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A nouveau sur le réchauffement

mardi 9 mars 2010

Phil Jones, l’ancien responsable de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’Université d’East Anglia en Grande Bretagne, qui avait été obligé de démissionner de ses fonctions suite aux révélations du Climategate, vient d’opérer un revirement à 180° par rapport à ses convictions.

Ses remarques à la BBC, samedi 13 février, équivalent pratiquement à une abjuration, par rapport à ses convictions précédentes et à celles de ses coreligionnaires. Le réchauffement climatique constaté entre 1975 et 1998, n’est pas exceptionnel, a-t-il avoué, mais est tout à fait comparable à celui de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Jones a aussi déclaré qu’aucun réchauffement n’avait eu lieu ces quinze dernières années !

Rappelons les faits. À la veille du Sommet de Copenhague, les tensions sont extrêmes entre le secteur avancé et les pays en développement, les premiers se livrant à des pressions outrancières sur les seconds, perçus de plus en plus comme des concurrents, pour qu’ils abandonnent leurs projets de développement, sous prétexte de réchauffement de la planète.

Et c’est au beau milieu de ce bras de fer, que des hackers ont rendu publics des milliers d’échanges par courriel entre les « experts » en climat du CRU et d’autres centres de « recherche », dans lesquels les prétendus experts reconnaissent s’être livré à d’intenses manipulations pour appuyer leur thèse selon laquelle l’activité productive humaine est responsable des émissions des gaz à effets de serre.

Ce sont des faits gravissimes, car le CRU est le centre de la recherche mondiale sur le réchauffement climatique ! Particulièrement exposé par ces courriels, Phil Jones remet tout de suite sa démission du CRU, afin que l’enquête puisse se dérouler convenablement. D’autres « chercheurs », aux Etats-Unis en particulier, sont aussi visés actuellement par des investigations du même type.

Depuis, c’est l’organisme chargé par l’ONU d’imposer la nouvelle religion du réchauffement climatique, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts du Climat), qui est visé en la personne de son président, l’Indien Pachauri, au point qu’il est de plus en plus question que cette organisme soit profondément réformé, voire même fermé ! En cause, les prévisions du GIEC sur la fonte des glaciers de l’Himalaya qu’il prévoyait, dans son 4e rapport, pour 2035, sans aucune preuve. Pire encore, le dit rapport argumentait que la fonte avait déjà fait passer la surface des glaciers de 500 000 km2 à 100 000 km2, alors qu’il est notoire qu’il n’est plus que de 33000 km2 actuellement !

Les déclarations de Phil Jones à la BBC, dans cette interview samedi dernier (13/02) représentent cependant un revirement à 180° des positions de ce prétenduexpert par rapport aux « vérités » essentielles diffusées par les tenants du réchauffement climatique.

Voici quelques extraits de cette longue interview qui vaut le détour (http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8511670.stm) :

BBC : « Etes vous d’accord que selon les données utilisées par le GIEC, les taux de réchauffement global entre 1860-1880, 1910-1940 et 1975-1998 sont identiques ? »

JONES : « Les taux de réchauffement pour les quatre périodes sont similaires et il n’y a pas de différences significatives du point de vue des statistiques entre elles. »

BBC : « Êtes vous d’accord que de 1995 à aujourd’hui, il n’y a pas eu de réchauffement global significatif du point de vue des statistiques ? »

JONES : « Oui, c’est exact ».

BBC : « Êtes-vous d’accord qu’entre janvier 2002 et aujourd’hui, il y a eu un refroidissement significatif du point de vue des statistiques ? ».

JONES : « Non. Cette période est même plus courte que celle qui va de 1995 à 2009. La tendance est cette fois-ci négative (-0,12°C par décennie), mais cette tendance n’est pas significative du point de vue des statistiques ».

BBC : « Êtes vous d’accord que des influences naturelles aient pu contribuer de façon significative au réchauffement global observé entre 1975-1998, et si oui, pouvez-vous spécifier chaque influence et expliquer sa force de radiation durant la période en termes de Watt par m2 »

JONES : « Ce domaine est un peu hors de ma compétence… ».

BBC : « Il y a un débat pour savoir si la Période de Réchauffement Médiévale (PRM) était globale ou non. S’il était démontré de façon incontestable que ce phénomène était global, accepteriez-vous que ceci affaiblirait les prémisses selon lesquelles les températures des surfaces atmosphériques moyennes, durant la deuxième moitié du 20e siècle, étaient sans précédent ? »

JONES : « Il y a beaucoup de débats pour savoir si le PRM a été global ou non. Le PRM a été observable de la façon la plus claire dans des parties de l’Amérique du Nord, de l’Atlantique Nord, d’Europe et d’ASIE. Pour qu’il soit réellement global, il devrait être observé plus clairement dans plus de données provenant des régions tropicales et de l’hémisphère Sud. Il y a très peu de données paléoclimatiques pour ces deux dernières régions. »

BBC : « Les courriels volés du ‘Climategate’ ont été rendus publics en novembre. Comment avez vous vécu cette affaire depuis lors ? ».

JONES : « Ma vie a été terrible depuis cette époque, mais j’ai déjà parlé de tout ceci une première fois (dans le Sunday Times) et je n’ai aucune envie de le refaire. »

Jean-Jacques Crèvecoeur écrit :

en novembre dernier, des hackers (pirates informatiques) ont attaqué le site du CRU (Climatic Research Unit), une unité clé du GIEC (Groupe International des Experts sur le Climat) et ont rendu publics des échanges de 1.073 courriels et 3.585 documents compromettants (codes de programmation et graphiques principalement), échelonnés sur 13 ans. Ces documents font état de manipulations de données, de mise en place de mécanismes pour éviter de fournir les données brutes (incluant la suppression de celles-ci), manipulations du processus de relecture (peer-review), manipulations des médias (tiens, tiens ?), reconnaissance de certaines erreurs, etc. (voir le résumé de cette affaire sur http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/?p=1164#more-1164 )

Or, depuis quelques années, un grand nombre de scientifiques et de journalistes indépendants tentaient de nous informer sur la scandaleuse escroquerie montée de toutes pièces autour de cette question du réchauffement climatique (voir, à ce propos, l’excellent documentaire de la BBC sur la fraude du réchauffement climatique : http://skyfall.free.fr/?p=87 et http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758&hl=fr# ). Non pas qu’actuellement, il n’y ait pas de réchauffement. Mais que les causes de ce réchauffement n’ont strictement rien à voir avec les émissions de CO2 d’origine humaine. En bref, la thèse de ces scientifiques est la suivante (elle est bien exposée dans la conférence du professeur Vincent Courtillot, de l’Académie des Sciences, disponible sur http://www.dailymotion.com/video/xanv0e_rechauffement-climatique-le... ) :

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les variations de la température de la Terre sont liées, depuis des centaines de milliers d’années, aux variations de l’activité solaire (cycle rapide, de ± 11 ans) et aux variations de la trajectoire de la Terre autour du soleil (cycle lent, plusieurs dizaines de milliers d’années) ;
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depuis que les hommes consignent par écrit l’activité solaire (à travers le nombre de taches solaires), c’est-à-dire depuis l’époque de Galilée (± 1600), il est possible d’observer une corrélation forte entre le nombre de taches (indicateur de l’intensité du soleil) et la température du globe (mesurée dans l’épaisseur des anneaux des troncs d’arbre et dans les couches sédimentaires). Autrement dit, quand le soleil est plus chaud, il fait plus chaud sur Terre. Et inversement. Rien à voir avec l’activité des hommes, autrement dit… ;
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le CO2 d’origine humaine ne représente qu’un faible pourcentage (3 %) des émissions de CO2 totales. À côté de cela, les océans et les forêts contribuent respectivement pour 40 % et 57 % du CO2 émis (voir le point 2 du résumé : http://www.globalclimatescam.com/documents/FiveFacts.pdf ). Quand on sait, de plus, que le CO2 n’est pas le gaz à effet de serre le plus important présent dans l’atmosphère, mais que c’est la vapeur d’eau (la vapeur d’eau est présente dans l’atmosphère en quantité 25 à 100 fois plus importante que le dioxyde de carbone), on peut commencer vraiment à douter de l’impact des activités humaines sur le réchauffement planétaire. Un petit calcul vous permettra de comprendre que le CO2 d’origine humaine représente 0,06 % des gaz à effet de serre émis. Quand on parle de réduire de 10 % nos émissions, cela revient à dire qu’on diminue de 0,006 % notre contribution ! Bien entendu, cet argument ne doit pas nous autoriser à continuer de polluer comme nous le faisons et à détruire l’écosystème de manière dramatique. C’est clair ;
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enfin, ces scientifiques suggèrent et démontrent que c’est le réchauffement qui provoque une augmentation des émissions de carbone, et non l’inverse. Puisque plus il fait chaud, plus les océans et les forêts libèrent du CO2. Plus il fait froid, plus ils en absorbent.

Mon propos n’est pas de trancher la question du réchauffement climatique en quelques lignes. Mais de souligner que l’année 2009 a été marquée par des révélations qui n’ont pas été contestées par les scientifiques qui se sont faits piéger (ils ont cherché à minimiser les informations, avec la complicité des médias, une fois de plus). Et que l’authenticité des documents prouvant les manipulations a été avérée par des experts indépendants.

Quand on sait que le film d’Al Gore (Une vérité qui dérange) avait été condamné par la haute cour de justice anglaise en 2007, car il contenait pas moins de 11 erreurs flagrantes (voir : http://la-route-nous-appartient.skynetblogs.be/post/5101650/une-ver... ) et qu’il était imposé comme film de référence dans les écoles, ça me redonne l’espoir que le mensonge deviendra un art de plus en plus difficile à pratiquer.

À quand des enquêtes demandées par des députés pour mettre à jour la fraude sur les explications du réchauffement climatique ? À quand des enquêtes pour dénoncer l’utilisation frauduleuse faite de ces explications erronées au profit de nouvelles taxes pesant sur les individus et de nouvelles pertes de pouvoir de la part des états ?

Si un jour, des pirates attaquaient les serveurs de l’OMS et des instances de santé publique, pour mettre au grand jour les fraudes et les mensonges criminels en matière de santé, ce serait tellement passionnant et instructif de lire les correspondances échangées entre Big Pharma et Alain, Roselyne, Laurette ou Margaret !

Messages

  • Le Soleil sort lentement d’une longue léthargie comme il n’en avait pas connu depuis 1913. Ce repos inexpliqué est-il la cause d’un climat plus froid et perturbé ? Les scientifiques restent partagés.

    Alors que l’Europe grelotte, astronomes, climatologues et autres géophysiciens calculent et recalculent sans cesse. Pendant deux ans, le Soleil a affiché un calme inquiétant. Les experts cherchent à comprendre pourquoi il est resté dans un « minimum profond » aussi longtemps et à savoir si cette léthargie a des conséquences directes sur la Terre.

    De telles périodes de repos ne sont pas inhabituelles. « Elles reviennent suivant un cycle bien connu, en moyenne tous les onze ans. Le Soleil donne alors l’impression de s’être assagi, puis les éruptions à sa surface reprennent et il projette à nouveau de grandes quantités de matière dans l’espace », explique le planétologue Jean-Loup Bertaux.

    Mais cette fois, rien. Pendant 266 jours, notre étoile s’est même offert le luxe de rester vierge de taches noires, signe de reconnaissance d’une reprise d’activité. Du jamais-vu depuis le début du XXe siècle !

    A l’automne, quelques soubresauts ont laissé croire à l’Agence spatiale américaine (Nasa) que notre astre avait décidé de sortir de sa torpeur. Fausse alerte : il s’est rendormi aussitôt. D’éminents spécialistes se sont alors alarmés : et si l’étoile, sans laquelle toute survie nous est impossible, ne retrouvait pas son intensité habituelle ?

    David Hathaway, du Marshall Space Flight Center de la Nasa, s’est inquiété d’une diminution du rayonnement depuis le dernier minimum d’activité, en 1996, et de graves perturbations du vent solaire. « Nous sommes à peu près sûrs que le prochain maximum d’activité solaire sera nettement plus faible que le précédent », ajoute Jean-Loup Bertaux.

    De leur côté, des climatologues ont constaté un ralentissement du réchauffement climatique et les météorologues enregistrent des records de mauvais temps en période hivernale. C’est le cas en ce moment sur l’Europe. Ce le fut il y a quelques semaines en Chine et l’année dernière au Moyen-Orient et en Amérique du Sud...

    L’idée que la Terre pourrait entrer dans une mini-période glacière fait son chemin. D’autant qu’un tel phénomène n’est pas sans précédent. « Le Soleil a eu un minimum d’activité similaire très prolongé entre 1912 et 1913, explique Guillaume Aulanier, astronome au laboratoire d’Etudes spatiales et d’instrumentation en astrophysique (Lesia). En remontant encore dans le temps, c’est arrivé sous Louis XIV, pendant près de soixante ans. Ce cycle est connu des astronomes sous le nom de minimum de Maunder et du grand public comme la "petite période glacière". Il fit alors extrêmement froid en Europe et en Amérique du Nord, ce qui laisse penser à certains chercheurs que les fluctuations de l’activité du Soleil influencent le climat. »

    Sur cette question, la communauté scientifique reste divisée. Pour le Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), les variations de l’activité solaire n’ont pas de conséquences sur l’équilibre de notre planète. « Une chose est sûre, la variation de luminosité totale du Soleil est extrêmement faible. Elle ne suffit pas, à elle seule, pour expliquer les grandes différences de température qu’on pourrait avoir actuellement ou qu’on a constatées pendant le minimum de Maunder. Des questions d’orbite, de perturbations par Jupiter ou les rayons cosmiques peuvent jouer. On sait aussi que les hautes couches de l’atmosphère sont très sensibles aux variations des ultraviolets et des rayons X. Autant d’objets de recherche sur lesquels nous sommes encore incapables de trancher. »

    Quant à savoir si le Soleil commence un nouveau cycle d’activité, rares sont ceux qui s’aventurent à un pronostic après la fausse alerte de septembre dernier. Pourtant, des taches noires plus importantes et plus régulières commencent à assombrir sa surface. Quelques petites éruptions - équivalentes, tout de même, à plusieurs fois la taille de la Terre - ont été constatées. L’activité est modérée, mais l’étoile de notre système semble avoir décidé de se remettre au boulot. Pour retirer les moufles et les cachemires, un conseil : il faut attendre un peu.

    • Pourquoi une nouvelle ère glaciaire ? On est déjà dans une ère glaciaire depuis 40millions d’années...

      Faut pas confondre ère et période.
      Dans une ère glaciaire il y a plusieurs variation de chaud et de froid, des périodes de glaciations et des périodes interglaciaires.

      La dernière période glacière date de 18 000ans.
      On est actuellement dans une période interglaciaire d’une glaciation.
      Et les théories des scientifiques prévoient un retour en période glaciaire d’ici plusieurs milliers d’années.

      En résumé, il y a des ères glaciaires et interglaciaires qui durent plusieurs millions d’années, nous sommes dans une ère glaciaire.
      Dans chacun des cas de figure il y a des subdivisions en période : période de glaciation et période interglaciaire, nous sommes en période interglaciaire.
      Et sous chacune de ces sous-divisions il y a des périodes plus froides avec plus de glaciers comme au 15èm et 18èm siècle, ou des périodes plus douces avec moins de froid mais plus d’humidité et c’est apparemment notre cas.

      Pas de panique donc, le retour en période glaciaire est prévu pas avant une dizaine de milliers d’année et ce n’est que théorique.

    • « La Terre n’est pas en train de se réchauffer ; en réalité, elle est en passe de connaître un refroidissement global. »

      C’est ce qu’affirme Habibullo Abdussamatov, directeur de l’observatoire de Poulkovo, à Saint Pétersbourg. Selon leurs recherches, le soleil varierait d’une manière cyclique, ce qui entraînerait des changements d’intensité dans les radiations qu’il produit. « La régularité établie de ces variations nous permet de tirer des conclusions quant aux conséquences observées sur le climat de la Terre lors des derniers siècles, et même millénaires. Il est ainsi possible de prévoir ces manifestations dans l’avenir. »

      Le phénomène le plus remarquable dans la vie du soleil au cours du XXè siècle a été l’augmentation graduelle et extraordinaire du niveau de radiations, conditionné par la croissance de son rayon. Cela a eu pour conséquence l’augmentation de la température globale. Selon les scientifiques de Poulkovo, nous serions au maximum d’une période d’activité intense du soleil. Le plus haut maximum de l’activité solaire observé au cours du dernier millénaire a eu lieu durant le Moyen Âge, alors que le Groenland était caractérisé par le nom de « Terre verte » et peuplé par les Normands, qui avaient avancé vers le nord après leur conquête de l’Angleterre. Puis la Terre avait connu une baisse globale des températures d’un à deux degrés, ce qui avait provoqué la glaciation du Groenland durant la période appelée « minimum de Maunder » (1645-1715).

      Selon les scientifiques de Poulkovo, la température globale a commencé à diminuer, ce qui ne se ressent pas encore puisque la Terre a la capacité de stocker la chaleur emmagasinée et de la redistribuer. Cependant, un nouveau « minimum » devrait se produire. Sur la période des derniers 7500 ans, ce serait la 19è fois que la Terre est confronté à ce phénomène climatique. « Nous estimons, à titre indicatif, que les radiations atteindront un minimum semblable à celui de Maunder en 2040. Comptant le retard des répercussions sur le climat, le refroidissement profond de la Terre arrivera vers 2055-2060. Les régions principalement du nord et du sud se verront alors couvertes de neige. La réflexion de la lumière solaire y provoquera une baisse encore plus nette des températures. Ce refroidissement suffira à augmenter la masse glacière du Groenland. Ailleurs, les hivers seront sévères et les étés plutôt froids. Enfin, la température de l’océan mondial [ndlr : terme réunissant les cinq océans] devrait baisser d’1.2 à 1.3°C. » Les scientifiques prévoient une réaugmentation de la température globale pour le début du XXIIè siècle, à l’occasion d’un renouvellement du cycle solaire. Cependant, Habibullo Abdussamatov met en garde : « ce refroidissement aura de graves conséquences, il est nécessaire de commencer à s’y préparer sérieusement. »

      Mais les recherches du laboratoire entraînent une autre théorie :

      « L’élévation de la température globale n’est en aucun cas liée à l’effet de serre. Elle est due à des manifestations astronomiques et non à l’activité humaine », affirme le docteur Abdussamatov. Il justifie sa théorie grâce à l’argument selon lequel la Terre a connu des périodes d’élévation globale de la température en l’absence complète d’activité industrielle. De plus, ils ont établi grâce à leurs observations, que l’« accumulation considérable de gaz carbonique dans l’atmosphère n’avait jamais précédé une augmentation de la température, mais qu’au contraire, était une conséquence de l’élévation de cette dernière. » Les recherches de l’observatoire vont donc à l’encontre des conclusions du Groupe intergouvernemental d’étude du climat (GIEC), parrainé par l’ONU et l’Organisation météorologique mondiale, qui dans son dernier rapport suggère « qu’il y a une influence perceptible de l’homme sur le climat », et selon qui « une augmentation de la température d’entre 1 et 3,5°C est prévisible d’ici à la fin du XXIe siècle ».

      En réponse à cela, Habibullo Abdussamatov précise que des études de savants chinois publiées en janvier 2007 prédisent également une baisse naturelle de la température de la Terre au cours des 20 années à venir. De plus, les spécialistes de la NASA ont découvert une augmentation de la température globale de la planète Mars depuis 1995, « sans que cela puisse être imputé aux martiens ». Ce phénomène parallèle serait alors la conséquence directe d’un même facteur, l’augmentation à long terme des radiations solaires.

      Enfin, dans le but de prévoir l’importance exacte des changements climatiques, l’observatoire de Poulkovo, associé à des scientifiques ukrainiens ont lancé le projet Astrometria, qui consiste en la construction d’un équipement scientifique destiné à mesurer précisément la forme et le diamètre du soleil. Il devrait être installé fin 2008 à bord du segment russe de la station spatiale internationale, et permettra des observations régulières dès 2009. « La vie sur Terre et ses conditions futures dépendant totalement de la stabilité de l’intensité de l’irradiation solaire », déclare Habibullo Abdussamatov. Les scientifiques espèrent pouvoir déterminer le scénario exact des changements climatiques à venir vers l’année 2016.

      Sources Le Courrier de Russie

  • D’après des scientifiques britanniques, l’activité solaire diminuera de 60% entre 2030 et 2040.

    La Terre pourrait être confrontée à une mini-période glaciaire à partir de 2030 en raison de changements dans les cycles d’activité du soleil, estiment des scientifiques dans une étude publiée par la Royal Astronomical Society, et relayée par plusieurs médias britanniques.

    D’après ces scientifiques, l’activité solaire diminuera de 60% entre 2030 et 2040, entraînant une « mini-période glaciaire » similaire à celle qui avait touché la planète entre 1645 et 1715. Lors de cette période, appelée le petit âge glaciaire, les hivers étaient particulièrement rigoureux et les étés très courts en Europe et en Amérique du Nord.

    Le nouveau modèle scientifique est calculé d’après l’effet dynamo de deux couches de matière composant le soleil. « Nous avons trouvé que deux vagues magnétiques ont pour origine deux différentes couches de matière à l’intérieur du soleil. Elles ont toutes deux une fréquence d’environ 11 années, même si elles sont légèrement différentes et sont parfois décalées. Au cours du cycle, les vagues fluctuent entre les hémisphères nord et sud du soleil. En combinant les effets des vagues et en les comparant avec les données réelles du cycle actuel du soleil, nos prévisions montrent une exactitude de 97% », affirme le professeur Valentina Zharkova, qui a présenté ses conclusions lors d’un meeting d’astronomie à Llandudno, au Pays de Galles.

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