mercredi 13 octobre 2010
Après que les 33 soient sortis de leur prison souterraine, se pose maintenant la question de l’avenir des 300 employés de la compagnie. Et de l’éventuelle fermeture du site.
Les patrons de la compagnie San Esteban, qui gère la mine de San José et plusieurs autres petites mines environnantes, devraient prochainement annoncer la faillite de leur entreprise pour éviter d’avoir à payer les dettes, les frais de personnel et les frais de secours liés à l’accident survenu le 5 août.
Du coup, la question se pose : que vont devenir les plus de 300 employés de la mine ? Si l’inquiétude ne porte pas sur les "33" qui croulent déjà sous les cadeaux, les chèques des mécènes et les probables réparations - leurs familles ont demandé 1 million de dollars par mineur à l’entreprise San Esteban et à l’Etat chilien - , il en va tout autrement des autres employés.
Déjà, ceux qui travaillaient pour le compte de sous-traitants ne sont plus payés. Parmi ceux-ci, certains ont retrouvé un emploi, mais temporairement. Ironie de l’histoire, ils conduisent des camions sur le chantier de sauvetage, mis en place pour sauver leurs collègues de travail pris au piège.
Reste à savoir ensuite ce que va devenir le gisement d’or et de cuivre de San José. Deux pistes circulent parmi les autorités. La première serait une fermeture définitive de la mine, avec condamnation de l’entrée.