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Indonésie : les autorités d’Etat laissent crever les victimes du tsunami

mardi 25 décembre 2018

Indonésie : les autorités d’Etat laissent crever les victimes du tsunami

Une fois de plus, un séisme a frappé l’Indonésie sans que la population soit prévenue, protégée et assistée ensuite. Les victimes sont toujours abandonnées à elles-mêmes par des autorités qui ne sont au service que des riches !!

1000 morts pour ce tsunami de décembre 2018, après les 3000 morts après le séisme et le tsunami sur l’île de Célèbes en septembre 2018, après le séisme d’avril 2012, après les 500 morts d’août 2010, les 23 morts en septembre 2007, les 900 morts en mars 2005 et les 170 000 morts en décembre 2004… On aurait pu penser que les autorités indonésiennes, parmi les plus grands spécialistes en volcans, tremblements de terre et tsunamis, auraient mis sur pied des méthodes de prévision et de prévention, pour prévenir aussi les populations. Mais pas du tout ! Vous n’y êtes pas : elles se moquent de perdre ainsi un surcroît de population avec tous les pauvres qui menacent déjà de se révolter !!!

En septembre, une controverse avait déjà surgi lors du drame de Palu, pointant l’inefficacité de la prévention mise en place dans cet archipel aux 17.000 îles, situé à la rencontre de trois grandes plaques tectoniques indo-pacifique, australienne et eurasienne.

Les ratés du système d’alerte ont une nouvelle fois été mis en lumière…

Des centaines de morts ont été causées parce que l’alerte tsunami ne fonctionne toujours pas et que les classes possédantes s’en moquent, ainsi que les politiciens au pouvoir !!!

Dès l’annonce du séisme, à 18h02, heure locale (12h02 à Paris), l’agence nationale de géophysique (BMKG) a bien déclenché une alerte tsunami. Les habitants de la région de Dongalla ont reçu des SMS les prévenant de la possibilité d’un phénomène de submersion, avec des vagues allant jusqu’à 3 mètres. Cette alerte a été levée précisément à 18h36, ce qui a été largement relayé par les médias, dans le monde entier.

Plus de trois heures plus tard, alors qu’une vidéo montrant un tsunami frapper la capitale régionale Palu devenait virale sur les réseaux, l’agence confirmait officiellement qu’un tsunami avait touché le littoral. Le décalage entre l’annonce de la levée de l’alerte et l’annonce du tsunami a généré une grande confusion, plusieurs agences de presse annonçant ainsi que le tsunami avait frappé après la levée de l’alerte.

Quoi qu’il en soit, la plage était toujours fréquentée quelques secondes avant le tsunami, sans qu’aucune sirène ne retentisse.

Ces « ratés » sont d’autant surprenants que l’Indonésie, un archipel de 17 000 îles et îlots qui s’est formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne, eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de très forte activité sismique.
Lors du séisme de septembre 2018, déjà, après les centaines de morts du séisme d’Indonésie, les autorités indonésiennes étaient accusées de négligence pour ne pas avoir averti la population...
Vendredi, de nombreux témoins ont rapporté que contrairement à ce qui était prévu dans les plans d’urgence des autorités, les sirènes ne se sont pas déclenchées et les SMS d’alerte n’ont jamais été reçus. Selon plusieurs médias indonésiens, les sirènes n’ont pas pu être activées car elles n’étaient plus sous tension en raison du tremblement de terre qui avait causé des coupures de courant. De même, si le ministère des Communications affirme avoir envoyé des SMS d’alerte aux habitants, l’effondrement des antennes de transmission lors du tremblement de terre a empêché les messages d’être correctement transmis aux habitants de la zone.
En décembre 2017, quelques jours après un tremblement de terre de magnitude 6,9 qui avait touché l’île de Java, le porte-parole de l’Agence indonésienne de gestion des risques naturels, la BNPB, avait ainsi déclaré que « depuis cinq ans, les bouées d’alerte au tsunami ne fonctionnent plus ». Sutopo Purwo Nugroho expliquait alors que ces défaillances étaient dues à une maintenance irrégulière de ces instruments de mesure et à l’usage de ces bouées comme ancres par les pêcheurs locaux.
Après le tsunami qui avait touché la région en 2004 et fait plus de 230.000 morts, dont 170.000 en Indonésie, le pays s’était doté d’un système d’alerte en amont d’un tel phénomène. Plus d’une centaine de capteurs placés en mer mesurant les vagues ainsi que des sismographes à terre et des sirènes étaient supposés permettre aux autorités d’anticiper ces évènements climatiques et alerter les populations. Toutefois, beaucoup de ces installations ont été vandalisées depuis leur installation.
Bien sûr, le manque d’investissements des autorités indonésiennes dans ces bouées peut être un frein à la sécurité des citoyens. Ainsi, le BKMG, service de géophysique et de météorologie, a révélé que la bouée de détection des phénomènes en mer la plus proche de Palu était à plus de 200 km.
Selon certains témoins qui étaient à proximité de la ville de Palu, les autorités auraient suspendu l’alerte tsunami bien trop tôt à 18h36 après l’avoir déclenchée quelque 50 minutes plus tôt.

Séisme de décembre 2018 en Indonésie

Déjà en 2018, le peuple indonésien était victime des classes dominantes plus que de la nature

Séisme de septembre 2018 en Indonésie

Séisme d’avril 2012 en Indonésie

Séisme d’octobre 2010 en Indonésie

Séisme de septembre 2007 en Indonésie

Séisme de mars 2005 en Indonésie

Séisme de décembre 2004 en Indonésie

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