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Grèves en Côte d’Ivoire

1er décembre 2009, 13:42

Suite à la décision du gouvernement de la mise sous contrôle des salaires des responsables du mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique, le mouvement, réuni hier lundi 30 novembre en assemblée générale, à la bourse du travail a décidé de poursuivre la grève jusqu’au positionnement intégral des nouveaux salaires. "Pas de réel reclassement, pas de cours" ainsi en a décidé l’assemblée générale qui a mobilisé 3481 délégués venus d’Abidjan et de l’intérieur. Les enseignants exigent en plus, "le remboursement de la somme de 5.000fr (soit 150 millions) perçue intégralement par le ministère de la Fonction publique et de l’emploi, pour une prétendue accélération du travail, la démission des ministres Hubert Oulaye et Bleu Lainé pour escroquerie intellectuelle, morale et financière". C’est la réponse des enseignants au communiqué du conseil des ministres du 26 novembre dernier, lu par Amadou Koné, Ministre de l’Intégration. Il s’agit pour le mouvement, d’apporter "au gouvernement la réponse la plus expressive qui soit : Pas de réel reclassement, pas de cours" a précisé Soro Mamadou, porte-parole du mouvement avant d’ajouter :"le gouvernement fait de la manipulation et ce, parce qu’au regard de la grille du décret 2009-208 du 29 juin2009, aucun enseignant ne voit sa position indiciaire, puisque cette disposition est inexistante parce qu’en réalité, les enseignants du secondaire n’ont pas été reclassés dans les grades A3 et A4". Selon lui, le communiqué du gouvernement est un mensonge et une escroquerie intellectuelle. "Cela fait sept ans que nous courons après ce profil de carrière, il nous faut en finir une bonne fois pour toutes. Il y a un temps pour se montrer digne. Il n’y pas de demi reclassement. Nous voulons l’intégralité du reclassement". Pour le mouvement, "toute cette action vise à amener l’Etat dans la légalité en respectant le décret du 29 juin signé des mains du chef de l’Etat Laurent Gbagbo, payer l’intégralité du reclassement". Revenant sur la légalité de la grève, il a dit ceci : "la grève est belle et bien légale parce que le 29 juin 2009 dernier, le mouvement n’avait fait que suspendre son mot d’ordre après la signature du décret. Sa levée n’interviendrait qu’une fois le reclassement achevé. Simple question d’éthique syndicale" a fait savoir Soro Mamadou.

Jean Prisca

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