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Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus
mardi 9 septembre 2025, par ,
Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus
Les classes dirigeantes mondiales s’inquiètent de la convergence en France de plusieurs crises : crise sociale, crise politique, crise financière, crise institutionnelle, crise de confiance, etc. car une telle convergence signifie un risque révolutionnaire.
Comment les révolutionnaires peuvent-ils juger du caractère pré-révolutionnaire, ou révolutionnaire d’une situation ? Les marxistes ont grâce à Lénine trois critères jusqu’ici jamais démentis, dont les deux premiers sont :
La loi fondamentale de la révolution, confirmée par toutes les révolutions et notamment par les trois révolutions russes du XX° siècle, la voici : pour que la révolution ait lieu, il ne suffit pas que les masses exploitées et opprimées prennent conscience de l’impossibilité de vivre comme autrefois et réclament des changements. Pour que la révolution ait lieu, il faut que les exploiteurs ne puissent pas vivre et gouverner comme autrefois. C’est seulement lorsque "ceux d’en bas" ne veulent plus et que "ceux d’en haut" ne peuvent plus continuer de vivre à l’ancienne manière, c’est alors seulement que la révolution peut triompher. Cette vérité s’exprime autrement en ces termes : la révolution est impossible sans une crise nationale (affectant exploités et exploiteurs). Ainsi donc, pour qu’une révolution ait lieu, il faut : premièrement, obtenir que la majorité des ouvriers (ou, en tout cas, la majorité des ouvriers conscients, réfléchis, politiquement actifs) ait compris parfaitement la nécessité de la révolution et soit prête à mourir pour elle ; il faut ensuite que les classes dirigeantes traversent une crise gouvernementale qui entraîne dans la vie politique jusqu’aux masses les plus retardataires (l’indice de toute révolution véritable est une rapide élévation au décuple, ou même au centuple, du nombre des hommes aptes à la lutte politique, parmi la masse laborieuse et opprimée, jusque-là apathique), qui affaiblit le gouvernement et rend possible pour les révolutionnaires son prompt renversement.
Lénine (1920)
En quoi le mouvement du 10 septembre est-il le signe d’une situation pré-révolutionnaire ?
Ceux d’en haut ne peuvent plus
D’après les révolutionnaires non-marxistes (NPA, RP), ou pseudo-marxistes (LO), pour les réformistes en général (PC, LFI, PS), ceux d’en haut iraient très bien. De la CFDT, à la CGT et Solidaires, du PC et LFI jusqu’au NPA et Lutte Ouvrière, on entend la rengaine d’André Bergeron (Secrétaire général de F0 de 1963 à 1989) : "Il y a du grain à moudre". Les capitalistes sont riches, les riches en général sont de plus en plus riches, c’est le partage du gâteau qui est injuste : demandons notre part.
Dites à un pseudo révolutionnaire de LO, du NPA ou la CGT, que le capitalisme est mort en 2008 : il vous répondra d’un air méprisant : ne t’inquiète pas pour eux, ils vont très bien. Cette "conscience" de l’inégalité de la répartition des richesses, qui prétend être une conscience de révolutionnaire, cache une ignorance totale de la dynamique d’un mode de production, concept sur lequel Marx fonda sa vision des choses, comme on le lit dès le premier paragraphe de son ouvrage "Le Capital".
Les fermiers généraux "allaient très bien" en 1789, plus riches que jamais ; pourtant leur sort à venir, la guillotine, était scellé, car en 1787 le pacte féodal entre la noblesse et Louis XVI avait été rompu : ceux d’en haut ne pouvaient plus. C’est l’accumulation du capital qui est le battement de coeur du Capital. La sur-accumulation, qui accessoirement procure de l’argent de poche aux capitalistes, a pour corollaire fatal l’incapacité du Capital de se valoriser par la production. En 2008 l’endettement public a pris le relais de l’endettement privé pour sauver les capitalistes en tant que riches, mais si la machine semble repartir, ce n’est qu’illusion. Sans la planche à billet, le Capital s’effondre.
La dette de l’Etat français n’est en elle-même pas un problème : les banques françaises sont heureuses d’empiler les titres de la dette dans leur coffre. Ces titres sont notés comme les plus sûrs, et sont autant de permis de spéculer. Le dépassement des 100% du PIB pour la dette française est largement inférieur aux plus de 200% du Japon, qui reste pourtant très zen face aux banques. Le problème de cette dette est qu’elle crée des capitaux fictifs dans la sphère financière, et que les capitalistes ne sont pas socialistes : ils sont prêts à se battre entre eux. Et si la foire d’empoigne s’engage comme en 2008, c’est le début de la fin, car ce sont des morceaux de papier qui emplissent la sphère financière.
Contrairement à ce que l’on nous dit, le défaut de paiement d’un Etat (la faillite) , à la différence du cas d’une entreprise, n’est pas très grave, surtout si cet Etat est riche. La bourgeoisie française le sait, qui à peine arrivée au pouvoir, nouveau riche plein aux as grâce à l’expropriation de l’Eglise, à la mainmise sur les biens nationaux ... mit son Etat en défaut de paiement en 1797. Cette date est peu connue, elle pourrait donner des idées au prolétariat de France. Alors d’où vient le problème aujourd’hui ? L’euro est la continuation du Deutschmark, mais pour 20 pays qui ne sont pas tous l’Allemagne. Pour l’Allemagne, c’est monnaie est sous-évaluée, alors que pour d’autres pays économies comme celle de la France, beaucoup moins exportatrices de produits industriels, elle est surévaluée. Mais la dévaluation est interdite, le déficit budgétaire et la dette compensent donc ce déséquilibre. Mais la règle de l’UE limitant à 3 % ce déficit, et à 60% du PIB l’endettement d’un Etat, menace de faire passer le Capital français sous le contrôle de l’Allemagne. Le Japon n’a pas ces deux contraintes . Des banques comme la Société Générale, le Crédit Agricole, menacent de s’écrouler, lorsque commenceront ces règlements de compte, elles ont chuté en bourse récemment. Sans la protection de l’Etat français, une banque comme la Société Générale aurait déjà disparu. Mais ceux qui tenteront de les dévorer seront également touchés en contre-coup, car ce sont des capitaux fictifs qui gangrènent tout le système financier.
En 1797 la bourgeoisie française a mis la tête sous l’eau des derniers féodaux, ou des naïfs acquéreurs d’assignats. Mais elle a aujourd’hui en face d’elle ses "soeurs" allemande, Etats-Unienne, britannique, bien plus puissantes. Capital de plus en plus fictif, rivalité entre impérialismes vassaux des USA, ce sont ces contradictions en arrière-plan de la dette qui la rendent explosive.
Les banques françaises ne regardent pas d’un oeil "sévère mais juste" l’Agence France Trésor, comme elles réprimanderaient un travailleur surendetté : elles supplient au contraire l’Etat français de maintenir ce levier de la dette publique qui leur permet d’exister, face à leurs concurrents. Parmi les 10 plus gros établissements bancaires détenteurs de la dette française, 9 sont français.
Cette première condition de Lénine est bien remplie, bien que les soi-disant révolutionnaires (LO, NPA, Solidaires), hurlent en permanence que le capitalisme se porte bien, désarmant ainsi politiquement les travailleurs, les trompant sur un des caractères fondamentaux de la période actuelle.
Ceux d’en bas ne veulent plus
Le succès foudroyant de la pétition anti-Duplomb, le retentissement des appels pour le 10 septembre, sont des symptômes de cet état de fait. Rien n’a changé, mais tout semble pourtant avoir changé, dans les relations entre exploiteurs et exploités. Depuis les Gilets jaunes, le Covid, ils sont des milliers, dizaines de milliers, combien ? Le 10 septembre le révélera peut-être. A faire quoi ? C’est difficile à dire, comme le déplorent les journalistes de BFM. A discuter, réfléchir, se réunir, agir, boycotter, saboter (trains, électricité etc). Des dizaines d’appels avaient précédé celui du 10 septembre, mais celui-là a circulé, bénéficié (difficile de dire pour quelle raison) de l’écho immédiat des grands media. Des AGs fermées aux journalistes ont lieu, les directions syndicales se sentent obligées d’envoyer leurs antennes locales organiser leurs propres assemblées au niveau des sous-préfectures, alors que dans les grands mouvements comme 2023 ce sont les UDs des préfectures qui suffisaient à encadrer le mouvement. Mais ces appareils syndicaux n’ont pas de prise sur les réels militants du mouvement du 10 septembre, tant ils sont discrédités, haïs.
Les directions syndicales sont rejetées, méprisées pour leur échec de 2023, leurs "conclaves" permanents, au mieux stériles, au pire porteurs de trahisons. Les parlementaires sont vilipendés, ils sont vus comme des millionnaires au service des milliardaires. Bayrou organise son propre départ, ne demandant pas son reste, avant que le mouvement du 10 septembre lui demande de renoncer à sa "prime de départ" de 50 000 euros, sa voiture de fonction à vie etc.
Bien que ce "rejet des politiciens" ne soit pas nouveau, la base objective constituant son moteur est nouveau : la difficulté de survivre, de se nourrir, de se soigner de millions de gens. Un Gilet jaune interrogé sur une radio résumait : les classe moyennes sont prolétarisées, les prolétaires sont mis à la rue. Le Pen et Mélenchon sont des millionnaires, leurs électeurs continuent à les applaudir et les élire, mais parallèlement, de plus en plus souvent se retrouvent comme pour les Gilets jaunes dans les mêmes assemblées, coude à coude : ils ne se laissent plus diviser par le crétinisme parlementaire, mais ébauchent une solidarité de classe. C’est le pire des dangers pour l’Etat bourgeois, dont un des mécanismes ne fonctionne plus : la diversion par les élections.
Boycott, désobéissance, solidarité : les 3 mots d’ordre du premier appel pour le 10 septembre (remplacé peu après par le plus banal car plus facilement repris par les syndicats : bloquons tout, indignons nous) se sont déjà incarnés, dans ce qu’on peut appeler le mouvement de Thermidor. En effet les appels au 10 septembre coïncident, par hasard, avec le premier jour du mois révolutionnaire de Thermidor (19 juillet) , et autour du 18 août a prit fin sa première phase : les organisations syndicales sont sorties peu à peu de leur silence, se "ralliant" à reculons à cet appel. Mélenchon, qui autrefois proclama "La république (oligarchique) c’est moi !", millionnaire repenti, se rallie à un mouvement dont le cri du coeur est : A bas cette République des oligarques !
Que donnera le 10 septembre ? Bien malin qui le dira, mais il a déjà beaucoup donné, seuls les faux révolutionnaires, qui veulent prétendent vouloir "du concret" (traduction : le feux vert et la bénédiction de Sophie Binet) oublient de le mentionner.
Ce mois d’ébullition a donné l’occasion aux véritables révolutionnaires de se manifester, de proposer des mots d’ordre d’agitation, de propagande. Ces deux activités constituent traditionnellement deux des trois pans de leur activité, le troisième étant l’action. Que l’action prenne corps ou non, un tel mois comme ce Thermidor a mis à l’ordre du jour des questions qui y resteront tant qu’elles ne seront pas résolues.
Une révolution en France, qu’elle qu’elle soit, repartira sur ces bases de ce Thermidor car elles sont enfin, sans les déformations politiciennes, le reflet presque direct dans la superstructure politique de ce qui agite la structure économique : ceux d’en haut ont transformé le Capital en pur parasite, ceux d’en bas vomissent ce Capital et ses représentants (milliardaires du CAC 40, bobos millionnaires ministres, directions des partis, des syndicats, révolutionnaires de plateaux télé qui se vantent d’appartenir à l’ "élite" syndicale : J-P Mercier de LO, G. Quirante du NPA-R, les deux roulant pour Solidaires).
Des partis révolutionnaires
Lénine ajoutait à ces deux conditions objectives une troisième condition, subjective celle-là, pour qu’une révolution pas seulement n’éclate, mais soit victorieuse : L’existence d’une force de transformation révolutionnaire : conscience, organisation de secteurs les plus mobilisés, direction bref, un ou des partis révolutionnaire pour renverser l’ordre établi.
Ce mouvement de Thermidor 2025 n’a pas vu se manifester un tel parti à l’échelle nationale, mais par contre les prétendants habituels à ce rôle ont pu se discréditer à cette échelle.
En France c’est aux élections politiques que se manifestent les partis qui se prétendent révolutionnaires. Mélenchon reconnaît s’en tenir aux élections, il est sincère dévot des institution bourgeoises (la République, c’est moi !). Des partis comme LO, les NPAs, RP font de fait la même chose, mais prétendent faire le contraire, ce sont les Tartuffes. Ces partis s’excommunient aux élections politiques, mais fraternisent aux élections syndicales sur des listes CGT ou Solidaires.
La tâche de construction d’un parti, contrairement aux deux premières conditions d’une révolution, est essentiellement subjective, l’excuse de la "période de recul", du "manque de conscience des travailleurs" est un mensonge avancé par les faux révolutionnaires.
Une arme contre le mouvement du 10 septembre : les ultimatums des pseudo-révolutionnaires ordonnant aux ouvriers de se mettre en grève
Un courant qui est hostile au mouvement auto-organisé du 10 septembre, et combat la réalisation de cette 3ème condition, est constitué par l’extrême-gauche opportuniste, qui met par exemple en avant le slogan pseudo-révolutionaire de "la grève à tout prix". On peut les appeler les "luttistes" (ou luthistes, flûtistes tant leurs discours ne valent rien). Par exemple N. Arthaud et J-P Mercier (porte parole de LO et de SUD en même temps !), répètent à l’envi qu’il faut "lutter" : "Seuls ceux qui lutteront se feront entendre ! " titre l’éditorial de ce parti le 1er septembre.
Oui nous sommes d’accord, mais la prise de la Bastille, la Commune de Paris, la révolution d’Octobre 1917 ne furent-elles des luttes armées, qui restent les exemples suprêmes pour les révolutionnaires prolétariens ? Les grèves ne jouèrent aucun rôle lors de ces grandes journées. Le prolétariat s’érigea en classe dirigeante. Mais au lieu de prêcher ces exemples révolutionnaires, LO réduit la lutte à de gentilles grèves pacifiques pour 3 francs 6 sous.
Fini le slogan de dictature du prolétariat de Blanqui, Marx, Lénine et Trotsky ! Fini la dissolution des armées permanentes et l’armement du peuple approuvée même par Jaurès ! Une grève pacifique et légale serait la forme suprême de combattivité pour celle aile gauche des bureaucraties syndicales ! Mais le plus abject dans cette idéalisation de la grève n’est pas cette "erreur théorique". C’est le fait que ce slogan est celui de bureaucrates au service de la bourgeoisie qui combattent l’auto-organisation des masses. C’est l’appareil d’Etat bourgeois qui donne l’ordre aux travailleurs de se mettre en grève sous leurs ordres, quand il pense ainsi éviter que des travailleurs fassent quoi que ce soit d’autre hors du contrôle des appareils : des ronds points de Gilets jaunes par exemple. Car une grève purement réformiste n’est pas dangereuse pour la bourgeoisie.
Toutes les autres formes d’actions spontanées, en particulier la pétition anti-Duplomb et les assemblées de cet été sont dénigrées par des partis comme LO qui se font porte parole des directions syndicales, sous des faux airs marxistes : "Avec la grève, les travailleurs ont la capacité de toucher la bourgeoisie en plein cœur, c’est-à-dire à son portefeuille, et c’est ce qui leur donne une arme plus puissante que toutes les pétitions en ligne, les boycotts ou les blocages". Ah bon ? Un travailleur au Smic, en s’arrêtant de travailler, va ruiner son patron Bernard Arnault ? « Car la grande force des travailleurs est d’être indispensables à la grande bourgeoisie, à la production de ses profits et à la bonne tenue de ses cours boursiers. » C’est la vieille théorie utopique de Bakhounine, combattue par Marx et Engels.
Mais surtout, LO comme tous les faux révolutionnaires, prêche une auto-organisation qui ne doit commencer .... qu’après le déclenchement de la grève. Les travailleurs doivent obéir et faire grève le 10 septembre, sinon ils sont excommuniés comme non-combattants, lâches. Mais ils doivent se mettre en grève sans préparation préalable de cette grève par des AGs auto-organisées. Oui, si spontanément des travailleurs ont décidé de se mettre en grève le 10 septembre, les militants révolutionnaires ne peuvent que les soutenir. Mais il n’y a pas de raison de soutenir voire participer aux grèves qui ne sont pas le produit de l’auto-organisation. Dénigrer les ouvriers qui ne voudraient pas se mettre en grève le 10 septembre est une absurdité. Un parti révolutionnaire responsable pourrait certes appeler à rejoindre un mouvement de grève, mais seulement après avoir comptabilisés les AGs de grévistes : tant dans tel secteur, tant dans tel autre se sont réunis en AGs et ont décidé la grève pour telle date, alors oui, organisons des Ags similaires partout et votons la grève. Sans cela, tout appel à la grève est un verbiage bureaucratique. Lénine et Trotsky n’appelèrent pas à la grève en 1905 ou 1917, ni même à la révolution, mais à l’insurrection armée, phase suprême de la révolution.
Alors, pour que cette 3ème condition de la révolution prolétarienne soit remplie, ce n’est pas en brandissant artificiellement le hochet de la grève que les révolutionnaires se rendront utiles. Rosa Luxemburg en 1905 l’avait bien expliqué :
En effet, laissons de côté la théorie pédante d’une grève de démonstration mise en scène artificiellement par le Parti et les syndicats et exécutée par une minorité organisée, et considérons le vivant tableau d’un véritable mouvement populaire issu de l’exaspération des conflits de classe et de la situation politique, explosant avec la violence d’une force élémentaire en conflits aussi bien économiques que politiques et en grèves de masse alors la tâche de la social-démocratie consistera non pas dans la préparation ou la direction technique de la grève, mais dans la direction politique de l’ensemble du mouvement.
Création de soviets, dénonciation des directions syndicales, agents de la bourgeoisie dans le mouvement ouvrier, propagande en direction de la police et de l’armée, désarmement de la bourgeoisie, armement du peuple ; propagande et agitation en faveur d’une révolution socialiste, pour une société socialiste, c’est la tâche que les révolutionnaires n’ont pas remplie à grande échelle en France, mais à laquelle le mouvement du 10 septembre, leur donne l’occasion de s’atteler à nouveau !

Messages
1. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 9 septembre, 05:57, par un gilet jaune
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Les partis d’opposition pouvaient faire chuter Bayrou dès qu’il est venu au gouvernement et ils ne l’ont fait que lorsque le mouvement du 10 septembre les y a obligés.
Les syndicats pouvaient faire grève comme ils vont le faire les 10 et 18 et ils ne l’auraient pas fait sans le mouvement du 10 septembre.
Bayrou pouvait savoir que le peuple travailleur allait détester toutes ses mesures mais il ne l’aurait pas admis sans le mouvement du 10 septembre.
La bourgeoisie sait que le tocsin sonne pour elle mais elle ne l’a vraiment reconnu qu’avec l’annonce du 10 septembre.
C’est bel et bien le mouvement d’en bas qui fait bouger la situation politique et pas l’action des gouvernants, des partis et des syndicats.
Pour garder l’initiative, le mouvement ne doit pas se contenter de tout bloquer, il doit s’organiser par lui-même à l’échelle nationale pour contester le pouvoir et préparer un nouveau pouvoir…
2. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 9 septembre, 06:01, par Florent
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Bayrou affirme que l’affaire Betharram est « dégueulasse pour sa famille » !
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/la-derniere-sortie-de-bayrou-sur-l-affaire-betharram-critiquee-par-ces-victimes-qui-fustigent-son-inaction_254522.html
Pas gêné le premier ministre démissionnaire ! Il ne démissionne pas de sa défense du catholicisme ! C’est pas pour les victimes et leurs familles que c’est dégueulasse les viols et violences des écoles catholiques ?!
C’est pas pour les familles pauvres qu’est dégueulasse toute la politique de Bayrou et autres pourris au pouvoir ?
C’est pas pour les exploités et les opprimés qu’il faut virer tous les Bayrou et futurs Bayrou ?!
3. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 9 septembre, 06:06, par Laurence
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En France et partout dans le monde, les Gilets jaunes triompheront !
Les Gilets jaunes démontrent que nous entrons à nouveau dans l’ère des révolutions prolétariennes...
https://www.matierevolution.org/spip.php?article6297
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5281
Finies, dépassées, impossibles, les révolutions sociales, disiez-vous ?!!!
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5171
On prendra le temps qu’il faudra ! On y mettra l’énergie qu’il faudra ! On fera les sacrifices qu’il faudra ! Mais les Gilets jaunes gagneront !
Et le peuple travailleur sera vainqueur à l’échelle mondiale !
4. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 9 septembre, 07:10, par Camille
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Eh oui ! Ce n’est pas seulement en France que la révolte gronde !
La vague des révoltes continue : USA, Serbie, Géorgie, Turquie, Israël, Togo, Hongrie, etc….
USA
https://berthoalain.com/2025/06/16/manifestations-anti-trump-affrontements-a-seattle-spokane-tucson-14-juin-2025/
Israël
https://www.courrierinternational.com/article/moyen-orient-en-israel-la-foule-en-colere-et-netanyahou-en-rebellion-contre-la-loi_229061
Gaza
https://www.20minutes.fr/monde/4145396-20250326-gaza-nombreuses-manifestations-contre-hamas-reprise-bombardements-israeliens
Serbie : les manifestants anticorruption dressent des barricades partout dans le pays
https://www.liberation.fr/international/europe/serbie-les-manifestants-anticorruption-dressent-des-barricades-partout-dans-le-pays-20250630_VZ5IEQQKTZFJHBPWMZF63Q5DGI/
https://www.lefigaro.fr/international/forces-anti-emeutes-deployees-85-personnes-arretees-des-manifestations-massives-en-serbie-pour-reclamer-des-elections-anticipees-20250630
Géorgie
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/05/a-tbilissi-les-manifestants-se-dressent-contre-le-gouvernement-la-seule-option-maintenant-en-georgie-c-est-la-revolution_6430704_3210.html
5. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 10 septembre, 05:14, par mireille
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Au Népal aussi, la colère de la rue...
https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/nepal-le-premier-ministre-demissionne-face-a-la-colere-de-la-rue-le-parlement-en-feu-20250909_K4TOIVJJXJA2JPWPOLQXHPWB44/
6. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 10 septembre, 05:17, par Florent
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Eux aussi se battent contre la corruption des classes dirigeantes, la misère, le chômage, l’exploitation...
https://www.lefigaro.fr/international/parlement-incendie-fusillades-colere-contre-les-elites-ces-48-heures-qui-ont-mis-le-nepal-a-feu-et-a-sang-20250910
7. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 10 septembre, 05:19, par Laurence
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Bye bye Bayrou !
https://www.bfmtv.com/lyon/videos/video-des-debordements-ont-eclate-a-lyon-en-marge-du-rassemblement-bye-bye-bayrou_VN-202509090204.html
https://www.ouest-france.fr/politique/gouvernement/entre-200-et-300-personnes-devant-la-mairie-de-nantes-pour-le-pot-de-depart-de-francois-bayrou-91c593cc-8cc4-11f0-a86a-c405a2987708
https://www.ladepeche.fr/2025/09/09/bye-bye-bayrou-des-milliers-de-personnes-dans-la-rue-apres-la-demission-du-gouvernement-12919199.php
Les manœuvres politiciennes commencent aussi…
https://www.lemonde.fr/politique/live/2025/09/09/en-direct-chute-du-gouvernement-bayrou-les-dernieres-informations-et-reactions-en-attendant-un-nouveau-premier-ministre_6639805_823448.html
La chute de Bayrou inquiète les syndicats autant que les patrons…
https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/en-loir-et-cher-patrons-et-syndicats-s-inquietent-pour-l-avenir-apres-la-chute-du-gouvernement-bayrou-1757355877
8. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 10 septembre, 05:22, par Robert
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Nommer le ministre des armées Lecornu comme premier ministre, c’est comme gouverner avec des conseils de défenses, avec les chefs de l’armée et de la police, c’est annoncer que l’on va faire la guerre au peuple qui est dans la rue !
9. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 12 septembre, 06:01, par Goerges
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La violence vient de ceux d’en haut mais c’est ceux d’en bas qui sont réprimés violemment.
Exemple : à Montpellier les manifestants sont réprimés : 27 interpellés dont 21 en garde à vue. Mais la violence, c’est celle d’un policier qui a pris à la gorge un jeune journaliste !
https://www.midilibre.fr/2025/09/11/bloquons-tout-etudiant-en-journalisme-moleste-par-un-policier-lors-des-manifs-a-montpellier-ce-quil-sest-reellement-passe-12924361.php
10. Thermidor (19 juillet-18 août) 2025 : Ceux d’en bas ne veulent plus, ceux d’en haut ne peuvent plus, 12 septembre, 06:25, par Kb
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Les syndicalistes qui ont noyauté les AG (avec le soutien de LFI et de l’extrême gauche opportuniste) ont fait décider que la suite du 10 septembre n’est pas le 11 mais le 18 des syndicats !
https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/bloquons-tout-quelles-suites-pour-le-mouvement-2185686
Il est indispensable de ne pas laisser les syndicalistes prendre la tribune des assemblées et les détourner de leurs buts et de leurs moyens !