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39- Quelle est la structure de la matière et du vide - ou comment la matière est virtuelle et le virtuel est matière

11 janvier 2015, 19:47

Pour tout comprendre :

CONSCIENCE ET INCONSCIENCE

La verticalité de la protomatière, omniprésente à la base meme des structures, dans tous les systèmes faisant l’unicité en soi et venant de l’unicité à la base, d’ou viennent tous les systèmes des faits coordonnés (l’infiniment petit et l’infiniment grand sont - un et unique), passe par la conscience des etres humains. La conscience suscite l’intuition en tant que fonction virtuelle des variables des sens instinctifs. Et s’accomplit dans la cohérence de la logique comme connaissance directe du monde ambiant - ou le virtuel affirme et confirme le réel.

La conscience ouverte génère l’intuition qui maintient, en plus de l’équilibre entre la conscience humaine et l’instinct animalier - le conscient qui équilibre les diverses impressions que nous apportent nos sens avec la mémoire qui assure la continuité de notre savoir appris et le moment présent, aussi bien en état éveillé qu’en état de sommeil. L’état éveillé suit la logique qui vient de l’intuition et l’état de sommeil sous l’influence de la conscience de l’inné , sans intervention de la logique de l’état éveillé et, en tant que valorisation du réel, met en synthèse de l’éveil sans l’accuité du moment donné. Un sens profond du virtuel qui ne renie pas le réel, mais le prolonge dans le sens téléologique.

La forte impression qui en résulte, en effet, souvent s’avère prémonitoire. La prémonition, aussi bien que la télépathie, sont de nature irrationnelle, mais comme toute irrationalité, en fonction du conscient non conditionné par les coordonnées espace/temps, il ne saurait exister indépendamment du rationnel. La prémonition venant de l’état non conscient, est parfois plus proche de la réalité à venir qu’une analyse des faits en l’état de l’éveil meme, basée sur la cohérence du jugement logique (en état de l’éveil) qui ne tient pas compte du sens téléologique.

Nombre des grands tournants au cour de l’histoire des homme l’attestent (comme le reve du roi mède Astiage, grand père maternel de Cyrus le Grand (selon Herodote), ainsi que : ’ Des inventeurs, et non des moindres, des hommes de science prestigieux ont avoué avoir puisé leur inspiration créatrice dans leur sommeil, au cours d’un rêve. Paul Ehrlich : la structure des cellules ; Elias Howe : La machine à coudre ; Mendeleev : sa table de classification des éléments ; Von Stradonitz : le Benzol ; Otto Loewi, prix Nobel de physiologie, avoua qu’il avait découvert le secret de la transmission chimique de l’influx nerveux en rêve comme Niels Bohr la structure de l’atome’ (v. Google), etc.

Toute donnée émanant de la protomatière (dénomination prise en considération par Werner Heisenberg dissertant de " l’équation du monde"), est strictement individuelle, mais dans l’ensemble rendu solidaire avec d’autres par un ’ciment’ d’échange de l’émanation de la protomatière de nature toujours individuelle mais complémentaire car non confondable. Et non dénombrable !

D’ou vient le sens primaire de la cohérence entre données systématisées.

La conscience humaine, en tant que base de l’identité humaine, est la faculté strictement humaine de discerner et reconnaitre en identifiant la nature de l’agencement des donnés individualisées dès leur origine - par affinité parente de la conscience humaine elle meme. Permettant ainsi l’acuité dans le flou des données rapportées pas nos sentiments en les fixant dans l’esthétique de la mémoire. Ce procédé atteste de l’esprit de la vérité qui devient réfractaire au flou des vagues impressions - qu’elles viennent des illusions, de l’ignorance ou du mensonge préconçu ou délibéré.

A l’apogée de sa capacité de cerner, de discerner et mettre en synthèse cohérente les faits réels nouveaux, l’ame humaine devient la force spirituelle stable et sure d’elle meme et tout ce qui n’est que temporel n’a plus d’influence sur la clarté dans l’ame qu’est l’esprit de la vérité.

On peut parler de la maturité de l’ame humaine en tant qu’état mental de l’homme entier, qui nous rend capable de ne pas tenir compte dans la cohérence des certitudes, de ce qui est illusion ou l’impact des sentiments puissent-ils etre fort, meme face à une mort certaine.

La mort d’un etre humain entier accompli dans la connaissance de la vérité, fait que tout ce qui est éphémère, illusoire ou fallacieux, reste partie intégrante du corps puisque solidaire des sens instinctifs et de ses réactions à l’impact de l’illusoire sur l’incertain, sans etre valorisé par notre intuition. Seuls les certitudes éclairées par notre intuition font partie de la base de notre individualité qu’est l’ame. C’est ainsi que la connaissance ne sort pas de son milieu naturel d’origine qu’est la permanence de la protomatière qui continue notre conscience et domine nos sentiments identifiés dans le conscient.

L’ame humaine de ce fait est le seul destin de la terre qui continue la protomatière en tant que l’ensemble indénombrable des émanations des identités uniques qui, en synergie, font le monde des systèmes de la matière organisée sur toute l’épaisseur de sa trajectoire allant de l’Un et unique à l’unicité de toute essence.

La part corruptible de l’identité humaine est une notion temporelle. Elle se fait au fil de la vie en tant que pensée, parole, expressions diverses et reste du domaine de la créativité menée par l’intuition. De l’essence intuitive , p.ex., les mathématiques nous démontrent que meme l’irrationalité n’existe qu’en fonction de la rationalité et, plus est, qui prouve le caractère entier du rationnel qui de ce fait (l’irrationalité le prouve !) est loin d’etre parfait. Or un paramètre virtuel bien que la mesure du caractère véridique du réel, ne fasse pas partie du réel, mais tout en étant la mesure du réel, rien de ce qui fait partie des choses de la réalité, n’est mesurable que par soi meme. Bref, étant d’origine intuitive, la logique mathématique générée par la conscience est la seule mesure possible de la Logique de la Création - dans sa constante dans la protomatière qui anime tout ce qui est et tout ce qui coexiste dans la vie.

La créativité humaine - loin de faire partie intégrante de la Logique de la Création, reste inséparable du corps de celui par qui elle vient et partage le destin de ce corps en se désintégrant tout ou tard. La logique de la Création se fait au grè des innombrables émissions de la protomatière en etant en tout - un détail, et dans l’ensemble un état qui n’est point concevable en application des parametres espace/temps, mais passe par tout ce qui est systèmes faits par l’interaction de la protomatière en restant en état immuable qui n’a point d’origine et ne saurait avoir de fin. C’est la seule possibilité logique de parler de l’éternité de l’ame humaine.

L’ame humaine, à la différence de notre mémoire et de notre conscient, qui vivent le meme destin que notre corps, étant essentiellement partie intégrante de notre conscience qui trie et domine nos jugements y compris dans l’esthétique de la mémoire (qui sous-entend aussi le sens logique de l’éthique) reste dans la continuité de la permanence de la protomatière - en tant que l’essentiel de l’identité humaine - non mesurable en application des coordonnées espace/temps.

Or, l’intuition est censée etre créative à défaut de quoi elle n’aurait été que latente. On peut vivre toute une vie avec la conscience à l’état latent, non ouverte, c’est à dire - stérile. De ce fait, toute une vie stérile (ni utilité ni dommage sur le plan du bien commun) n’est pas l’individualité réalisée en la personne humaine entière. Si la vie durant elle n’avait existé que comme une durée statique, ’sans laisser de traces’, toute une vie stérile (non créative, donc inutile) peut etre considérée comme avortée ou née morte.

L’impact d’une vie humaine sur la vie commune, meme nocif, influence et suscite les activités des autres et cela mérite un aperçu pris à part. Le mal fait à un seul sujet du plasma humain, quel que soit son impact est strictement temporel - fait à l’opposé de l’aspiration de la conscience (esprit inversé) : Or, qui que ce soit, un malfaiteur inconscient aurait porté dans l’essentiel inconscient, l’empreinte sacrée de son identité : Ceux qui ont du le supporter ont affirmé leur individualité en surmontant ce mal fait par des malfaiteurs inconscients. Cela peut surprendre un justicier, mais sans le mal de la part des malfaiteurs nombre des individualités ainsi affirmées et meme fortifiées, n’auraient pu, en se réalisant en résistant au mal, s’affirmer dans la plénitude de leur essence (qu’est la conscience éveillée et agissante). Inverser le sens du mal supporté fait par les malfaiteurs donne le mérite aussi au profit du bien commun - l’éveil par le mal subi.

La réalisation de la plénitude de la Personne Humaine (plasma humain depuis son origine jusqu’à sa finalité) donne un sens intégral à tout ce que les uns peuvent faire à d’autres face à l’héritage commun dans le sens le plus large - devant l’éternité à laquelle la Personne Humaine aspire. Il n’y a pas et ne peut point exister un etre humain dans lequel tout est irréprochable ou totalement négatif. Homo sum, nihil humani a me alienum puto : Dans le pire des cas restera indestructible et incorruptible la prime étencelle de l’identité humaine meme si elle n’a jamais été ni éveillée ni agissante. Pour etre entier (ou parfait) on est tenu d’aider les mauvais à ouvrir leur conscience qui est la seule à pouvoir les aider à faire la différence entre le bien et le mal qui concerne toujours l’héritage commun. On ne le pense pas souvent, mais tant que nous sommes dans le plasma humain, nous sommes tout ’embarqués dans la meme nef et avons le meme destin.

En (sup)portant les malfaiteurs, les hommes intègres se réalisent dans leur intégrité mais aussi comme porteurs du salut de l’humanité - au vue de la finalité de l’histoire de l’humanité, c’est à dire de l’ensemble du plasma humain, dont l’aspiration, répétons le, est devenir libres après avoir surmonté la cecité qu’est l’ignorance et le mal intransèque - inversion de la conscience - catégorie temporelle.

La finalité de l’histoire des hommes ne se fait ni avec la richesse, ni avec la force ni le pouvoir. Mais, avec le savoir certain - qui nous sommes dans notre milieu naturel en fonction duquel est fait notre organisme. De tout un chacun - et de tout le plasma humain.

Car - savoir c’est - etre libre !

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