La philosophie des mathématiques et celle des sciences
22 décembre 2012, 09:43, par Robert Paris
« Je ne comprends pas ce harcèlement envers les mathématiques, qui ne prétendent rien d’autre que d’être de formidables outils pour contribuer à la compréhension du monde. » dis-tu.
Dire cela, c’est déjà de l’idéalisme : les mathématique ne prétendent à rien du tout. Ce sont les hommes, c’est-à-dire leurs sociétés, donc les classes qui prétendent à quelque chose. Et elles ne se contentent pas de prétendre à comprendre le monde mais à le dominer. Or la philosophie est l’élément crucial de la manière de dominer. La science pas plus que les mathématiques ou n’importe quel domaine d’étude n’est objectif. Ils sont tous infectés de la philosophie de la classe dominante.
« Je ne comprends pas ce harcèlement envers les mathématiques, qui ne prétendent rien d’autre que d’être de formidables outils pour contribuer à la compréhension du monde. » dis-tu.
Dire cela, c’est déjà de l’idéalisme : les mathématique ne prétendent à rien du tout. Ce sont les hommes, c’est-à-dire leurs sociétés, donc les classes qui prétendent à quelque chose. Et elles ne se contentent pas de prétendre à comprendre le monde mais à le dominer. Or la philosophie est l’élément crucial de la manière de dominer. La science pas plus que les mathématiques ou n’importe quel domaine d’étude n’est objectif. Ils sont tous infectés de la philosophie de la classe dominante.
Lire ici :Aussi sûr que un plus un égale deux ? Les mathématiques sont-elles exemptes des paradoxes et contradictions de la physique ?