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A mort l’hôpital public ! Quand le responsable du secteur public de santé, l’Etat, détruit lui-même son propre domaine...

mercredi 22 juin 2011

Gagner tous ensemble ou perdre tous ?

La liste des hôpitaux attaqués, réorganisés, des services chirurgicaux fermés, des services regroupés s’allonge sans cesse. On en apprend tous les jours. De Henri Mondor à Champcueil, de Saint Vincent de Paul à Trousseau et des dizaines d’autres, les menaces se développent et se précisent. La réaction n’est pas d’organiser un tous ensemble contre la destruction de la Santé. C’est pourtant la seule manière de faire reculer le gouvernement. Les vraies actions ont lieu localement et non à l’échelle de l’attaque. Une seule solution : la grève générale de l’hôpital public !

Un mont d’or pour aider les banques mais pas de Mondor pour la santé

Le gouvernement avait momentanément reculé sur la fermeture de la chirurgie cardiaque à Henri-Mondor. Mais l’ARS démontre que le couperet (ou scalpel) est toujours sur la tête des services chirurgicaux. L’objectif est resté de faire disparaître le maximum de services de chirurgie sous des prétextes fallacieux et dans un but comptable

Delafontaine : ils voulaient couper le robinet…

La maternité de Saint Denis qui assure 3000 accouchements par an s’agrandit avec, au passage, des chambres qui vont devenir individuelles donc payantes. L’activité va augmenter de dix lits en suite de couche et de dix lits en gynécologie. Au lieu d’augmenter les effectifs du personnel qui est déjà plus que compressé, la direction prévoyait d’enlever un tiers du personnel auxiliaire de puériculture et aides soignantes et de ne pas remplacer les infirmières partant à la retraite et d’augmenter encore plus la polyvalence. Après trois semaines de grève réunissant sages femmes, auxiliaires de puériculture, aides soignantes et infirmières, et malgré des pressions dures antigrève des cadres et de la direction, ils ont gagné : il n’y aura aucune suppression de poste. Et ce n’est bien sûr pas suffisant : c’est des augmentations d’effectif qu’il faudrait. Mais, là, c’est en agissant de même à l’échelle de toute l’APHP que l’on peut l’obtenir.

Polycliniques ou poly-profits ?

La Polyclinique Saint Roch à Perpignan est en grève depuis le 15 juin pour revendiquer des augmentations de salaires. La grève est bien suivie obligeant la clinique à transférer l’ensemble des patients. Le lundi 20 juin, 300 personnes étaient assemblées sur un effectif de 470. La direction prévoyait de baisser lma prime annuelle de 60% en n’augmentant le salaire que de 1% !
Cette polyclinique fait partie d’un groupe régional Médipôle Sud Santé qui a réalisé en 2010 : 220 millions de chiffre sur le dos des 2200 salariés soit cent mille euros par salarié ! Et depuis mars 2011, un fonds d’investissement britannique Bridgepoint y a injecté des capitaux afin de réaliser de copieux profits. Et si toutes les cliniques du groupe se mettaient en grève à la suite de Perpignan ?!

LISTE DES HÔPITAUX MENACES, FERMES, REGROUPES......

(liste en voie de mise à jour...)

Nombre d’hôpitaux ont déjà fermés comme Tarare ou Villefranche, d’autres vont le faire, d’autres sont menacés ou regroupés...

Selon l’APM du 14 novembre 2008, plusieurs opérations de fusions, de reconversions d’établissements de santé et de créations de Groupements de coopération sanitaire (GCS) sont recommandées dans les huit premiers projets médicaux de territoire (PMT) élaborés en Ile-de-France, a indiqué jeudi le directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH) d’Ile-de-France.

Intervenant lors de la Journée d’automne de la Fédération hospitalière de France (FHF)-Ile-de-France qui s’est déroulée à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Jacques Métais a expliqué que l’ARH avait entrepris en 2008 d’élaborer huit PMT sur les 22 qui devront être établis au total.

Après avoir obtenu l’avis favorable des conférences sanitaires de territoire, ces projets ont reçu jeudi matin des avis favorables du Comité régional d’organisation sanitaire (Cros), a précisé le directeur de l’Agence, vendredi matin à l’APM.

Au plan géographique, ils concernent les territoires de Paris Ouest et Sud, du sud de la Seine-et-Marne, de Versailles-Rambouillet (Yvelines), du sud de l’Essonne, du nord des Hauts-de-Seine, d’Aulnay-Montfermeil (Seine-Saint-Denis et une petite partie de la Seine-et-Marne), de Créteil (Val-de-Marne) et d’Argenteuil-Eaubonne-Montmorency (Val d’Oise).

Ils "recommandent" quatre fusions d’établissements publics, deux fusions d’établissements privés, quatre reconversions d’établissements et la création de huit Groupements de coopération sanitaire (GCS), a précisé jeudi Jacques Métais.

Ils préconisent ainsi la fusion des hôpitaux de Dourdan et d’Etampes (Essonne), du CHI Le Raincy-Montfermeil avec le centre de convalescence Les Ormes à Montfermeil, des deux hôpitaux présents à Saint-Maurice (CHS Esquirol et Hôpital national, Val-de-Marne) et des hôpitaux locaux de Jouars-Pontchartrain, d’Houdan et de Montfort l’Amaury (Yvelines).

Les PMT incitent également à la fusion des trois cliniques privées de Versailles et au regroupement géographique de la clinique de La Défense à Nanterre et de la clinique Les Martinets à Rueil Malmaison.

Concernant cette dernière opération, il ne s’agit pas d’une fusion juridique dans la mesure où ces cliniques appartiennent au groupe Générale de santé, a précisé à l’APM Jacques Métais.

Il s’agit d’un projet de reconstruction sur un site unique qui sera celui de l’hôpital de Rueil Malmaison. "Nous allons reconstituer une offre avec un service d’urgence, de la médecine et des soins de suite qui seront implantés dans l’hôpital public et une activité chirurgicale qui appartiendra au secteur privé", explique le directeur de l’ARH.

Cette opération de recomposition devrait être étudiée dans le cadre du plan Hôpital 2012.

Les PMT préconisent par ailleurs la reconversion de quatre établissements qui sont l’hôpital Léopold Bellan à Paris, les hôpitaux privés participant au service public hospitalier (PSPH) Saint-Michel et Notre Dame du Bon Secours à Paris dans le cadre de leur fusion avec le groupe hospitalier Saint-Joseph, et l’hôpital de Nemours (Seine-et-Marne).

Parmi les huit GCS suggérés, deux concernent des hôpitaux de Seine-et-Marne : de Fontainebleau-Nemours et de Melun-Montereau-Provins.

Deux autres sont prévus dans les Hauts-de-Seine, d’une part entre le CHI de Neuilly-Courbevoie et l’hôpital PSPH de Levallois-Perret, d’autre part entre l’hôpital Max Fourestier à Nanterre et l’hôpital Louis Mourier à Colombes (AP-HP).

Dans les Yvelines, le projet recommande un GCS entre les hôpitaux de Versailles, Rambouillet et Plaisir.

Dans le Val-de-Marne, un GCS réunirait l’hôpital Henri Mondor (AP-HP) et le CHI de Créteil.

Dans le Val d’Oise, un GCS est envisagé entre l’hôpital d’Argenteuil et le CHI d’Eaubonne-Montmorency.

Ces GCS pourront ensuite devenir des Communautés hospitalières de territoire (CHT), a souligné Jacques Métais.

Interrogé par l’APM sur le calendrier de ces opérations, il indique que ces différents projets seront initiés en 2009 et donneront lieu à des discussions et des négociations et devront passer par des délibérations des instances concernées. Ils nécessiteront également l’élaboration d’un projet médical.

Les 14 projets médicaux de territoire restant seront également élaborés en 2009, a ajouté Jacques Métais.

Liste des hôpitaux de l’AP-HP

ALBERT-CHENEVIER - 94 CRETEIL
L’hôpital est menacé de fermeture

AMBROISE-PARE - 92 BOULOGNE-BILLANCOURT
La chirurgie est menacée ce qui signifie à terme la menace de fermeture...

ANTOINE-BECLERE - 92 CLAMART
Le service de pneumologie de l’hôpital Béclère sera transféré au Kremlin-Bicêtre sans précision sur la baisse d’accès aux services de proximité pour les populations de notre secteur.

ARMAND-TROUSSEAU - 75 PARIS 12 ème
La Société française de pédiatrie tire la sonnette d’alarme : à Paris, l’hôpital Trousseau est en danger. La direction de l’Assistance publique a voté le départ de certaines spécialités. Pourtant, l’établissement est aujourd’hui incontournable avec pas moins de 200 000 consultations. Si ces services venaient à disparaître, la récente maternité de niveau III pourrait aussi être menacée.

Avec la fermeture de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, il n’y aurait plus que deux centres parisiens réalisant des soins de pédiatrie spécialisés en Ile-de-France : Necker-enfants malades et Robert Debré. Pour les pédiatres, ces deux structures ne pourront absorber l’activité médicale de Trousseau.

AVICENNE - 93 BOBIGNY
L’IVG est menacé.

BEAUJON - 92 CLICHY
L’AP-HP a reconnu qu’un projet de fermeture existait mais qu’il s’agissait « d’une hypothèse sur huit à dix ans ». Le nom de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis a même été évoqué pour accueillir le nouvel hôpital. Déjà les urgences sont menacées.

BICETRE - 94 LE KREMLIN-BICETRE
Responsables politiques, médecins, chefs de service et syndicalistes dénoncent le futur transfert de l’unité gériatrique de « soins longue durée » (SLD) du CHU de Bicêtre vers l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif

BICHAT - CLAUDE-BERNARD - 75 PARIS 18ème
Cela paraît incroyable : l’hôpital Bichat, porte de Saint-Ouen (XVIIIe), pourrait être démoli pour être reconstruit… ailleurs. C’est l’un des scénarios les plus spectaculaires de la réflexion en cours sur la modernisation des hôpitaux franciliens.

BRETONNEAU - 75 PARIS 18ème
Ancien hôpital transformé en maison de retraite

BROCA - 75 PARIS 13ème
Fait partie maintenant du regroupement Cochin/Broca/Hôtel-Dieu

CHARLES-FOIX - 94 IVRY-SUR-SEINE
La direction de l’AP-HP vient de confirmer sa volonté de supprimer des centaines de lits à l’hôpital Charles Foix ... L’avenir de cet hôpital est menacé.

CHARLES-RICHET - 95 VILLIERS-LE-BEL

COCHIN - 75 PARIS 14ème

CORENTIN-CELTON - 92 ISSY-LES-MOULINEAUX

EMILE-ROUX - 94 LIMEIL BREVANNES

FERNAND-WIDAL - 75 PARIS 10ème

GEORGES-CLEMENCEAU - 91 CHAMPCUEIL
Menacé de fermeture – regroupement avec Henri-Mondor, Joffre-Dupuytren et Georges-Clemenceau, et fermeture de ce dernier...

HENDAYE - 64 HENDAYE

HENRI-MONDOR - 94 CRETEIL
Le service de chirurgie cardiaque a été menacé et sauvé momentanément. Mais le service est toujours dans le collimateur de l’ARS...

HOPITAL EUROPEEN GEORGES-POMPIDOU - 75 PARIS 15ème

HOPITAL MARITIME - 62 BERCK-SUR-MER

HOSPITALISATION A DOMICILE - 75 PARIS 5ème

HOTEL-DIEU - 75 PARIS 4ème
Hôpital menacé de fermeture – regroupement avec Cochin et Broca...

JEAN-VERDIER - 93 BONDY

JOFFRE-DUPUYTREN - 91 DRAVEIL

LA COLLEGIALE - 75 PARIS 5ème

LA ROCHEFOUCAULD - 75 PARIS 14ème

LA ROCHE-GUYON - 95 LA ROCHE-GUYON

LARIBOISIERE - 75 PARIS 10ème

LOUIS-MOURIER - 92 COLOMBES

NECKER - ENFANTS MALADES - 75015 PARIS

PAUL-BROUSSE - 94 VILLEJUIF

PITIE-SALPETRIERE - 75 PARIS 13ème

RAYMOND-POINCARE - 92 GARCHES

RENE-MURET - BIGOTTINI - 93 SEVRAN

ROBERT-DEBRE - 75 PARIS 19ème

ROTHSCHILD - 75 PARIS 12ème

SAINT-ANTOINE - 75 PARIS 12ème
Centre IVG fermé, ainsi que la Maternité, les Brûlés, les Pneumo....

SAINTE-PERINE - ROSSINI - CHARDON-LAGACHE - 75 PARIS 16ème

SAINT-LOUIS - 75 PARIS 10ème

SAINT-VINCENT DE PAUL - 75 PARIS 14ème

SAN SALVADOUR - 83 HYERES

TENON - 75 PARIS 20ème
Hôpital menacé de fermeture

VAUGIRARD - GABRIEL-PALLEZ - 75 PARIS 15ème

VILLEMIN - PAUL-DOUMER - 60 LIANCOURT

AUTRES HOPITAUX MENACES :

Fermetures centres IVG : Jean Rostand (Ivry), Saint-Antoine (Paris) et Broussais (Paris)

Menace sur la radiothérapie de l’hôpital d’Argenteuil

Menaces sur nombre de services de l’hôpital de Creil (Oise)

Suppression de la radiothérapie de Guéret (Creuse)

La décision, prise par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et l’Agence régionale de santé (ARS), fait suite à une longue réflexion sur la réorganisation de la cardiologie en Ile-de-France. Quatorze hôpitaux sont autorisés à pratiquer la chirurgie cardiaque, leur nombre devra passer à dix. L’idée est de favoriser l’émergence de centres d’excellence, de tenir compte d’un moindre recours à la chirurgie cardiaque du fait des progrès techniques et d’un futur manque de chirurgiens.

Il a donc été décidé que l’AP-HP, qui compte quatre centres, devait en fermer un, d’ici à juillet. Mais pourquoi celui d’Henri-Mondor, le seul situé en banlieue, et non celui de Bichat, de l’Hôpital européen Georges-Pompidou ou de la Pitié-Salpêtrière, tous à Paris ? Officiellement parce que l’activité y est la plus faible.

etc... suite à venir

LISTE DES SERVICES DE CHIRURGIE MENACES :

St Morand Altkirch

Jean Leclaire

Oloron

Ambert

Brioude

Issoire

Thiers

Saint Flour

Riom

De Vire

De la Côte fleurie

Clamecy

D’avallon

Decize

René Pleven (Dinan)

Paimpol

Douarnenez

Carhaix

Ferdinand Grall (Landerneau)

Chinonais

Dezarnauld de Gien

Le Blanc

Amboise – Chateau-Renault

HOSP – sud Ardennes

VITRY LE FRANCOIS

CH DE CHAUMONT

ST CLAUDE

SAINTE-MARIE (Guadeloup)

MARIGOT (Guadeloupe)

CH DE L OUEST GUYANE

LILLEBONNE

CH DE LA RISLE- PONT AUDEMER

CH DE GISORS

CH DE BERNAY

CH DE NEMOURS

CH STE-ANNE DE PARIS

CHI DE NEUILLY-COURBEVOIE

CH USSEL

CH - BAR LE DUC

CH - PONT A MOUSSON

CH - LUNEVILLE

CH DOMERGUE LA TRINITE (Martinique)

CH LAVAUR 3

CH LANNEMEZAN

CH DELPECH DECAZEVILLE

CH FIGEAC

CHIC CASTELSARRASIN-MOISSAC

CH ARIEGE COUSERANS

CH DE LE CATEAU

CH DE FOURMIES

CH D HAZEBROUCK

CH DE ST-TROPEZ 1

CH DE VALREAS

CH DE CARPENTRAS

CH DU PAYS D APT

CHI CAVAILLON-LAURIS 7

CH LA PALMOSA MENTON

CH DE LA CIOTAT

CH FONTENAY

CH CHATEAUBRIANT

CH SAUMUR

CH LES SABLES

CH DE CLERMONT

CH DE NOYON

CH DE PERONNE

CH DE RUFFEC

CH DE MONTMORILLON

CH DE DIE

CH DE SAINTE FOY LES LYON

CH G DE ST JEAN DE MAURIENNE

CHI SAINT ANDRE - SAINT BENOIT (Réunion)

Tous ensemble !

Des hôpitaux, des services, des personnels, tout le monde pâtit des regroupements, des déménagements, des privatisations, des restrictions, des externalisations, des multiplications de CDD, des prestations offertes au privé, orchestrées par l’APHP. Comme, l’hôpital Tenon, Henri Mondor, ceux qui luttent sont bien seuls dans leur lutte et se battent à tour de rôle. Pour obtenir des avancées réelles par la lutte, il reste à la mener ensemble…

La marche à reculons

Une bonne nouvelle : la chirurgie cardiaque du CHU Mondor de Créteil ne fermera pas du fait de la mobilisation des personnels. Néanmoins, rappelons-nous que pour un hôpital ou un service sauvé, c’est deux qui ferment ! Quel hôpital n’a pas au moins un service qui ferme ou déménage ou le fera ? Quelle région de Paris, de banlieue comme de province n’est pas dépossédée de ses hôpitaux de proximité, avec toutes les conséquences graves pour la santé des patients ? Quel déménagement ne cache pas des suppressions d’emplois et de moyens ? Quelle fermeture ne signifie pas un recul de la santé sous prétexte de mieux défendre la santé et la sécurité des malades ? Quel hôpital n’a pas connu des externalisations d’activités ? Quelle réorganisation n’est pas motivée par les seuls objectifs comptables ? Tous les prétextes sont bons pour justifier les déménagements comme on l’a vu avec des services comme la chirurgie, la maternité, la pneumo, l’IVG ou les brûlés… Toutes les prétendues réformes, réorganisations, modernisations sont des reculs énormes de la santé des malades et des conditions de vie et d’emploi des personnels.

Le public au service du privé

C’est ce modèle qu’a vanté Nicolas Sarkozy lors d’une table ronde récente à Fontainebleau. « Ce matin, j’ai visité la polyclinique. C’est la première fois qu’un président de la République visite un établissement privé. », a déclaré le chef de l’Etat, poursuivant par « A ceux qui acceptent de se restructurer pour jouer la complémentarité, nous donnons de l’argent pour investir. Ce sera la force de la médecine de proximité. » Donc le public ne sera pas la médecine de proximité. Ce n’est pas étonnant dès lors que le gouvernement ferme progressivement des services et des hôpitaux publics....

A la courte paille

Supprimer un poste sur deux d’un fonctionnaire partant, tel est l’objectif affiché par le gouvernement. A l’AP, c’est carrément de la folie. Cela signifie que la stagiarisation des précaires se fait au compte-goutte alors qu’ils travaillent depuis longtemps sur des postes vacants. Cela a des conséquences graves à la fois pour les personnels précaires, pour les autres, pour les malades… Pourquoi ne pas décider au niveau gouvernemental que l’on devrait tuer un malade sur deux… ?!

Contre la précarité, … le gouvernement précarise

Sous le prétexte d’en finir avec les contrats en CDD à l’hôpital, le gouvernement met en place des CDI. Seulement, il en profite ainsi pour se débarrasser tranquillement avec le statut des fonctionnaires. C’est une politique générale à toute la fonction publique et qui a été menée à bien à La Poste. Les CDI n’ont pas les mêmes droits que les fonctionnaires : c’était le but recherché. Le service public, lui-même, n’a plus alors qu’à passer aussi à un statut d’activité lucrative…

Formation sur le tas

Comme le regroupement des hôpitaux, celui des écoles d’infirmières signifie une diminution des moyens. Ce n’est pas la seule restriction pour les élèves infirmiers : avant ils avaient un formateur MSP. Maintenant, c’est l’infirmière qui, en plus de son boulot débordant, doit assurer toute la formation de l’élève. Et aussi prendre toute la responsabilité de son activité…

On est tous en manque... d’effectifs

Au CHU Le Tallec à Toulouse, après six jours de grève, le service de médecine interne a obtenu que l’effectif soit réajusté. Un exemple à suivre à grande échelle, sur toute l’AP…

Supprimer des lits, c’est supprimer des vies

A l’hôpital de la Timone à Marseille, les familles ont lancé un cri d’alarme car la situation est catastrophique. Dans les services de réanimation pédiatrique, 40% des interventions prévues ont dû être repoussées à une date ultérieure, des mois plus tard, et parfois à plusieurs reprises. Tout ceci du fait du manque de lits. Dans le même sens, la direction pousse à la diminution de la durée d’hospitalisation des bambins. Les familles craignent à juste titre d’être victimes de la politique économique de la direction : suppressions de lits et de postes.

Et si on supprimait un poste sur deux … de ministre

Le ministre du budget, François Baroin, s’est félicité des économies sur les dépenses publiques pour la période 2009-2011. Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux a représenté un gain brut de 2,7 milliards. Il prétend aussi qu’une moitié de cette somme aurait été reversée aux agents. Soit nous ne savons pas lire soit le ministère ne sait pas compter car nous ne voyons aucune augmentation sur la paie…

Inefficace, le ministère de la Santé ?

Manque de personnel, manque de moyens, remboursements en baisse, soins plus chers, hôpitaux en faillite financière, dégradation de l’hôpital public, la Santé est souvent accusée. 23% des Français renoncent à se soigner manque de moyens. Mais le ministère de la Santé a un tout autre bilan, autrement positif et qu’il convient de souligner : il enrichit les labos : Johnson et Johnson 13,3 milliards de dollars de bénéfice, Novartis 9,9 milliards, Pfizer 8,25 milliards, Roche 8,8 milliards, Aventis 12,5 milliards, Astra Zeneca 8,1 milliards, Lilly 5 milliards, Gloxo Smith 2,4 milliards, Abott 4,6 milliards. Ne dites pas qu’il n’y a pas d’argent pour la Santé, dites qu’il n’y en pas pour les malades et le personnel !

Heures sup, heures dangereuses…

La politique des heures supplémentaires bat son plein. Pour la direction, c’est le moyen de ne pas embaucher, de boucher les trous et souvent… de ne pas payer tout simplement ! En effet, une très grande partie des heures supplémentaires ne sont tout simplement pas déclarées et pas payées. Or, l’encadrement programme sans cesse des heures sup, tout simplement en débutant des réunions quasi obligatoires à des heures qui entraînent inévitablement des dépassements. Il serait temps que l’on impose des augmentations générales des salaires pour arrêter la machine à imposer des dépassements. D’autant que ceux-ci multiplient les risques d’erreurs, de fatigue, de maladie et de stress…

Faire taire les accidentés du travail de l’AP

L’AP est le dernier de la classe pour la reconnaissance des accidents du travail. Aucun patron ne se débrouille mieux pour les faire passer en douce en présentant aux personnels qui ont subi ces accidents la situation comme un arrangement dans lequel l’encadrement autorise par ouverture d’esprit le personnel à « en profiter » pour prendre ses congés chez soi ! Résultat : l’accident n’est pas déclaré et, en cas d’aggravation, l’AP essaie d’étouffer l’affaire !

Deux catégories : dupe ou pas dupe
Deux catégories A ou B, ils ont fait le même coup aux assistantes sociales et, si celles-ci étaient en grève le 16 juin pour demander le passage en catégorie A, elles demandaient aussi des revalorisations salariales. Mais, pour l’APHP, le passage en catégorie A représente, comme il a représenté pour les infirmières, un allongement de la durée avant départ en retraite et une perte de primes, alors que l’augmentation de salaire qu’il permet, c’est vraiment des cacahouètes ! Pour la direction, A ou B, c’est pile je gagne, face tu perds !

Quand on veut nous faire taire, on crée une commission ?

On nous nous dit qu’il est important pour nous de voter pour la « Commission des soins qui représente l’ensemble des métiers paramédicaux ». A quoi servira cette commission ? Pour y répondre, il suffit de rappeler qu’elle n’est pas nouvelle et qu’aucun d’entre nous n’a jamais vu une telle commission nous défendre face à qui que ce soit des cadres ou de la direction, dans quelque circonstances que ce soit.
Le slogan de cette élection est d’être « des agents actifs en votant » et la réalité est que ces votes ne servent qu’à nous faire attendre passivement que d’autres agissent à notre place. Mais, on ne le dira jamais assez, personne ne peut décider ou agir à notre place. Et tant que nous, agents de l’APHP, ne déciderons pas nous-mêmes de ce que nous voulons et nous contenterons des commissions et autres délégations mises en place par l’APHP, notre sort ne changera pas !

Soigner les patients, mais aussi la société

Se soigner est devenu de plus en plus un parcours du combattant. Les soins sont chers, les mutuelles aussi et énormément de gens n’ont pas la possibilité de se payer la mutuelle. La dernière étude statistique sur la Santé en France souligne à quel point il y a maintenant des santés à plusieurs vitesses suivant que l’on est riche ou pauvre.
Et les « réformes » en cours vont toujours dans le même sens : retirer la possibilité de se soigner aux vieux, aux chômeurs, aux sans papiers, aux précaires, aux jeunes sans moyens, aux parents seuls, bref à l’ensemble des plus démunis.

Halte au discours sécuritaire en psychiatrie

La psychiatrie connaît un déferlement sécuritaire qui va toujours en augmentant, tout en diminuant la possibilité de soigner. La réforme des soins sous contrainte va encore dans ce sens, tout cela pour plaire et répondre dans un but électoral à des peurs injustifiées de la population. Rappelons que seuls 2,7 % des actes violents sont commis par des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Bizarre on ne parle jamais des 97% autres.

Les labos tuent et l’Etat paie

Mediator est reconnu par tous comme responsable d’un grand nombre de morts et le trust a agi en toute conscience, conscient aussi qu’il n’aurait pas plus à payer que les profits réalisés. Et, effectivement, c’est l’Etat qui débourse l’argent pour dédommager les familles !

Pilule dure à avaler

Aucun responsable ne sera finalement inquiété pour les 120 morts au moins dus à l’hormone de croissance ! Cela montre qu’il y a deux poids et deux mesures entre les malades et les labos. C’est cela qui explique que les scandales se suivent, depuis le sang contaminé jusqu’au Mediator… sans que le scandale s’arrête. Le système est au service des trusts, de la santé comme des autres trusts, et, nous ne valons pas plus que des cobayes pour ces machines à profit.

En toute franchise, c’est dégueulasse

La direction de l’AP, en plein boulot, n’en manque pas une pour réformer nos statuts. Cette fois, elle s’en prend aux arrêts maladie. Sans oser les interdire ou les réprimer ouvertement – cela ferait mauvais genre pour un service de santé -, elle a trouvé une manière d’interpréter la loi pour pénaliser les personnels qui ont des arrêts maladie, y compris pour des longues maladies, des maladies professionnelles, des congés pathologiques. Ils perdront RT et RR et auront une journée RTT perdue pour 8 à 12 jours d’arrêt dans l’année. Non seulement on doit se tuer au travail, mais si on tombe malade, c’est encore nous qui devons le payer. Trop, c’est trop. Voilà une circulaire qu’il faut faire ravaler à la direction de l’AP !

Bientôt une direction à distance ?

L’Etat n’ouvre plus de places de concours de secrétaires médicaux. L’objectif est de les remplacer par des boites privées pratiquant le secrétariat à distance. Et si on remplaçait la direction de l’APHP par une caméra ?

A comme arnaque ?

Les IDE qui passent en A vont perdre la prime de veille de 90€. C’est une nouvelle magouille de la direction de l’APHP pour nous voler. Ces directeurs justifient ainsi leurs grosses paies, en ponctionnant la nôtre !!!

A ou B ? Tous en catégorie BA…S !

Seulement 50% des infirmières ont choisi la catégorie A qui était présentée par l’AP comme une promotion. Cela en dit long.. Et encore, un tiers des infirmières ne se sont pas donné la peine de répondre, restant ainsi d’office en B. Car chacun a compris qu’il y avait tromperie en la matière : un choix bidon entre des hausses de salaire ridicules et garder le droit de partir en retraite à 55 ans puis 57 ans. Rappelons que ces années ne comptent pas pour rien puisqu’en moyenne une infirmière a une durée de vie inférieure de 7 ans à celle d’une autre femme ! Et encore, le taux d’invalidité de ceux qui arrivent à la retraite est de 20% ! Sans compter que la durée moyenne de carrière d’une infirmière est de 25 ans… Et les infirmières ne sont pas les seules à avoir des travaux pénibles. C’est pour toutes et tous que l’augmentation des salaires est indispensable et ne doit pas être compensée par un surcroit d’années de travail. Il nous faut à tous 300€ d »’augmentation du salaire, la retraite à 55 ans et une réduction du temps de travail !

Des cadres que l’on ne peut pas encadrer

Il y a un curieux phénomène chez certains cadres. Leur cadran de montre marche bigrement bien pour les prévenir si on a cinq minutes de retard. Mais, à l’inverse, bizarrement, leur cadran n’indique rien si on a 5, 10, 15 minutes ou plus de travail après la fin de notre journée du fait d’une trop grande charge de travail. D’autant que ces heures supplémentaires là ne sont ni comptabilisées ni payés…

Mille euros sur le salaire de base mensuel !

Alors que le gouvernement fait de la démagogie en prétendant souhaiter des primes de 1000€ pour les travailleurs du privé (mais sans contraindre les patrons à autre chose que négocier en échange de reculs sociaux pour une somme indéfinie), dans la fonction publique, c’est ceinture !!! Les salaires sont gelés pour 2012… Quant à l’augmentation que l’on était censés avoir en octobre dernier, on ne l’a pas vue non plus. A l’hôpital, travailler plus on connaît avec la suppression d’un fonctionnaire sur deux, mais le gagner plus, n’a pas encore franchi les murs. Avec la suppression de 30.000 emplois en 2012, ça continue et le blocage aussi. Et nous, quand est-ce qu’on bloque ?

Tout est planifié, surtout le désordre

Le planning, c’est un sport permanent. On l’examine. Dès qu’on repasse, tout a changé. On ne nous a pas demandé notre avis, bien sûr. On revient cependant nous voir pour changer encore. Et on ne sait toujours pas si c’est la version définitive. C’est pratique pour s’organiser ! Et si on ne l’applique pas on est en faute ! Les responsables nous demandent de nous engager sur le planning mais, eux, il ne les engage pas à grand-chose !

Le cercle vicieux de la T2A

Les folies de la « tarification à l’activité » se multiplient et multiplient aussi les dépenses inutiles pour la collectivité alors que ce tarif était censé diminuer celles-ci. L’hôpital est devenu un lieu où on favorise et recherche les sous obtenus en effectuant les activités les plus rentables et non en soignant les malades qui ont besoin de l’être. Ainsi l’opération est favorisée et pas la prévention (non comptée dans la T2A), ce qui est médicalement et même financièrement absurde. Quelle est cette logique dans laquelle le déficit des hôpitaux nourrit le déficit de la sécu qui nourrit à nouveau le déficit des hôpitaux… C’est quelque chose de très systématique puisqu’il y a même un logiciel de l’AP qui sert uniquement à trouver l’activité la plus rentable du moment !

On ne paiera pas la disparition de l’ordre

L’ordre infirmier ou prétendu tel est mort et c’est une bonne chose. Cette pompe à fric (le nôtre) ne servait à rien. Sur 500.000 infirmiers, seuls 3000 avaient payé leur cotisation à l’ordre. Et encore, on ne veut pas leur rendre les sous maintenant que l’ordre est dissout ! L’ordre avait vu son déficit se creuser et on voudrait que ce soit les premiers cotisants qui épongent la dette. Le spectacle est annulé : remboursez !

A Toulouse, tout n’est pas rose

Au CHU de Toulouse, la médecine interne est en grève contre le sous-effectif et des locaux insalubres. Les heures sup non payées sont monnaie courante et les seuls remplaçants sont des intérimaires qui ne peuvent remplacer des personnels formés. La santé des malades en pâtit mais celle du personnel aussi qui a décidé de dire : stop ! Malheureusement, nous en sommes encore à nous battre hôpital par hôpital et secteur par secteur alors que tout le secteur hospitalier connaît les économies de moyens et de personnel sur le dos des malades et des agents…

Le stress : c’est ou eux ou nous

Le nombre de suicides liés au travail ne cesse d’augmenter tant la pression sur les salariés s’aggrave. Il augmente aussi parmi les chômeurs. La catastrophe économique de ce système est aussi une catastrophe humaine. Une seule solution : changer le stress de camp et, par notre lutte collective, stresser les dirigeants, les banquiers, les patrons des trusts et les responsables du secteur public comme privé.

Plus de tableau : que devient le cadre ?

Certains cadres sup se vantent d’être des bons élèves pour avoir réussi à rendre des postes ou à augmenter la charge de travail à effectif constant. Ces cadres feraient mieux de se mettre du côté du personnel pour réclamer des embauches. Une fois qu’ils auront supprimé des postes en quantité, c’est le leur qui giclera.

Déchaînons-nous !

Il y a deux siècles de cela, Philippe Pinel, un médecin, œuvrait pour une humanisation des soins donnés aux malades mentaux en supprimant leurs chaînes. Aujourd’hui, dans le cadre de sa démagogie prétendument sécuritaire, le gouvernement compte en remettre avec les soins contraints hors de l’hôpital. A quand le retour des camisoles et des bagnes ?

L’argent, le nerf du profit

Selon un décret récemment publié au Journal officiel, les patients seront désormais facturés lorsqu’ils demanderont une chambre individuelle à l’hôpital même s’ils n’y passent pas la nuit. L’Assurance Maladie ne remboursera pas ce supplément. Cela ne fera certainement pas progressé la santé.

L’APHP veut combattre l’absentéisme mais pas sa cause…

C’est un courtier en assurances que la direction a chargé d’étudier l’absentéisme des agents paraît-il en forte progression dans la fonction publique territoriale et hospitalière. En passant au crible l’ensemble des « absences pour raison de santé », l’étude observe que tous les clignotants sont au rouge : il y a plus d’arrêts ; ceux-ci durent plus longtemps ; ils concernent aussi davantage d’agents. Mais elle se garde de signaler les causes, c’est-à-dire tous les autres clignotants qui, à l’hôpital public, sont au rouge et on dépassé le signal danger : effectifs insuffisants, stress en hausse, charge de travail excessive, manque de repos, horaires excessifs, conditions de travail en pleine dégradation. Du coup, le courtier en assurances ne verra qu’une solution : surveiller les agents !!!

Renault inexcusable et il n’est pas le seul

L’entreprise automobile a été condamnée en faute inexcusable dans le suicide d’un technicien au Technocentre de Guyancourt. La direction l’avait poussé à bout. Sa femme a rappelé à la radio comment un salarié modèle pouvait être piégé par des demandes de plus en plus importantes et sans moyens supplémentaires. Elle a espéré que ce jugement encourageait les salariés à ne pas se laisser faire. Son message est très important pour l’hôpital public, car on connaît ces méthodes de pression et on est aussi concernés par le stress et les suicides.

Les plus extérieurs, c’est la direction

A l’APHP, le manque d’effectifs est tel que des services se retrouvent à tourner sans aucun personnel de l’hôpital, avec seulement du personnel extérieur (intérimaires et suppléances). Si les collègues concernés se sentent largués, cela n’a rien d’étonnant. Mais ce qui se comprend moins, c’est que ces services se retrouvent dans cette situation au vu et au su de la direction qui a même organisé cette situation sous-produit d’un déficit en effectif qui est même un objectif de la direction générale…
Que le personnel connaisse peu ou pas le service devient, du coup, un motif supplémentaire de risques en cas d‘incidents et, s’il faut intervenir dans l’urgence – ce qui arrive -, c’est carrément dangereux. Ne nous laissons pas faire !

Yasmina ne baisse pas les bras

Aide-soignante à Saint-Antoine en médecine interne, Yasmina se fracture un orteil lors d’un brancardage du fait de la chute d’une bouteille d’oxygène. Elle est victime l’année suivante d’un accident : son poignet est écrasé entre une porte et un lourd chariot. En reprenant le travail, elle ressent une douleur à la hanche et les examens diagnostiquent une lésion des disques intervertébraux, une déplacement du bassin provoquant une sciatalgie bilatérale. Yasmina ne peut plus travailler mais l’APHP refuse de la changer de poste et encore plus de reconnaitre sa maladie en accident du travail.
Yasmina a diffusé des tracts elle-même, vu le silence assourdissant des centrales syndicales, toutes obédiences confondues, comme si cette affaire ne les concernait pas, comme si nous n’étions pas tous menacés par une affaire du même type ! Ne laissons pas Yasmina se battre seule car, demain, nous aussi nous pouvons être seuls face à la direction.

C’est du vol !

Une très grande partie de nos heures supplémentaires ne sont pas payées par l’APHP et parfois elles ne sont même pas reconnues par la direction. Cela représente pour nous un manque à gagner très important et, pour la direction, c’est des économies considérables sur notre dos. Pensez donc : en moyenne quatorze jours de travail non payées par agent et une demi heure en plus non reconnue soit environ 4000 euros volés par an et par agent. Multiplié par l’effectif, on réalise le profit réalisé à notre encontre…

Tous ensemble contre la restructuration

La restructuration est le prétexte brandi pour toutes les mesures de sacrifices contre les secteurs qui sont tous touchés, en même temps ou à tour de rôle. Au lieu de nous mobiliser tous ensemble, ce qui serait la bonne manière de réagir pour nous faire respecter de la direction, les syndicats mobilisent les uns après les autres les secteurs sans prévenir les autres qu’une action a lieu. La lutte isolée de secteurs comme la Maternité a bien démontré l’inefficacité de telles méthodes syndicales de division des luttes…

Réduction des salaires

Le gouvernement qui a assez d’argent pour toutes les guerres aux quatre coins de la planète, pour aider les financier, les banquiers de toute l’Europe et imposant l’austérité aux peuples de ces pays, n’a plus un sou pour la fonction publique… Il prétend qu’il ne fait que bloquer nos salaires mais cela est faux : il les fait considérablement baisser face à la hausse du coût de la vie. Quand il s’agit d’accepter des tarifs incroyables des matériels médicaux ou des médicaments, pour financer des sociétés du bâtiment pour des travaux tous azimuts, l’Etat a de l’argent mais pas pour payer le personnel ou pour en embaucher suffisamment. On se rend bien compte en faisant nos courses qu’on n’est plus payés. Il faut que cela cesse !

Suicide au travail, responsabilité de la direction

Suite au jugement de la Cour d’appel condamnant Renault pour faute inexcusable dans le suicide d’Antonio, technicien à Guyancourt, la veuve d’Antonio a déclaré à la radio, suite au jugement condamnant Renault : « J’espère que les salariés qui l’entendront s’en serviront pour dire qu’il ne faut plus leur en demander toujours plus avec moins de moyens ». Cela nous concerne directement à l’AP : travailler toujours plus jusqu’à craquer cela ne concerne pas seulement Renault.

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