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Grèves en Centrafrique en 2008

vendredi 9 janvier 2009

Mise en garde des syndicats au gouvernement centrafricain

Six centrales syndicales des travailleurs ont adressé une mise en garde au gouvernement centrafricain contre la non satisfaction de leurs revendications, à l’occasion de la rentrée syndicale, samedi dernier à la bourse de travail à Bangui.
Les syndicats réclament notamment l’inscription du déblocage des effets financiers des avancements allant de 1986 à 2008 dans le projet de budget 2009 et l’apurement des quatre mois d’arriérés de salaires dus aux travailleurs par l’actuel régime du président François Bozizé.
« Si tel n’est pas le cas, le cycle infernal des grèves reprendra en janvier 2009 », ont averti les leaders syndicaux.
« Vous savez que les gouvernements qui se sont succédé en République centrafricaine ont laissé une ardoise d’arriérés de salaires à tous les fonctionnaires et agents de l’Etat », a déclaré le secrétaire à l’éducation ouvrière, M. Jean-le Brun Siovène.
Le leader syndical a invité le gouvernement centrafricain à respecter ses engagements afin d’éviter le pire en janvier 2009.
La rentrée syndicale a permis aux six centrales de faire le bilan des actions menées depuis plus de huit mois, après la suspension de la dernière grève qui a duré du 2 janvier au 23 févier derniers.

SOCATEL : La lutte paie !

Le gouvernement centrafricain a débloqué 1,5 milliards de FCFA pour répondre favorablement aux revendications du personnel de la Société centrafricaine des télécommunications en grève depuis le 11 août dernier.
Le financement est destiné à éponger les trois mois d’arriérés de salaires dus au personnel et à acheter des équipements techniques pour la mise en œuvre d’un projet de téléphonie mobile, principales revendications des grévistes.
La décision de décaisser les fonds a été prise à l’occasion du conseil des ministres, réuni jeudi dernier par le président Francois Bozizé, a indiqué le ministre centrafricain des télécommunications Fidèle Ngouandjika.
« Suite au conseil des ministres présidé jeudi par le Chef de l’Etat, le gouvernement a décidé de décaisser 1,5 milliard de FCFA à la SOCATEL pour le paiement des arriérés de salaires et l’achat des équipements nécessaires à la mise en oeuvre du projet de la téléphonie mobile », a indiqué M. Ngouandjika.
Le délégué du personnel Kanagabè a indiqué à APA a que le mouvement de grève a pris fin parce que les revendications des grévistes sont satisfaites.
« Nous n’avons même pas besoin de tenir une assemblée générale pour lever le mot d’ordre de grève car tout le personnel de la SOCATEL est satisfait à 100% par rapport à la suite que le gouvernement vient de réserver à leurs revendications », a dit M. Kangabè.

Soutien des six centrales centrafricaines au syndicat autonome des télécommunications
Les six Centrales syndicales centrafricaines ont décidé d’apporter leur soutien au syndicat autonome des télécommunications qui a déclenché une grève le 11 août pour réclamer notamment le paiement de trois mois d’arriérés de salaires et l’achat des équipements techniques pour la mise en œuvre d’un projet de téléphonie mobile.
La satisfaction de ces revendications nécessitent le versement à la société centrafricaines des télécommunications (SOCATEL) d’une somme de un milliard de FCFA par le gouvernement.
Au cours d’une assemblée générale, jeudi à Bangui, la Confédération chrétienne de Centrafrique (CCTC), la Confédération nationale des travailleurs de Centrafrique (CNTC), la Confédération syndicale des travailleurs de Centrafrique (CSTC), l’Organisation syndicale libre du secteur public (OSLP), l’Union générale des travailleurs de Centrafrique (UGTC) et l’Union syndicale des travailleurs de Centrafrique (USTC) ont menacé de mobiliser leurs adhérents pour un débrayage général, pour réclamer le paiement immédiat des cinq mois d’arriérés de salaires dus aux travailleurs par l’actuel régime du président François Bozizé, le déblocage des avancements dans la fonction publique et le paiement de la somme de un milliard de FCFA réclamée par les grévistes de la SOCATEL.
Outre l’apurement des trois mois d’arriérés de salaires dus au personnel, la somme est aussi destinée à acheter des terminaux pour le projet ZTE, des câbles pour réaménager le réseau filière pour l’Internet haut débit et niveler les comptes de la SOCATEL dans les différentes banques de la place.
Le limogeage jeudi du directeur général de la SOCATEL, Marcel Ngaïssio, soutenu par les syndicats et le personnel pour les efforts de redressement qu’il déploie depuis sa prise de fonction, est venu aggraver la crise.

Poursuite de la grève à la SOCATEL

Le personnel de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) a décidé lundi, au cours d’une assemblée générale, de reconduire la grève déclenchée le 11 août dernier pour revendiquer le paiement de trois mois d’arriérés de salaires et le financement du projet de la téléphonie mobile pour un coût de 1milliard de FCFA.
« Le mouvement de grève est reconduit une fois de plus pour une durée de huit jours car nos revendications sont restées insatisfaites jusqu’au jour d’aujourd’hui », a indiqué à APA le délégué du personnel Etienne Kangabé, qualifiant « d’infondées » les informations faisant état du versement de 500 millions de FCFA par le gouvernement centrafricain.
« La SOCATEL n’a reçu aucun rond dans sa caisse de la part du gouvernement et donc la grève va se poursuivre jusqu’à satisfaction totale des revendications », a conclu M. Kangabé.
Dans un communiqué publié dimanche dernier, le président du conseil d’administration de la SOCATEL, M. Lévys Yakité, a appelé le personnel à reprendre le travail dès lundi matin car le gouvernement venait de débloquer 500 millions CFA représentant la moitié de la somme revendiquée pour payer les arriérés de salaires et les équipements techniques.
APA, 19 août 2008

Grève à SOCATEL pour le paiement des salaires

Le personnel de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) a déclenché lundi un mouvement de grève de huit jours pour exiger le paiement de trois mois d’arriérés de salaire et l’achat de matériels de travail a constaté APA sur place à Bangui.
La grève a été décidée à l’issue d’une assemblée générale du personnel tenue vendredi dernier à Bangui. Les grévistes ont décidé de n’assurer aucun service minimum, pour mettre la pression sur le gouvernement afin qu’il débloque la somme de 1 milliard de FCFA destinée à payer leurs arriérés de salaires.
Le Président de la Confédération centrafricaine des travailleurs chrétiens (CCTC), Salvador Ngoh, a expliqué que les tergiversations du ministre des postes et télécommunications, Fidèle Gouandjika, sont à l’origine du durcissement du mouvement.
Lors de la grève d’avertissement observée par le personnel de la SOCATEL les 16 et 17 juillet denier, M. Gouadjika avait annoncé le déblocage d’une somme de 1 milliard de FCFA par le gouvernement pour résoudre les problèmes de cette entreprise d’Etat.
M. Ngoh a indiqué qu’une partie de l’argent devait servir à acheter des équipements techniques alors qu’une autre sera affectée aux volets social et commercial et pour niveler les comptes de la SOCATEL dans les établissements bancaires de la place.

ASECNA : Grève des aiguilleurs du ciel de 17 pays

Les aéroports des 17 pays membres de l’ASECNA observent depuis le 29 juillet dernier à 13 heures, un mouvement de grève paralysant l’ensemble du trafic aérien pour protester contre les mauvaises conditions de travail et de traitement généralisés dans les différentes antennes nationales. Ce mouvement de grève débuté dans l’antenne de Niamey, au Niger, fait suite à un préavis déposé à la tutelle depuis le 30 juin dernier et devrait se poursuivre jusqu’au 31 juillet prochain.
Les avions sont au hangar dans les 17 pays membres de l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne (ASECNA), dont les agents ont entamé un mouvement de protestation général suite à la non satisfaction des points de revendications déposées à la tutelle depuis le 30 juin dernier.
A la crise institutionnelle s’ajoute une crise sociale. Depuis le 29 juillet dernier à 13 heures, les tarmacs des 17 pays membres sont paralysés suite au mouvement de protestation parti de l’aéroport de Niamey, au Niger, pour dénoncer la violation généralisée des droits des agents de l’ASECNA dans les différentes antennes nationales.
Cette grève est consécutive au dépôt d’un préavis de grève par la Fédération des associations professionnelles de contrôleurs aériens de l’Asecna (FAPCAA) auprès de la tutelle depuis le 30 juin dernier. La FAPCAA y exigeait la satisfaction de cinq points de revendication.
Les agents protestent contre les sous-effectifs, l’insuffisance de la formation et de la protection juridique, les difficiles conditions de travail ou encore le non-paiement de certaines indemnités.
Ils réclament notamment le relèvement du niveau d’accès à la formation initiale au Diplôme d’études universitaires générales scientifiques. Cette revendication a par ailleurs fait l’objet d’une résolution des ministres de tutelle en 2003 mais n’est toujours pas mise en œuvre.

Les syndicats centrafricains suspendent leur grève

Les six principales centrales syndicales de Centrafrique ont suspendu samedi leur mouvement de grève déclenché le 2 janvier dernier dans le secteur public pour revendiquer le paiement de sept mois d’arriérés de salaires et le déblocage des effets financiers des avancements dans la fonction publique, a constaté APA.
A l’issue de leur assemblée générale à la bourse de travail à Bangui, les syndicats ont décidé de suspendre leur mouvement en attendant l’issue des négociations avec le nouveau gouvernement qui a promis de payer deux mois de salaires aux fonctionnaires et agents de l’Etat, d’ici le 29 février prochain.
« Nous sommes en négociation avec les nouvelles autorités gouvernementales et suite à leur proposition de verser deux mois de salaires aux travailleurs, il est de notre devoir de faire un geste d’apaisement », a déclaré samedi à APA, le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Centrafrique (USTC), porte-parole des centrales syndicales, Noël Ramadan.
« Ce n’est qu’une suspension et les syndicats restent mobilisés et déterminés sur leurs principales revendications qui sont l’apurement des 7 mois d’arriérés de salaires de l’actuel régime et le déblocage des effets financiers des avancements », a-t-il martelé.

Les fonctionnaires centrafricains reconduisent la grève

Les syndicats de fonctionnaires centrafricains, qui ont cessé le travail depuis le 2 janvier pour réclamer le paiement d’arriérés de salaire, ont reconduit samedi leur mouvement pour huit jours et menacent désormais le gouvernement d’une grève “illimitée“.
“C’est la dernière fois que la grève est reconduite pour huit jours. A l’expiration de ce délai, la grève sera illimitée et susceptible d’être accompagnée d’autres actions que les travailleurs vont envisager“, a déclaré à l’AFP le président de la coordination des confédérations syndicales Sabin Kpokolo.
Les retards de paiement dans la fonction publique atteignent six mois depuis l’arrivée au pouvoir, en mars 2003, du président François Bozizé.
“Nous sommes convaincus que le gouvernement va se contenter de verser encore un ou deux mois de salaire pour ensuite demander aux fonctionnaires de reprendre le travail. Mais les camarades travailleurs sont formels : le gouvernement doit verser au moins quatre mois de salaire pour qu’ils reprennent“, a précisé M. Kpokolo à l’issue d’une réunion à Bangui.
Reconduction de la grève pour huit jours en Centrafrique
Les syndicats ont décidé samedi, à l’issue d’un meeting syndical tenu à la bourse du travail à Bangui, de reconduire pour huit jours la grève qu’ils ont entamée depuis le 2 janvier dernier.
Ils ont également décidé de multiplier des actions susceptibles de contraindre le gouvernement à trouver une solution concrète à leurs différentes revendications.
Au premier rang de ces multiples actions, un concert de casseroles prévu le mercredi 23 janvier prochain à 19 heures suivi le lendemain de ce qu’ils appellent ‘’Centrafrique pays mort’’.
Le Secrétaire Général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (USTC), M. Noël Ramadan, a déclaré que les travailleurs, les partis politiques et autres associations sont engagés à apporter leur soutien aux déférentes actions syndicales.
Début d’une grève de huit jours dans la fonction publique
Les travailleurs centrafricains du secteur public affiliés à l’Union syndicale des Travailleurs de Centrafrique (USTC) ont déclenché mercredi un arrêt de travail de huit jours, renouvelable, appuyé par un concert de casserole chaque soir, a constaté APA à Bangui.
Par cette grève, les travailleurs exigent du gouvernement l’apurement total des arriérés de salaires de 2007, le déblocage des effets financiers d’avancement pour 2008, la prise en charge des salaires du personnel de l’Office National des Postes et de l’Epargne dans le budget 2008.
« Les revendications qui sous tendent les mouvements sociaux annoncés par les centrale syndicales sont bien connues et leur légitimité ne souffre d’aucune contestation », a déclaré samedi M. Célestin Leroy Gaombalet, président de l’Assemblée nationale à la fin de la session ordinaire.

Messages

  • Les camionneurs camerounais sont en grève pour protester contre l’insécurité sur l’axe qui relie Garoua Boulaï à Bangui, la capitale centrafricaine. Depuis plusieurs semaines, les incidents se multiplient. Un routier camerounais a même été tué le 18 juillet dernier dans une attaque alors que le convoi était pourtant escorté par les casques bleus. Résultat : les camionneurs camerounais refusent de desservir Bangui depuis près de deux semaines, les prix flambent et les produits de première nécessité commencent à manquer.

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