L’un des pays les plus frappés par la crise : le Japon
15 février 2016, 12:48
La célébration bruyante des “Abenomics”, la stratégie de relance économique du premier ministre japonais Shinzo Abe, devient de plus en plus compliquée pour l’exécutif nippon et ses thuriféraires dans les maisons de courtage. Après avoir assisté impuissant à une brutale chute de la Bourse de Tokyo la semaine dernière et à la reprise d’un mouvement haussier du yen qui risque d’entamer les profits des entreprises, le gouvernement a révélé, ce lundi matin, que l’économie du pays s’était contractée à un rythme beaucoup plus brutal que prévu sur les derniers mois de 2015.
Selon les dernières données, le PIB a baissé de 1,4% en rythme annualisé sur la période allant d’octobre à décembre, quand les analystes consultés par Bloomberg anticipaient, en moyenne, une contraction de 0,8%. Par rapport au troisième trimestre, ce recul atteint 0,4%, et ne permet au pays de ne générer qu’une croissance de 0,4% sur l’ensemble de 2015, qui avait pourtant été annoncée par Tokyo comme l’année du grand rebond après une récession en 2014. Au cours des trois années qu’il a passé à la tête du pays, depuis son retour fin 2012, Shinzo Abe aura vu l’économie japonaise vivre cinq trimestres en contraction.
La célébration bruyante des “Abenomics”, la stratégie de relance économique du premier ministre japonais Shinzo Abe, devient de plus en plus compliquée pour l’exécutif nippon et ses thuriféraires dans les maisons de courtage. Après avoir assisté impuissant à une brutale chute de la Bourse de Tokyo la semaine dernière et à la reprise d’un mouvement haussier du yen qui risque d’entamer les profits des entreprises, le gouvernement a révélé, ce lundi matin, que l’économie du pays s’était contractée à un rythme beaucoup plus brutal que prévu sur les derniers mois de 2015.
Selon les dernières données, le PIB a baissé de 1,4% en rythme annualisé sur la période allant d’octobre à décembre, quand les analystes consultés par Bloomberg anticipaient, en moyenne, une contraction de 0,8%. Par rapport au troisième trimestre, ce recul atteint 0,4%, et ne permet au pays de ne générer qu’une croissance de 0,4% sur l’ensemble de 2015, qui avait pourtant été annoncée par Tokyo comme l’année du grand rebond après une récession en 2014. Au cours des trois années qu’il a passé à la tête du pays, depuis son retour fin 2012, Shinzo Abe aura vu l’économie japonaise vivre cinq trimestres en contraction.