Les nationalistes israéliens et les rabbins voudraient nous faire oublier que la révolte du ghetto de Varsovie, et sa longue préparation, a surtout été l’oeuvre des jeunes militants du Bund. Ces jeunes révolutionnaires juifs, résolus à survivre le plus longtemps possible afin que leur combat puisse témoigner de la difficulté de la lutte contre le monstre nazi, ont été tragiquement oubliés. Il ne reste plus que le souvenir glorifié d’un nationalisme juif instrumentalisé par l’État sioniste et les synagogues. Comment entendre sans réagir cette prière prononcée le jour de la Pâque juive : « Le premier jour de la Pâque, les survivants du ghetto de Varsovie se dressèrent contre l’adversaire... Ils ont apporté la rédemption d’Israël à travers le monde entier... Et de la profondeur de leur affliction les martyrs élevèrent la voix en un chant de foi en la venue du Messie... » (S’il s’était trouvé un seul rabbin en compagnie des révoltés, les bonnes âmes se seraient chargés de nous le faire savoir.)
Les nationalistes israéliens et les rabbins voudraient nous faire oublier que la révolte du ghetto de Varsovie, et sa longue préparation, a surtout été l’oeuvre des jeunes militants du Bund. Ces jeunes révolutionnaires juifs, résolus à survivre le plus longtemps possible afin que leur combat puisse témoigner de la difficulté de la lutte contre le monstre nazi, ont été tragiquement oubliés. Il ne reste plus que le souvenir glorifié d’un nationalisme juif instrumentalisé par l’État sioniste et les synagogues. Comment entendre sans réagir cette prière prononcée le jour de la Pâque juive : « Le premier jour de la Pâque, les survivants du ghetto de Varsovie se dressèrent contre l’adversaire... Ils ont apporté la rédemption d’Israël à travers le monde entier... Et de la profondeur de leur affliction les martyrs élevèrent la voix en un chant de foi en la venue du Messie... » (S’il s’était trouvé un seul rabbin en compagnie des révoltés, les bonnes âmes se seraient chargés de nous le faire savoir.)