met en garde contre l’illusion optique dont l’homme ne s’est jamais complètement libéré, meme de nos jours ou notre oeil a trouvé les prothèses technologique qui ne sont toujours pas en mesure de cerner l’infiniment petit ni l’infiniment grand. Et malgré la trouvaille de l’imagination de Leibnitz tournant et retournant sa vision de ’monades’ et son ’calcul infinitésimal’ (interaction de l’algèbre et de géométrie). On n’y arrive ni en rendant l’optique le plus ’aigu’ possible, ni avec les tours des retournements des formules mathématiques. On y arrive de mieux en mieux en interrogeant notre INTUITION. N.B. A titre d’anecdote circonstanciée : les brouilles et débrouilles d’Aristote dans sa logique, il est tombé dans le piège du géocentrisme ou l’optique primait sur tout autre jugement, car ’Organon’ ne parle que de ce que les yeux (re)connaissent.

Certes, le cryptogramme virtuel du triangle parfait dans un carré parfait, est reste utile pendant plus de sept mille ans à des fins très ’terre à terre’, mais à partir des premières conclusions toute dérogation analogique s’est avérée approximative sinon renversante. Ayant appris par là que ’nos yeux nous trompent’ (meme dans la ’grotte de Platon, - inversion de l’intuition !) si nos impressions ne sont pas soumises à la vérification du sens intuitif. Les non-intuitifs se sont moqué des ’vérités immuables’ de Platon, et, plus tard, de la conscience par laquelle Descartes commence son ’Discours de la méthode’ (en particulier le fameux Leibnitz). C’est sans doute pour les intuitifs que Cartésisus a insisté sur la nécessité de surmonter l’épreuve du doute pour se situer ne serait-ce que dans la marge de la grande probabilité sinon de la certitude.

Ce besoin de certitude est devenu exploit de l’esprit suscité par le besoin y compris dans les relations sociales - cerné par St Benoit : In necessariis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas ?.

Cette devise, suivi comme un ’axiome’ de bonne foi, n’a pas résisté dans les épreuves de l’histoire. Ce sont les Alliés occidentaux qui l’ont trouvé en 1944 lors de la Bataille autour du Monte Cassino de bon vieux Benedictus. Les Alliés étaient certains que dans ce monastère leur ennemi auraient caché leur stock d’armes et de munitions et - tout comme les Venitiens, en combattant les Turcs à Athénes : convaincus que le Parthenon recelait les armes turques, ont tire sur ce monument - oeuvre du bon sens au service de la crédulité et - ayant trouvé la cargaison de poudre turque, le feu grégeois a fait ’mouche’. Le temple d’Athéna a été très andommagé. Point de vainqueur.

Les Alliés, par contre, n’ont ni trouvé ni détruit matériaux de guerre à Monte Cassino, mais l’ont détruit prouvant que ’dans le doute il ne peut point y avoir de liberté.’ Meme selon l’Evanglle : on narrive pas à la liberté par le doute, mais par la vérité.

Si l’imagination n’est point à l’origine du monde, elle ne peut pas nous servir à comprendre le monde. Pour une simple raison - l’INTUITION n’a rien à devoir à l’imagination. De l’intuition vient la certitude, car tout ce qui est (sans le devoir à Platon) intuition vient de l’essentiel de la nature humaine - de la conscience par laquelle le Créateur guide notre sens de réalité. La réalité optique pour etre crédible, doit etre éclairée par l’intuition (toutes les ramifications des mathématiques viennent de source intuitive !). Etre ’de bonne foi’ c’est etre dans la vérité, c’est à dire - crédible. Essor de la protomatière, le monde en fonction duquel est fait notre corps se fait dans la ’verticalité’ des structures faites à différents degrés de la protomatière et aboutit à notre conscient par l’intuition de la conscience ouverte. Ou chercher les illusions et le hasard ?

L’intuition informe (comme le dirait Descartes) en permanence nos sens et s’arrete là ou s’amorce l’imagination du pouvoir optique. Cela étant dit, on n’ invente rien, on découvre par soi meme des données concernant le monde environnant en fonction duquel est fait notre organisme qui ’pense’ quant il cherche l’accord entre le virtuel et le réel. Et c’est bel et bien notre intuition qui organise nos sens répondant au besoin suscité par notre angoisse, ou l’on se demande, p-ex. comment réaliser ce que la nature ne nous a pas offert comme l’instinct l’éprouve chez certains membres de la faune : comment faire tomber un fruit à l’aide d’un baton. L’homme a trouvé, par l’intuition - la sarbacane qui fait mouche là ou ne peut servir aucun baton avec certitude et adresse.

Mathématique est la structure de la virtualité :

La perfection selon laquelle se fait la création (que nous avons constaté en observant le processus de formation d’un poussin dans l’oeuf) devrait se reproduire dans notre esprit lors de l’effort de réflexion créative afin d’ etre la virtualité sensible et sensée. Or toute doctrine de philosophie ou de religion que l’on est censé créer en spéculant avec des données sures, probables et imaginaires (selon le syllogisme d’Aristote) n’y arrive pas car la virtualité de notre manière de penser ne tient pas assez compte de la logique qui a généré la Creation du monde objectif. L’intuition vient de la logique intrinseque des choses du monde environnant dans le suivi de la verticalité de la présence de la protomatière. A défaut de cette verticalité - tout est vain pour ne pas dire faux.

C’est, donc, l’intuition qui nous aide à procéder à la vérification de nos impressions et suscite le nécessaire jugement de tout ce qui est optique. Plus encore, intuition devient la source des concepts abstraits dans la compréhension de la réalité qui, sans cela, demeurerait incompréhensible en suscitant le shamanisme et les ’dogmes’ idéologiques cahotiques par associations sophistiquées des vagues impressions que le doute n’a pas soumis au jugement intuitif, p.ex. des mathématiques.

Que faire, donc, des données que l’ oeil n’a pas constatées ? Car la certitude vient de ce que le doute n’a pas pu éliminer - dans l’assemblage logique des données qui parfois finissent dans l’ébauche des idées complexes, offrant les preuves de comment on arrive dans la marge des certitudes qui sert de base à la virtualité qui permet la réalisation du substantiel et du réel. Tous les projecteurs et les constructeurs en savent quelque chose. Il est vrai qu’en procédant de la sorte on peut créer nombres des oeuvres qui bonifient notre condition d’homme, mais, hélas,qui peuvent meme gravement la compromettre.

NOTA : L’idée du bien et du mal n’est pas la concrétisation du vrai et du faux - l’éthique ne remplace pas la logique. L’esthétique sans la logique qui ordonne l’ethique a quelque chose de ’diabolique’ (remettant en cause le haut sens du vrai)...

Les rapports entre l’origine du monde et l’histoire de la création (avec la ’spontanéité’ bergsonnienne) - dans l’histoire de la philosophie font une étonnante confusion dont l’origine est a entrevoir dans ’Théogonia’ d’Hesiode, et dans l’échec de toutes les tentatives de présenter logiquement le sens de - ’Haos’.

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