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Qu’est-ce que la continuité et la discontinuité ?

10 mars 2011, 12:02, par Dominique Mareau

Il faudrait déjà définir l’Univers. La pauvreté lexicale nous empêche de bien raisonner. L’épistémologie nous apprend qu’il faut se méfier du nouveau niveau d’échelle auquel nous accédons de notre vivant. L’univers-ile (Galaxie) du siècle dernier est devenu trop petit et maintenant nous en sommes au stade "univers".

Est-ce que notre présomption va nous faire croire que nous avons maintenant découvert l’ultime ? Je ne le pense pas. D’aucuns vont même exagérer en proposant "par défaut" des univers multiples invérifiables et donc en plein domaine métaphysique !

Un univers global et vérifiable au travers d’un énorme faisceau de concordances est à notre portée de compréhension.

Le nôtre, issu de celui-ci est un épiphénomène tout à fait modeste. L’univers global est incommensurable mais peut-être envisagé. L’ultime élémentarité est matérialisée par un oscillateur symétrique aléatoire et variable 1D. Un certain "espace" existe, non euclidien, non connexe et "pavé" de ces oscillateurs individualistes 1D. Ces oscillateurs suivent une fonction simple qui évite seulement l’infini et le zéro. Si ces notions ne sont pas contrées alors seul un monde statique ne peut exister sans évolution aucune. Pire, un monde statique possède des paramètres tel que densité, module d’élasticité, etc.... bien précis. Qui les fournit ? On sort là du discours scientifique.

L’oscillateur est-il continu ? La question est délicate car s’il est discret, qui détermine le pas de base ? Certes il peut être variable et l’aléa reprend alors le dessus. Je pense que cette question est indécidable. Cependant, le choix de la continuité débouche toujours sur un niveau quantique observé comme étant discret. En tous cas les oscillateurs évoluent sans cesse car ils sont typiquement aléatoires. Seule leur symétrie est strictement conservée car elle est garante du zéro énergie (l’autre hypothèse sort du domaine scientifique).

Cet univers global possède une probabilité de déboucher sur la formation d’au moins un condensat de Bose Einstein (BEC). Comment ? Il y a deux approches qui reviennent au même. L’approche de Huygens qui synchronise un grand nombre d’oscillateurs par rapport à l’oscillateur global qu’ils forment. L’approche thermodynamique qui concède une seule longueur d’onde de de Broglies pour une "agitation critique" (ou température critique). A partir de là, les constantes naissent de la moyenne de l’échantillon.
La suite se décline comme suit : le nombre de bosons oscillants (aléatoire) est trop grand pour l’équilibre du condensat et cela a trois conséquences fondamentales :
1/ la mitose en n BEC fils jusqu’à l’équilibre.
2/ une séparation causale partielle qui isole les composants virtuels des bosons en deux fermions forgés par inflation de masse et déflation de célérité.
3/ l’annihilation quasi totale des fermions séparés.

Les rescapés (BEC + fermions) forment un oscillateur géant dont la période est la consolidation des temps individuels. Le statut des fermions (séparés) est très différent des fermions localement créés (1). Les premiers se comportent localement comme des bosons.

Cette simple assertion bouleverse totalement la donne... etc... voir la suite : http://www.cosmologie-oscar.com/

(1) une confusion incroyable existe à ce niveau !

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