dimanche 14 février 2010
Quand comptera-t-il d’abord sur lui-même ?
La dictature de Gbagbo vient de réprimer dans le sang une manifestation contre son régime. Des manifestants l’ont conspué dans tout le pays. Mais doivent-ils compter d’avantage sur Soro qui gouverne avec Gbagbo ? Ou sur Ouattara ou Bédié qui ont déjà participé au pouvoir dictatorial ? Certainement pas !
(proverbe traditionnel de ... Matière et Révolution)
Quand Gbagbo signait un engagement démocratique et patriotique avec la jeunesse.... cela n’engageait que ceux qui voulaient bien le croire... dont l’opposition politique.
Et, surtout, lui comme eux ne veulent que le pouvoir sur le dos des opprimés !!!
ABIDJAN - L’opposition ivoirienne a dénoncé samedi un "coup d’Etat", au lendemain de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo, et a appelé à "s’opposer par tout moyen à cette dictature". La coalition, qui réunit notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ancien président Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains (RDR) de l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara, a appelé à "s’opposer par tout moyen à cette dictature". M. Gbagbo a créé un choc en annonçant vendredi soir la dissolution du gouvernement et de la CEI, après plus d’un mois de crise autour de la commission chargée d’organiser la présidentielle. Ce scrutin reporté depuis 2005 est censé clore la crise née du coup d’Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un nord rebelle et un sud loyaliste. Le président a reconduit Guillaume Soro, leader de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), au poste de Premier ministre qu’il occupe depuis l’accord de paix de 2007. M. Soro doit présenter lundi un nouveau gouvernement, et avant la fin de la semaine prochaine le "format" d’une nouvelle CEI. Le chef de la commission dissoute, Robert Beugré Mambé, qui appartient à l’opposition, est accusé par M. Gbagbo et le parquet de "fraude" sur la liste des votants. Soutenu par son camp, il récusait toute irrégularité et refusait de démissionner. Depuis la semaine dernière, ce blocage à la CEI s’était accompagné de violences. Des manifestants d’opposition protestaient contre des procès en radiation d’étrangers présumés de la liste, et accusaient le parti au pouvoir. Fortement représentée dans le gouvernement précédent et majoritaire dans l’ancienne CEI, l’opposition a semblé indiquer que, sauf retournement de situation, elle ne ferait pas partie du nouveau cabinet. Dans un communiqué lu samedi soir à la télévision par son porte-parole, M. Soro a pourtant insisté sur "sa ferme volonté d’oeuvrer à la promotion d’un dialogue permanent avec tous les acteurs" de la crise. Il entend aussi "préserver les acquis" de l’accord de paix. Le chef de l’Etat avait dit vouloir sauver un processus de paix de Ouagadougou "pris en otage par des partis politiques".
Les travailleurs n’ont rien de bon à attendre de ces gens-là. N’oublions pas que Gbagbo était l’opposant principal de la dictature d’Houphouet,... il y a bien longtemps !